Le Jeu de Paume à Paris, situé place de la Concorde, propose deux expositions de qualité, du 28 mai au 1er septembre 2013 :
– Celle du photographe Ahlam Shibli, Phantom Home [Foyer Fantôme] (en savoir +)
« Il traite de la perte de la terre et de la lutte contre cette expropriation, mais aussi des restrictions et des limitations que l’idée de terre impose aux individus et aux groupes touchés par une politique identitaire répressive. Parmi les lieux marqués par cette problématique, on citera les territoires palestiniens occupés ; les monuments qui commémorent à la fois les résistants français qui se sont opposés aux nazis et les combattants français de guerres coloniales menées contre des peuples qui réclamaient à leur tour leur indépendance. Depuis quelques années, la pratique photographique de Shibli s’est élargie à d’autres questionnements autour de l’exclusion sociale à travers la situation des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres issus de pays orientaux et les communautés d’enfants dans des orphelinats polonais. »
– Et celle de l'artiste afro-états-unienne Lorna Simpson (en savoir +).
« À l’occasion de cette première exposition d'envergure en Europe, le Jeu de Paume présente trente années du travail de Lorna Simpson. Chez cette artiste afro-américaine née à Brooklyn (New York) en 1960, la synthèse de l’image et du texte est profonde et intime. (...)
Dans les années 1980 et 1990, le travail de Lorna Simpson est rendu célèbre par ses photographies et films qui bousculent les conventions autour du genre, de l’identité, de la culture et de la mémoire.
Dans l’ensemble de ses œuvres, l’artiste aborde la représentation complexe du corps noir, à travers différents médiums tandis que ses textes donnent une signification toujours ouverte à l’imagination du spectateur.
Dans ses derniers travaux, Lorna Simpson intègre des images d’archives qu’elle réinvente en se positionnant elle-même en tant que sujet. Comme l’artiste le souligne : “Le thème vers lequel je tends le plus souvent est le souvenir. Mais au-delà de ce sujet, le fil conducteur commun est ma relation au texte et aux idées autour de la représentation.“ (L. S.) »
Visite des deux expositions au Jeu de Paume
Momentum, de Lorna Simpson, 2011
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