Vue de l'Usine, à Genève, en centre ville et le long du Rhône, Photo DR
Le Temps, 28 octobre - Désormais majoritaires au Conseil municipal de la Ville de Genève, l'Entente (PLR-PDC) et la Nouvelle Force (UDC-MCG) ont conditionné mercredi soir le versement de l'aide financière de près d'un million de francs que perçoit annuellement le lieu alternatif à son respect de la nouvelle législation cantonale en matière de débit de boisson
L'Usine, l'un des phares des nuits alternatives genevoises s'est retrouvé mercredi soir sous les feux nourris de la droite au Conseil municipal de la Ville de Genève. L'Entente et la Nouvelle Force (UDC-MCG) n'ont pas oublié les déprédations qu'ont essuyé de nombreuses devantures de commerces ce week-end. > SUITE
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Posté le 29 octobre 2015.
Hier soir, le conseil Municipal de la Ville de Genève siégeait en plénière.
Quatre objets portaient sur L’Association L’Usine et son futur ; un projet de délibération proposant simplement la suspension de toutes les subventions octroyées par la Ville de Genève.
Le résultat des délibérations étant décisif pour leur avenir, plusieurs membres de L’Usine se sont rendu-e-s à l’hôtel de ville pour assister à la séance depuis la tribune publique, prévue à cet effet !
Il convient de noter ici que des membres de L’Usine s’étaient rendu-e-s à cette même tribune mardi soir également pour y suivre le début des débats et qu’illes ont communiqué aux membres du conseil municipal leur volonté de dialogue, une fois encore, entre les deux séances du Mercredi ! (cf Communiqué de L’Usine du 28 octobre)
L’accueil fut à la hauteur des débats !
Dans un premier temps, deux agents de police nous ont refusé l’accès à la porte d’entrée. Après avoir été informés par nos soins que cela n’était pas légal et que nous étions en train d’appeler la presse ainsi que notre avocat, les agents ont libéré le passage ! Jusqu’en haut des escaliers…. Où nous attendait un des agents, en charge de la fouille des sacs. De nos sacs, plus précisément, puisque les autres membres du public n’y furent pas tou-te-s soumis-e-s…
Ce n’est qu’après nous avoir confisqué un bout de sagex – bien connu pour les risques potentiels qu’il représente – que nous avons pu rentrer. Ajoutons simplement qu’à ce moment-là de la soirée, plusieurs agents de police anti-émeute s’étaient joints à la fête ! Nous observant très sérieusement dans le couloir, appellant des renforts dans l’escaliers.
A la pause entre les deux débats, une haie d’honneur de 6 policiers anti-émeutes nous attendaient dans le hall de l’hôtel de ville, sans compter les deux fourgons parqués non loin.
À la reprise des débats à 20h30, le service d’accueil s’était amplifié : 2 agents de la police cantonale et 1 agent municipal s’étaient joint. A notre arrivée dans la tribune nous avons pu constater qu’un des siège était occupé par un agent de la police municipale, sans doute chargé de vérifier que nous n’allions pas utiliser la plaque de sagex confisquée …
Considérant que :
• La présence de citoyen-ne-s dans la tribune est prévue, autorisée, voir même encouragée.
• La présence policière n’était pas justifiée et son ampleur non-proportionnée.
• Leur activité ressemble étrangement à de l’intimidation.
• Le montant du salaire du Conseiller d’Etat en Charge du Département de l’Economie et de la Sécurité est de 250’000 / année.
• En ces temps de restrictions budgétaires, il est injuste que les citoyen-ne-s doivent prendre en charge les frais causés inutilement par la bêtise et la peur de leurs élu-e-s.
Nous demandons publiquement,
Que le montant correspondant à l’engagement lors de la séance du Conseil Municipal du 28 octobre 2015 de 10 agents de police anti-émeute, de 2 agents de police cantonale et de 2 agents de police municipale soit déduit du salaire de la personne qui leur a ordonné de se déployer inutilement, à savoir le Conseiller d’Etat en charge du DSE, Pierre Maudet.
http://usine.ch
Communiqué du 29 octobre
Hier soir, le conseil Municipal de la Ville de Genève siégeait en plénière.
Quatre objets portaient sur L’Association L’Usine et son futur ; un projet de délibération proposant simplement la suspension de toutes les subventions octroyées par la Ville de Genève.
Le résultat des délibérations étant décisif pour leur avenir, plusieurs membres de L’Usine se sont rendu-e-s à l’hôtel de ville pour assister à la séance depuis la tribune publique, prévue à cet effet !
Il convient de noter ici que des membres de L’Usine s’étaient rendu-e-s à cette même tribune mardi soir également pour y suivre le début des débats et qu’illes ont communiqué aux membres du conseil municipal leur volonté de dialogue, une fois encore, entre les deux séances du Mercredi ! (cf Communiqué de L’Usine du 28 octobre)
L’accueil fut à la hauteur des débats !
Dans un premier temps, deux agents de police nous ont refusé l’accès à la porte d’entrée. Après avoir été informés par nos soins que cela n’était pas légal et que nous étions en train d’appeler la presse ainsi que notre avocat, les agents ont libéré le passage ! Jusqu’en haut des escaliers…. Où nous attendait un des agents, en charge de la fouille des sacs. De nos sacs, plus précisément, puisque les autres membres du public n’y furent pas tou-te-s soumis-e-s…
Ce n’est qu’après nous avoir confisqué un bout de sagex – bien connu pour les risques potentiels qu’il représente – que nous avons pu rentrer. Ajoutons simplement qu’à ce moment-là de la soirée, plusieurs agents de police anti-émeute s’étaient joints à la fête ! Nous observant très sérieusement dans le couloir, appellant des renforts dans l’escaliers.
A la pause entre les deux débats, une haie d’honneur de 6 policiers anti-émeutes nous attendaient dans le hall de l’hôtel de ville, sans compter les deux fourgons parqués non loin.
À la reprise des débats à 20h30, le service d’accueil s’était amplifié : 2 agents de la police cantonale et 1 agent municipal s’étaient joint. A notre arrivée dans la tribune nous avons pu constater qu’un des siège était occupé par un agent de la police municipale, sans doute chargé de vérifier que nous n’allions pas utiliser la plaque de sagex confisquée …
• La présence de citoyen-ne-s dans la tribune est prévue, autorisée, voir même encouragée.
• La présence policière n’était pas justifiée et son ampleur non-proportionnée.
• Leur activité ressemble étrangement à de l’intimidation.
• Le montant du salaire du Conseiller d’Etat en Charge du Département de l’Economie et de la Sécurité est de 250’000 / année.
• En ces temps de restrictions budgétaires, il est injuste que les citoyen-ne-s doivent prendre en charge les frais causés inutilement par la bêtise et la peur de leurs élu-e-s.
Nous demandons publiquement,
Que le montant correspondant à l’engagement lors de la séance du Conseil Municipal du 28 octobre 2015 de 10 agents de police anti-émeute, de 2 agents de police cantonale et de 2 agents de police municipale soit déduit du salaire de la personne qui leur a ordonné de se déployer inutilement, à savoir le Conseiller d’Etat en charge du DSE, Pierre Maudet.
http://usine.ch
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