Libération, 2 juin 2016.
Le metteur en scène Joël Pommerat exprime sa stupeur au sujet de la politique «libérale et populiste» menée par Eric Piolle et la municipalité.
De passage une semaine à Grenoble à la maison de la culture (MC2) pour jouer notre spectacle Ça ira (1) Fin de Louis, j’ai eu la stupeur de découvrir le rapport à la culture de personnes que je pensais les plus attachées à défendre sans réserve une politique ambitieuse : les hommes et les femmes du parti écologiste les Verts (alliés à ceux du Parti de gauche).Le maire, Eric Piolle, et son adjointe à la culture, Corinne Bernard, tous deux en place depuis deux ans, m’ont fait désespérer un peu plus encore de la situation politique de notre pays par leurs actions, et leurs propos, à peu près équivalents dans la teneur et dans le fond à ce qui se passe partout ailleurs en France.Ma déprime et ma sidération sont à la hauteur de mes espoirs déçus… Mon cri du cœur aujourd’hui c’est : «Oh non ! Pas eux aussi !» > SUITE
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