samedi 5 décembre 2015

William Forsythe, Black Flags - Dresde, Allemagne

NOUS AVONS PUBLIÉ Dresde - Installation - William Forsythe, Black Flags

Suisse - Exposition à Zurich - "Résistance performée - Stratégies esthétiques sous les régimes répressifs d'Amérique latine" + Catalogue

Lenora de Barros (Brésil), Poema, 1979/2012, 
B/w photograph, 6 parts: each 25 x 32.2 cm, Fabiana de Barros (Photographer)

EXPOSITION Resistance Performed – Aesthetic Strategies under Repressive Regimes in Latin America, Migros Museum für Gegenwartskunst [Musée Migros d'Art Contemporain], Zurich, Suisse, Du 21 novembre 2015  au 7 février 2016. En savoir +

« L’exposition présente diverses stratégies artistiques de résistance. 

On y retrouve des retours sur l’histoire de l'Argentine, du Brésil, du Chili, de la Colombie, du Pérou et de l'Uruguay depuis la fin des années 60 qui témoignent de la façon dont les opposants ont travaillé — et souvent risqué leur vie — à offrir une résistance aux systèmes politiques répressifs d'Amérique latine. 

L'exposition met en évidence les stratégies d'auto-émancipation linguistique dans les formats de l'art de la performance, des interventions et des actions comme pratiques de résistance. 

Ces pièces sont présentées en dialogue avec des travaux d'artistes contemporains d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud qui se penchent sur les répercussions et les effets persistants des régimes dictatoriaux. La sélection est conçu pour mettre en lumière des positions qui ont été englouties dans l'obscurité et attirer l'attention sur d'autres qui n'ont pas encore reçu l'attention de l'histoire de l'art qu'ils méritent. »

Martha Araújo (Brésil), Para um corpo nas suas impossibilidades
[Pour un corps dans ses impossibilités]
1985/2015, Wood, fabric, Velcro fastener, 305 x 721 x 200 cm

Paulo Bruscky (Brésil), O que é arte? Para que serve?, 1978
Inkjet print on paper, 4 parts: 2 parts each 50 x 70 cm, 2 parts each 70 x 50 cm

Luis Pazos (Argentine), Transformaciones de masas en vivo
1973/2012, B/w photograph, 8 parts: each 30 x 30 cm

Sergio Zevallos (Pérou), Martirios
1983, B/w photograph, 4 parts: each 70 x 48.5 cm

        CATALOGUE D'EXPOSITION      
Resistance Performed
An Anthology on Aesthetic Strategies under Repressive Regimes in Latin America
Collection Anthologies & Art Theory
Edited by Heike Munder
Editeur : jrp ringier (Suisse) ICI. Distribution Les Presses du Réel (Dijon, France) ICI
Author(s) : Rodrigo Alonso, Cornelia Huth, Miguel A. López, Heike Munder, Tobias Peper, Nelly Richard, Cristiana Tejo, Stefanie Wenger
Edition : English , November 2015
ISBN: 978-3-03764-446-1, Hardcover, 208 x 275 mm, 220 pages, Images 205 b/w
Price : CHF 58 / EUR 48 / £ 37 / US 59.95 

Censure de la presse : Attention au Boulet

Philippe Boulet, Capture d'écran Espaces Magnétiques

TOUT ALLAIT BIEN

Tout allait bien. Pendant quinze ans, de 1991 à 2008, je suis allé sans problème au Théâtre de la Cité internationale (TCI) de Paris. J'étais accueilli, comme beaucoup de monde, par sa directrice, Nicole Gautier.   

BASCULE

Tout a basculé en avril 2009, lors du festival SKITE. Une professionnelle venait de signifier à Philippe Boulet, l'attaché de presse du Théâtre de la cité internationale, qu'elle le trouvait trop intrusif. Nous avons alors vu débouler dans le café du théâtre Philippe Boulet, hors de lui. Il se dirige vers cette professionnelle et l'insulte : « Vous êtes paranoïaque ! » et « Vous êtes journaliste comme je suis trapéziste ! ». Cette femme, qui ne souhaite pas que l'on donne son nom par peur des représailles, ne prétend pas être « journaliste ». C'est, notamment, une critique et documentariste. Il la menace aussi, répétant à plusieurs reprises : « Je vais vous mettre dehors ! ». Il ne met pas ses menaces à exécution. Cette femme n'a rien répondu. 

Les faits se sont déroulés alors que je discutais avec elle. Je me suis demandé ce que je devais faire. J'étais abasourdi. J'ai préféré garder le silence. 

J'ai cependant écrit à la nouvelle directrice du lieu, Pascale Henrot, entrée en fonction le 1er mai 2008, pour m'étonner de la violence de telles pratiques. Je n'ai pas reçu de réponse, ni la professionnelle d'excuse ni même de réponse de sa part. Pour seule réaction, la femme et moi-même avons été blacklistés.

 Intitulé de la newsletter envoyée par le Théâtre de la Cité Internationale 
en décembre 2011, Capture d'écran Espaces Magnétiques.

PHILOSOPHIE (1)


Pourtant, le lieu se trouve sur le territoire de la Cité internationale universitaire de Paris. Son histoire, elle est née après la première guerre mondiale, et sa philosophie, sont explicites : en faire une « école des relations humaines pour la paix. (...) Elle est toute entière tendue vers l’objectif de les [étudiants et chercheurs] amener à construire entre eux des liens durables de compréhension, de confiance, si possible même d’amitié, en répondant à leurs attentes profondes de rencontre, d’échange, de partage de leurs désirs d’avenir. » (source : ici)
SUITE

Nous sommes cinq ans et six mois plus tard. En novembre 2014, la situation a pris une dimension plus grave encore. Je suis invité à titre privé par un chorégraphe dont le travail est présenté au Théâtre de la cité internationale. Je retire ma place sans souci. Peu de temps après Philippe Boulet arrive et m'aperçoit. Il se dirige vers le guichet des invitations et se renseigne. Il s'approche vers moi et m'insulte : « Vous êtes un truand ! » (sic), et me menace à plusieurs reprises : « Cela va mal finir ! » Or, je ne suis pas sur la liste Presse, mais sur celle de la compagnie, qui fait ce qu'elle veut des places qui lui sont attribuées. 

Je vais voir immédiatement Olivier Bertrand, qui assure la co-direction depuis le départ de Pacale Henrot, lui demandant qu'il intervienne auprès de son attaché de presse afin qu'il cesse son comportement. Olivier Bertrand ne répond pas.  

À l'issue de la représentation, j'explique au chorégraphe la situation, et lui désigne Philiipe Boulet afin qu'il puisse l'identifier. Mécontent, Philippe Boulet s'approche de moi, très près, me vouvoie, puis me tutoie. Je lui demande de cesser de me tutoyer. Il lâche alors devant six témoins, qui sont six professionnels du spectacle vivant : « Tu vas t'en prendre une ! », qu'il répète une bonne dizaine de fois. J'observe son regard vitreux et sa bouche qui se tord. Il dira peu après au chorégraphe à mon sujet : « Il est fou ! »

Olivier Bertrand, co-directeur du lieu, ne présentera jamais d'excuses. 

PHILOSOPHIE (2)

À la suite des massacres du vendredi 13 novembre 2015, dans un extrait d'un texte signé « L'équipe du Théâtre », il est question de « cet espace d'humanité qu'a toujours été le Théâtre de la Cité internationale. » 
Fabien Rivière

vendredi 4 décembre 2015

Le danseur et chorégraphe Mani Mungai agressé à Moscou

Mani Mungai après l'agression

Mani Mungai est un danseur et chorégraphe vivant en France, bien connu des professionnels de la danse contemporaine pour ses qualités d'interprète, son intelligence et sa gentillesse. Il danse pour Boris Charmatz et Rachid Ouramdane. II était justement à Moscou pour danser la dernière création de Boris Charmatz, manger, les 27 et 28 novembre. Nous publions ci-dessous le texte qu'il a fait paraître le 3 décembre sur sa page Facebook.  
Fabien Rivière 

Aggressé à Moscou mais sain et sauf

Chers artistes et amis et connaissances. J'ai été agressé physiquement pendant une tournée à Moscou le 27 novembre dernier. Dent cassée, blessures au visage et des traumatismes psychologiques. Je ne me rappelle plus de ce qui s'est passé après les coups et la perte de connaissance, je me rappelle juste que j'ai pris des coups puis je me rappelle du lendemain après-midi vers 13h. Ce qui s'est passé entre, c'est un total black-out. 

Apparemment j'ai eu de la chance parce que cela aurait pu être pire, comme la mort, on m'a dit. Ils étaient trois, ça je m'en souviens et ils m'ont volé de l'argent liquide et mes effets personnels (bague, bijoux, montre).

J'ai cette vision, de la manière dont on m'a élevé, où l'on doit toujours accueillir les conversations avec tout le monde et n'importe où et il y a toujours un terrain d'entente, on partage toujours quelque chose. Je sais que ça a l'air naïf mais c'est ainsi que le Kenya a pu accueillir autant de réfugiés les 30 dernières années, venant d'Éthiopie, du Soudan, d'Érythrée, de Somalie, d'Ouganda, du Burundi, du Rwanda, etc

J'y ai pensé : cela va faire à peu près 13 ans que je voyage et que je tourne dans plus de 40 pays. Jamais je n'ai été agressé. C'était la 1ère fois. Donc pourquoi j'écris ceci ? Faites vraiment attention les amis. Vous ne savez pas où et quand cela peut vous tomber dessus. La vie est courte mais, il ne faut pas non plus qu'on se prive des nouvelles rencontres. Mais surtout, si vous êtes à Moscou, ne marchez pas seul la nuit, maintenant je sais.

Soyez prudents 

Assaulted in Moscow but safe and sound

Fellow artists and friends and connaissance. I was physically assaulted during a tour in Moscow the 27nth of november. Broken tooth and facial bruises and trauma, psychological trauma. I cannot recall what happened after I was hit and blacked-out, till the next day at 1 p.m. I was lucky apparently, because it could have been worse, i mean dead worse, i was told. They were three, that I can remember and they took my money, watch and jewelry. 

I have this vision/idea, from my up-bringing that we should always welcome conversation with everyone anywhere and there is always a common ground, something we share. I know it sounds naive but that is how Kenya welcomed so many refugees over the last 30 years from Ethiopia, Sudan, Eritria, Somalia, Uganda, Burundi, Rwanda etc

I have thought about it, over 14 years i've been touring in more than 40 countries. Never have i ever been assaulted. This was the first time. So why am i writting this? Well, just be carefull friends. You never know when it can happen and where. Life's too short, but let this not be a hinderance to meet new people and/or open up. If you are in Moscow, do not walk alone at night. Now I know.

Be safe 

mercredi 2 décembre 2015

Xavier Serrano devant le Palais Garnier

Vue somptueuse du Palais Garnier - Opéra de Paris (France), de la chambre d'hôtel du modèle espagnol de renommée internationale Xavier Serrano, au réveil, publiée sur sa page Facebook le 13 novembre dernier.

mardi 1 décembre 2015

Anne Nguyen - Lettre ouverte - le DNSPD de danse hip-hop : quels enjeux, quelle reconnaissance ?

Le Ministère de la Culture et de la Communication porte actuellement le projet de créer un Diplôme national supérieur professionnel de danseur (DNSPD) en danse hip hop

Cette initiative est contestée par une partie du milieu hip hop. Nous avons publié récemment Le Moovement contre le diplôme national supérieur professionnel (DNSP) de danseur hip hop (suite)

Il existe aussi depuis le 11 novembre le texte Le DNSP pour les Nuls (version #Striter) ICI. On doit voir par ailleurs la vidéo sur sa page Facebook, de Babson Baba Sy, du 28 novembre ICI et 29 novembre ICI, et avoir connaissance de la réunion de discussion organisée le 30 novembre à 19h30 à Mains d'Oeuvres (Saint-Ouen), salle Star Trek.

Nous publions ci-dessous des extraits de la Lettre ouverte adressée à Madame la ministre de la Culture : le DNSPD de danse hip-hop : quels enjeux, quelle reconnaissance ? rédigée par la danseuse et chorégraphe hip hop Anne Nguyen, datée du 30 novembre 2015, sous la forme d'une pétition à signer. 
Fabien Rivière

PS. Au sujet du DNSPD tel qu'il existe déjà, on peut lire la note rédigée en janvier 2015 par le Centre National de la Danse. ICI  (fichier Pdf, 16 pages) 

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Le DNSPD de danse hip-hop : quels enjeux, quelle reconnaissance ?
Madame la Ministre,
La danse hip-hop a des similitudes avec la danse classique : elle est extrêmement technique et s’appuie sur de nombreux pas de base qui portent une histoire et donnent des repères à ses différentes gestuelles. La danse hip-hop est aussi une danse contemporaine, en ce sens qu’elle a pour principe fondateur et moteur la réinvention, la réappropriation du patrimoine culturel existant, le détournement des formes. Les danseurs hip-hop se réinventent chaque jour, ils font évoluer la danse et leur danse, en développant sans cesse de nouveaux mouvements, en créant de nouveaux styles de danse, en allant toujours plus loin dans la recherche d’un style unique et personnel. La danse hip-hop, grâce à cet esprit d’ouverture et de recherche, est en constante évolution et enrichit chaque jour son répertoire de nouveaux pas de base, de nouvelles gestuelles. Le danseur hip-hop est en perpétuelle recherche, il se différencie de tous les autres danseurs par sa manière d’exécuter les mouvements, de les conjuguer, de leur insuffler son propre style.
La danse hip-hop relève ainsi d’une certaine forme d’académisme (NDLR : « une Académie désignant aujourd'hui une assemblée de personnes élevées au rang d'érudits, de savants et d'artistes reconnus par leurs pairs dans leurs disciplines ; ces dites assemblées ayant pour rôle de promouvoir leurs disciplines, tout en veillant aux règles, codes et usages qui leur sont propres. »). Elle relève plus précisément d’une forme d’académisme qui par essence, prône l’évolution, la transformation, la réappropriation, et rejette l’imitation. Le geste hip-hop est habité, il naît d’instincts et de principes fondamentaux sans lesquels toute forme trop facilement reproduite n’est qu’enveloppe vide.
Peu importe la manière par laquelle on vient à la danse hip-hop. Lorsqu’on la pratique de manière assidue et poussée, en se confrontant à sa difficulté technique et à ses principes fondamentaux forts, on développe une grande sensibilité au mouvement, un goût de créer et de décliner, un besoin de développer la forme de la danse elle-même. Que l’on s’y consacre exclusivement ou que l’on ait en parallèle une pratique de la scène, les événements rassembleurs comme les entraînements, les battles ou les soirées, où la danse se pratique dans les cercles, sont des éléments fondateurs et moteurs dans l’accomplissement du danseur hip-hop. On y partage sa danse avec une communauté, on y improvise sur les rythmes d’un patrimoine musical riche et toujours grandissant, on s’y confronte à la nouveauté, on y acquiert et on y entretient la force de se dépasser, on s’y construit une identité. C’est sur ce terrain, dans ce terreau en perpétuelle évolution que vit une forme d’académisme implicite : les danseurs hip-hop se reconnaissent, savent pointer l’excellence et la nouveauté.
Tout comme pour la danse jazz, sous l’appellation généraliste de danse hip-hop se regroupent une vingtaine de styles de danse différents, tous issus de danses de club et puisant leur essence dans la musique. Break, popping, locking, house dance, hip-hop new style, hype, waacking, etc. sont des danses à part entière, des gestuelles bien spécifiques inspirées par des styles de musique différents, possédant chacune leur vocabulaire, leur énergie, leurs bases rythmiques, leurs principes propres et distincts. Ces différentes esthétiques sont nées, se sont développées – parfois en parallèle – et continuent à évoluer sur différents territoires, plus ou moins emblématiques, qui ont chacun apporté des éléments novateurs et des interprétations singulières ; chaque danseur hip-hop offre ainsi sa propre synthèse d’un héritage complexe. Mais même s’il connaît souvent quelques bases dans plusieurs de ces nombreuses esthétiques, il est généralement spécialiste d’une seule, ou, plus rarement, de plusieurs d’entre elles. Il lui est impossible de toutes les maîtriser techniquement, et encore moins de leur apporter sa propre touche, de leur donner vie. Car si c’est en intégrant idées et contraintes à sa danse que le danseur la fait évoluer, c’est en mettant en application les principes inhérents à sa discipline de prédilection qu’il déploie son propre style. 
> SUITE

lundi 30 novembre 2015

Exposition - "Merce Cunningham: Temps commun"

Une exposition particulièrement ambitieuse, consacrée au danseur et chorégraphe Merce Cunningham (1919 - 2009) aura lieu dans deux institutions muséales aux Etats-Unis début 2017, au Walker Art Center (Minneapolis, Minnesota), en collaboration avec le Museum of Contemporary Art (MCA) Chicago (Illinois).   

Intitulée Merce Cunningham: Common Time (en français, Merce Cunningham: Temps commun), l'exposition, sur deux sites distants de 570 kilomètres, étudiera « la pratique révolutionnaire de Merce Cunningham et ses collaborations multidisciplinaires qui a révolutionné la chorégraphie au 20ème siècle et continue à influencer des générations d'artistes, compositeurs et chorégraphes. » Affirmation intéressante du point de vue français, car on a plutôt l'impression qu'il s'agit ici d'oublier le génie new-yorkais. Et d'ailleurs, un musée présentera-t-il l'exposition en France (le Centre Pompidou par exemple) ?

Merce Cunningham (pull rouge) et John Cage lors d'une interview en 1981 lors d'une résidence au Walker Art Center ICI, Capture d'écran Espaces Magnétiques

Le cœur de l'exposition sera tiré de la collection acquise en 2011 par le Walker Art Center comprenant plus de 4.500 pièces, constituée de décors, accessoires sculpturaux et costumes signés Jasper Johns, Rei Kawakubo, Robert Morris, Bruce Nauman, Ernesto Neto, Robert Rauschenberg, Frank Stella, Andy Warhol, et beaucoup d'autres. 

L'exposition sera organisée en sections thématiques clés qui exploreront les influences significatives du début de la carrière de Cunningham, comme les Ballets Russes de Serge de Diaghilev et le symbolisme Indien-Américain de la côte nord-ouest ; l'utilisation par Cunningham des procédures de hasard dans son processus chorégraphique; l'évolution du rôle de la technologie dans son travail; son exploration de la mimesis dans la nature; ainsi que l'impact du voyage mondial de son entreprise et l'échange culturel véritablement international, qui comprend au début de 1964 la tournée de la compagnie dans 30 villes de 13 pays, dont l'Inde, le Japon et la Suède. En outre, l'exposition examinera l'influence, le rôle et le dialogue avec les mouvements historiques pivots comme Fluxus, le Judson Dance Theater et Experiments in Art and Technology (EAT). 

Espérons qu'il sera question de l'importance des universités dans le soutien à la compagnie. 

Tout au long de l'exposition, des salles d'écoute présenteront certaines des nombreuses compositions musicales importantes commandées par Cunningham à Cage, son partenaire dans l'art et la vie, et des compositeurs tels que David Behrman, Morton Feldman, Takehisa Kosugi, Pauline Oliveros, et David Tudor.

Blue studio : five segments, 1976, Charles Atlas en collaboration avec Merce Cunnin-gham, Video, silent, 16 minutes, Courtesy of the artist and Luhring Augustine, New York.

Common Time comprendra également de grandes installations de films et de vidéos de Charles Atlas, Nam Juin Paik, Stan Vanderbeek et Tacita Dean, entre autres.

Un programme de performances est aussi prévu.

Le catalogue de l'exposition comprendra onze nouveaux essais rédigés par des historiens, des critiques, des conservateurs, et des théoriciens, ainsi que des entretiens avec des collaborateurs artistiques et d'anciens membres de la Merce Cunningham Dance Company (MCDC). 
Fabien Rivière
Merce Cunningham: Common Time. 
— Communiqué de presse du Walker Art CenterICI
Walker Art Center (Minneapolis, Minnesota), Première les 8 & 9 février 2017 - 29 mai 2017. 
Museum of Contemporary Art Chicago (Illinois), Première les 11 et 12 février 2017.

dimanche 29 novembre 2015

Yves-Noël Genod, Par délicatesse j'ai perdu ma vie


Yves-noël Genod, PAR DÉLICATESSE J'AI PERDU MA VIE
Samedi 28, dimanche 29, lundi 30, trois avant-premières à 20h 
De mardi 1er au samedi 5 décembre, cinq représentations à 20h
Théâtre du Point du jour, 7 rue des Aqueducs 69005 Lyon (France). 
Tél : 04 72 38 72 50 (sans réservation)