jeudi 6 novembre 2014

Vers la fin des Directions Régionales des Affaires Culturelles (DRAC)

La question peut sembler technique et n'intéresser que les spécialistes. Et pourtant, l'enjeu est politique. Les Directions Régionales des Affaires Culturelles (DRAC) sont le bras de l'État dans les régions. Historiquement, on a parlé d'abord de Comité régional des Affaires culturelles (CRAC) en 1963. Puis de DRAC en 1969. Elles sont généralisées en 1977. Leurs rôles est de « mieux assurer la présence de la politique culturelle de l'État sur l'ensemble du territoire national. Elles ont également participé à sensibiliser les collectivités locales [à cette question] et joué un rôle d'expertise et de conseil auprès des élus et des acteurs culturels. » (source : wikipedia)

Elles sont aujourd'hui menacées de disparition. Ce qu'explique un article récent dont nous publions un extrait ci-dessous.
Fabien Rivière
La mort annoncée des DRACs 
par Julie Charmoillaux, Mediapart, 28 octobre 2014 
La réforme territoriale en cours est complémentaire des différents textes et processus de refonte de l’Etat (RGPP, REATE, MAP, etc…). Les textes successifs votés depuis une trentaine d'années sont structurés par les mêmes objectifs : remodeler les missions de l'administration autour de fonctions de pilotage des politiques publiques et de contrôle, en abandonnant un grand nombre de missions en les transférant aux collectivités territoriales ou en les externalisant vers des établissements publics ou le secteur privé, quand elles ne sont pas abandonnées.

Pour le ministère de la Culture par exemple, l'archéologie préventive a été privatisée en 2003, l'Inventaire Général a été transféré aux Régions en 2004 (nous reviendrons sur ces deux points lors de prochains billets)

Pour nous, qui travaillons en DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles), un nouveau volet s'ouvre avec l'acte III de la décentralisation et c'est probablement le dernier, car après nous serons morts. > SUITE 

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