mercredi 1 octobre 2014

Réponse à la réponse (Ladanse.com vs Centre de Développement Chorégraphique d'Avignon)

Mis en cause dans un article du directeur de la Ladanse.com Philippe Madala (PM), le directeur du Centre de Développement Chorégraphique (CDC) Les Hivernales d'Avignon Emmanuel Serafini (ES) a répondu. Ladanse.com répond à son tour. 

Retour sur quelques phrases (réponses) d'Emmanuel Serafini à propos de mon texte "Censure et auto-censure..." :

ES : pour se créer des occasions d’ivresse devant son blog… PM :  Il ne s'agit en rien d'ivresse ni de jouissance mais de partage et circulation d'informations reçues par des ami(e)s (chorégraphes, danseurs et opérateurs) que je m'autorise à rendre publique comme je le fais depuis L'ART-trose, l'autre journal de danse de 1995 à 1997. Partant du constat que certains agissements troubles, pour ne pas dire intolérables, au sein du milieu chorégraphique sont monnaies courantes et trébuchantes, qu'ils sont tout à fait connus et reconnus mais restent en catimini dans nos barbes et perpétuent des fonctionnements et méthodes pour le moins dégueulasses, immondes, injustes... et qui surtout ne nous permettent pas de faire avancer et améliorer la place, les espaces et les circulations de l'art chorégraphique dans notre pays. Surtout ne rien changer...
 
ES : Ainsi, toi, Philippe Madala - que je connais depuis 30 ans - qui sais trouver mon numéro – et même mon courriel – pour me demander d'acheter une pub pour faire fonctionner ton site, aujourd'hui, tu n’as pas su trouver le temps ni, me dis-tu, l’envie de m’appeler pour savoir ce qui s’était exactement passé… Non ! tu préfères colporter des rumeurs, des « on-dit » qui attentent gravement à ma personne, qui visent de facto mon équipe mais surtout qui ne reflètent pas LA VERITE… PM : Je préfère ne pas revenir sur ma demande d'achat de pub sur ladanse.com, 50 euros 1 fois en 5 ans, excuse moi d'avoir sollicité ton soutien au site ladanse.com. Rumeurs et "on-dit", donc les artistes concernés sont donc des colporteurs de rumeurs, "on-dit", mensonges...
 
ES : Il y a deux attitudes possibles dans la vie : suspecter ou faire confiance. PM : Pour ma part je préfère l'attitude "être digne de confiance", il y a des nuances à opérer entre tes 2 attitudes possibles "suspecter ou avoir confiance"...
 
ES : Il me semble que dans les moments assez compliqués que nous vivons où tout est sans arrêt remis en cause, il faille s’attaquer ensemble aux vrais ennemis et non pas tirer sur ses amis, sinon ses alliés… PM : Mais qui et où sont les "ennemis", les empêcheurs de changements nécessaires, les faiseurs et découvreurs d'artistes, les fuyants et invisibles aux débats contradictoires, à une construction plus coopérative de la culture...
 
ES : A tremper ainsi ta plume dans le fiel, tu auras mis en cause un directeur et son équipe qui depuis des années travaillent sans relâche à défendre les artistes... PM : Je trempe ma plume dans ce qui me semble être des postures et agissements peu dignes et louables.
 
ES : Sans doute auras-tu perdu un peu de crédibilité aux yeux de tes lecteurs... car j'ai bon espoir que les gens ne soient pas dupes... PM : Libre à chacun de se forger sa vérité et libre, sommes nous encore, d'exprimer son propre avis...
 
ES : Quel gâchis ! PM : Oui que de temps perdu à se voiler la face et de voir te réfugier dans l'attitude de l'opressé mis en cause... Pathétique.
 
ES : Avec ce qui se passe et se dit, je me faisais la réflexion que j'ai passé plus de temps à accompagner des artistes (1987 - 2003) soit 16 ans que d'être Directeur (cinq ans tout juste) et ce qui me plait c'est que j'apprends à diriger en essayant de me servir de ce que j'ai traversé lorsque j'étais "de l'autre côté" c'est à dire avec la responsabilité de la promotion des compagnies des artistes... Et contrairement à ce qui est dit - ayant été aussi plusieurs années dans un syndicat et l'ayant dirigé, le SYNDEAC - je suis non seulement pour le débat, la discussion mais dans l'intérêt de faire avancer au moins la vérité... Je suis toujours choqué, moi qui essaye de ne pas changer mon fusil d'épaule, de voir que ceux qui m'ont soutenu pendant que j'étais dans des compagnies, parce que je suis devenu Directeur, nous la joue "lutte des classes" et que forcément, maintenant que je suis "diffuseur" je suis un salop et je renie mes idées voire mes idéaux... C'est incompréhensible... Cela m'étonne toujours... PM : Je ne détaillerais pas ici mon parcours d'artiste chorégraphique interprète et de triblion éditeur et coopérateur de l'ART-trose, ladanse.com, AC PACA et TAC [danses]. Mais quant à ta citation de mon jeu sur "la lutte des classes", je joins un texte, contribution d'une amie très à propos : Contribution aux journées de réflexion fin août 2014 à Breil sur Roya d’Anne-Marie Chovelon

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