mercredi 12 septembre 2012

Deux festivals de danse dans le Pays Basque en septembre

   Le Temps d'Aimer la danse   Biarritz
Très belle et surprenante affiche, signée Denis Darzacq, pour un festival qui souhaite défendre la danse classique et néo-classique – et dont les photos orneront les murs de la ville – mais qui propose aussi de la danse contemporaine. 

   dantza Hirian   
Festival transfrontalier de danse en paysages urbains   GRATUIT  
« Pendant dix jours, 12 compagnies professionnelles investissent les rues de plusieurs localités (...) et sensibilisent le grand public à la danse contemporaine. Cet événement gratuit et itinérant invite les spectateurs à parcourir la ville en découvrant, entre autres, les chorégraphies des compagnies [de] Virginia García et Damian Muñoz (Barcelone), Maura Morales (Cuba), Manuel Rodríguez et Elías Aguirre (Madrid), Olga Clavel et Myriam Mariblanca (Barcelone), Kukai (Errenteria), Francesca Lettieri (Italie), Fernando Lima (Séville), et deux compagnies accueillies en résidence : celle de Josie Cáceres et Federica Folco (Saint-Sébastien), et Pierre-Johann Suc et Magali Pobel (Mimizan) »
Manuel Rodríguez et Elías Aguirre, Photo Omar Vieira sur Flickr. Source 


9 villes de part et d'autre de la frontière franco-espagnole, et pour la plupart le long de l'océan, et, du sud au nord : côté espagnol avec Saint-Sébastien, Errentaria, Irun, côté français avec Hendaye, Saint-Jean-de-Luz, le village d'Ascain dans les terres, Biarritz, Anglet et Bayonne. 
20 paysages urbains
12 heures de spectacles gratuits
12 compagnies de danse, 2 premières,  
3 master classes
3 cycles vidéo 
1 exposition de photos, à Irun
et un colloque

mardi 11 septembre 2012

9° édition de Danse l'Afrique Danse ! à Johannes-bourg : On nous écrit

Quelques heures après la publication de notre article consacré à la 9° édition de Danse l'Afrique Danse ! à Johannesbourg (ici) nous avons reçu un courriel de Samir Mellah, de l'Institut Français, organisme du Ministère des affaires étrangères qui diffuse la culture française à l'étranger et qui est l'origine de la manifestation. Nous le publions volontiers. 

   LE COURRIEL                       29 août 2012, 19h21

Bonjour Fabien,

Vous avez récemment publié un article sur la prochaine biennale "Danse l'Afrique danse ! " qui se tiendra à Johannesbourg du 28 septembre au 7 octobre 2012.

Cette manifestation itinérante se déroulera en Afrique du Sud dans une optique d'échange culturel et de promotion de la scène chorégraphique africaine.

La tenue d'un tel événement à Johannesbourg a été facilitée par les Saisons croisées France - Afrique du Sud 2012 & 2013 (années d'échanges culturels entre les deux pays).

Ce n'est pas dans un cadre péjoratif que nous souhaitons mettre en avant cette collaboration inter-culturelle.

Par conséquent, nous ne considérons pas essentiel que vous mentionniez la dangerosité de Johannesbourg à travers votre article.

Le but n'est pas de souligner l'aspect "sécurité" de la ville qui, je vous l'accorde, n'est pas "exceptionnel" selon les médias.

Bonne soirée, 

Cordialement,

Samir MELLAH
Département des Echanges et Coopérations Artistiques
Programme Afrique et Caraïbe en créations
Institut Français - Paris


   LA RÉPONSE D'ESPACES MAGNÉTIQUES    

Par cet article, nous souhaitons annoncer un événement que nous jugeons important. La longueur de l'article, et les nombreuses photos couleur, étant là pour en indiquer la teneur et pourquoi pas la force. 

Nous ne voulons pas être « péjoratif », comme vous l'écrivez, vis-à-vis de cette manifestation. C'était très clair, nous semblait-il.

Espaces Magnétiques n'est ni un office du tourisme, ni une annexe de l'Institut français et ne produit pas de publireportage. Il nous est arrivé de demander un appui à un consulat français, qui n'a jamais cherché, en échange, à contrôler nos écrits. 

Nous avons indiqué un élément du contexte local. Mais le contexte c'est le contexte, et l'événement l'événement. On pourrait certes comparer le taux d'homicides à Johannesbourg avec ceux de New York, Los Angeles ou Rio (cf. le tableau, par pays, ici).   

À vrai dire nous avons songé un temps faire état de l'agression récente d'un couple de lesbiennes à Johannesburg par les vigiles d'un centre commercial, dont rendait compte Patricia Huon pour Têtu.com :  « Les attaques sur les homos semblent devenir une mode en Afrique du Sud, déplore Mpho Nefuri [du Forum for the Empowerment of Women, une association pour la défense des droits des femmes]. On voit les agressions, les viols et les meurtres se multiplier, tandis qu’un sentiment d’impunité règne. Moins de 10% des plaintes aboutissent à une condamnation, souvent par manque de preuves ou parce que l’agresseur n’est pas identifié. Ici, nous connaissons les auteurs des coups et il faut que cette affaire soit portée devant la justice. Pour la dignité de la victime et pour sensibiliser l’opinion publique à ce que vivent les lesbiennes. » (Source : ici)

Le Musée du Quai Branly à Paris présente en octobre Le lac des cygnes, de la Sud-Africaine Dada Masilo. Le texte de présentation est assez explicite : « Avec une compagnie de treize danseuses et danseurs africains, la chorégraphe sud-africaine Dada Masilo revisite ce grand classique de la danse occidentale qu’elle s’approprie avec ses thèmes, la musique de Tchaïkovski, ses tutus et ses pointes et qu’elle « sud-africanise », en lui donnant un nouveau souffle et une nouvelle vie. Elle y croise en particulier la question des sexes et des genres, et celle de l’homophobie dans un pays ravagé par le sida
 ».  (Source : ici

Le site du Ministère des Affaires étrangères Français donne des conseils très explicites de très grande prudence aux voyageurs qui souhaitent se rendre en Afrique du sud (ici). Pour Johannesburg on peut lire : 

« – A Johannesbourg, éviter autant que faire se peut les quartiers de Hillbrow, Berea et Yeoville où les agressions sont fréquentes, notamment en raison du trafic de stupéfiants.
 Etre sur ses gardes dans le centre-ville et éviter ce quartier (sauf le secteur de Newton) dès la nuit et durant les fins de semaines.
– Eviter de séjourner dans le quartier de la gare routière située dans le centre ville de Johannesburg (CBD). De nombreuses agressions y ont eu lieu récemment, notamment dans le quartier de "Park Station". » 

Nous aurions pu aussi faire état de la situation à la mine de Marikana cette année, qui se trouve à 70 km au nord ouest de Johannesbourg : « Dix hommes, dont deux policiers et deux gardes de sécurité, ont été tués lors d'affrontements intersyndicaux entre le 10 et le 12 août, puis 34 mineurs grévistes ont péri lorsque la police a ouvert le feu sur une foule de manifestants, le 16 août. » (Source : ici) On compte aussi 78 blessés et 259 arrestations. (Source : ici)

Vous estimez que cela n'est pas « essentiel ». Nous voulons simplement être réaliste.  


On peut objecter que Johannesburg, ce n'est pas que cela. En effet, et évidemment. Nous ne connaissons pas cette ville. Nous sommes prêt à y aller voir.  

Nous espérons que vous comprenez mieux notre démarche.

Cordialement.  

Fabien Rivière
Espaces Magnétiques
Fondateur - Directeur

lundi 10 septembre 2012

Libération : Casse-toi riche con ! (Bernard Arnault)

  Une de Libération du lundi 10 septembre 2012  

Bernard Arnault porte plainte contre Libération après sa Une choc, non signé, AFP, 10 septembre 2012. ICI

Bernard Arnault aurait choisi Uccle pour échapper à la politique fiscale de la France, non signé, rtbf.be [radio télévion belge francophone], 10 septembre 2012. ICI


Pour les héritiers de Bernard Arnault, devenir belge, c'est pas du luxe, Jérôme Canard, Le Canard Enchaîné, 12 septembre 2012, page 3 (+ Amnésie fiscale + Bénédiction socialiste; consulter aussi page 8). Site (le Canard Enchaîné ne publie pas ses articles sur son site) 

Lourdes pertes publicitaires pour "Libération" après sa Une sur Bernard Arnault, Xavier Ternisien, Le Monde Économie,13 septembre 2012. ICI

Document  : c'est en Belgique qu'Arnault prépare son décès, Pascal Riché, Rue89 Eco, 13 septembre 2012. ICI

  « S'il y a insulte, n'est-ce pas de la part de Bernard Arnault ? »,   
▼    Sylvain Bourmeau, directeur adjoint de la rédaction de Libération  
   Une de Libération du  mardi 11 septembre 2012