samedi 8 novembre 2014

Photographie - Spectacle vivant - Aurore Valade SITUATIONS

L'Office National de Diffusion Artistique (Onda) passe régulièrement commande de séries photographiques à de jeunes artistes en leur proposant de poser leur regard sur le spectacle vivant.
Ci-dessus, SITUATIONS est une série réalisée en 2014 par Aurore Valade. Nous avons sélectionné, du haut vers la bas, les chorégraphes Faustin Linyekula, Claudia Triozzi et Vincent Dupont, et la circassienne Phia Ménard. Site

jeudi 6 novembre 2014

Appel d’artistes européens. Pour la culture, contre la xénophobie

La nomination du Hongrois Tibor Navracsics comme Commissaire à l’Éducation, à la Culture, à la Jeunesse et aux Sports de la Commission Européenne est contestée  

Des chorégraphes ont signé cet appel : Jérôme Bel, Boris Charmatz, Anne Teresa De Keersmaeker, Alain Platel et Sasha Waltz.

Le visage européen de la culture s’est paré de traits xénophobes avec la nomination de Tibor Navracsics, commissaire à l’Éducation, à la Culture, à  la Jeunesse et aux Sports  (2014-2019) [site]. En approuvant, le 22 octobre, la composition du nouveau collège de la Commission [site], la majorité des eurodéputés a décidé que l’ancien chef de cabinet, ministre de la Justice, puis des affaires étrangères de Viktor Orban, premier ministre hongrois à la politique liberticide, serait en charge de ces questions.

Sous la houlette de Bernard Foccroulle, directeur du Festival d’Aix-en-Provence, une trentaine d’artistes européens avaient, en vue d’alerter les votants, fait part le 20 octobre, à Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, de leur désaccord tout en réclamant une nouvelle impulsion de la politique culturelle européenne. Nous publions leur appel. > APPEL À LIRE ICI  

PAR ALLEURS 
L’EU confie la culture à un commissaire indigne, Par Emmanuel Leclercq (Avocat au Barreau de Paris, professeur associé à l'Université de Rouen), Le Monde, 3 novembre 2014. ICI 

Vers la fin des Directions Régionales des Affaires Culturelles (DRAC)

La question peut sembler technique et n'intéresser que les spécialistes. Et pourtant, l'enjeu est politique. Les Directions Régionales des Affaires Culturelles (DRAC) sont le bras de l'État dans les régions. Historiquement, on a parlé d'abord de Comité régional des Affaires culturelles (CRAC) en 1963. Puis de DRAC en 1969. Elles sont généralisées en 1977. Leurs rôles est de « mieux assurer la présence de la politique culturelle de l'État sur l'ensemble du territoire national. Elles ont également participé à sensibiliser les collectivités locales [à cette question] et joué un rôle d'expertise et de conseil auprès des élus et des acteurs culturels. » (source : wikipedia)

Elles sont aujourd'hui menacées de disparition. Ce qu'explique un article récent dont nous publions un extrait ci-dessous.
Fabien Rivière
La mort annoncée des DRACs 
par Julie Charmoillaux, Mediapart, 28 octobre 2014 
La réforme territoriale en cours est complémentaire des différents textes et processus de refonte de l’Etat (RGPP, REATE, MAP, etc…). Les textes successifs votés depuis une trentaine d'années sont structurés par les mêmes objectifs : remodeler les missions de l'administration autour de fonctions de pilotage des politiques publiques et de contrôle, en abandonnant un grand nombre de missions en les transférant aux collectivités territoriales ou en les externalisant vers des établissements publics ou le secteur privé, quand elles ne sont pas abandonnées.

Pour le ministère de la Culture par exemple, l'archéologie préventive a été privatisée en 2003, l'Inventaire Général a été transféré aux Régions en 2004 (nous reviendrons sur ces deux points lors de prochains billets)

Pour nous, qui travaillons en DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles), un nouveau volet s'ouvre avec l'acte III de la décentralisation et c'est probablement le dernier, car après nous serons morts. > SUITE 

dimanche 2 novembre 2014