samedi 13 juillet 2013

Festival d'Avignon - In : La parole de Lazare

THÉÂTRE L'auteur et metteur en scène Français Lazare, interrogé par Jean-François Perrier, présentait le 13 juillet sa création Au pied du mur sans porte en savoir +, qui sera jouée du 15 au 18 juillet à la Tinel de la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon. Le texte est publié aux éditions Voix navigables facebook et Les solitaires intempestifs ici.

Bande-annonce de Au pied du mur sans  porte

vendredi 12 juillet 2013

« HARANGUE AVIGNON 2013 »

Nous publions, pour information, le texte – à l'initiative d'organisations syndicales – lu le 6 juillet 2013 sur le plateau de la Cour d'honneur du Palais des Papes juste avant la première de Par les villages de Stanislas Nordey dans le cadre du Festival d'Avignon - In.
Cour d'honneur du Palais des Papes, Avignon, 2011, Photo Christophe Raynaud de Lage - Festival d'Avignon 


Juillet 2013… 

En Juillet 2012, nous avions décidé de ne pas intervenir durant les festivals. De nouveaux temps s’ouvraient, le mauvais rêve semblait appartenir au passé.  Les artistes et les acteurs du champ culturel voulaient  se fier aux promesses du Président en faveur de l’art et la culture. 

Un an plus tard, nous sommes obligés de revenir devant vous, pour des raisons nouvelles, et en partie hélas les mêmes – tant l’emprise de l’économie libérale influence les mieux intentionnés de nos dirigeants. Les promesses sont parties en fumée.  

Le budget de la Culture a subi cette année une baisse record, qui ne se dément pas dans le projet de budget 2014. Loin du rêve du 1% pour la Culture, nous en sommes à 0,7%. Et des esprits malins soufflent à l’oreille du pouvoir que le 0,4% d’avant 1981 permettait bien, somme toute, une politique culturelle.

Notre Ministre et son équipe se sont battus, ils ont obtenu de maintenir les centres de création le nez au-dessus de l’eau. Mais les Théâtres Nationaux et les opéras manquent à l’appel, alors qu’ils sont aussi étranglés que les autres. Et qui mieux est : l’essentielle et tant vantée politique d’éducation artistique reste en rade une nouvelle fois. La loi d’orientation sur la Création, dont les réformes sont attendues de tous, a été reportée d’une année. Aucun chapitre Culture ne figure dans la nouvelle loi de Décentralisation, ouvrant ainsi la porte à un désengagement des Collectivités Territoriales, assaillies par d’autres obligations ... Et nous continuons de demander une réforme favorable du régime spécifique d'assurance chômage des artistes et techniciens.  

De tous côtés, notre situation est à nouveau précarisée, exaspérante, au bord de la paralysie. 

Mais que l’opposition ne se rengorge pas pour autant. Durant ses dix dernières années de gouvernement, nous avons dû batailler, mois après mois, pour ne pas laisser livrer cette politique culturelle aux appétits privés, pour obtenir des sauvetages in extremis. Dans le même temps, sourdement, discrètement, nos financements n’ont pas suivi l’inflation, perdant ainsi d’année en année des possibilités de projets d’artistes. 

Une coïncidence historique permet aujourd’hui de renouveler les directeurs d’une part importante des Centres Dramatiques Nationaux, et donc de lancer une nouvelle génération dans la poursuite de notre histoire théâtrale. Les condamnera-t-on à la pénible gestion quotidienne d’une économie à peine plus favorable que leur misère antérieure ? Ou leur permettra-t-on d’ajouter une page à l’histoire créatrice du Théâtre ? Le monde dirigeant anticipera-t-il enfin les prochaines étapes d’une politique de l’Art et de la Culture dans notre société ? Nous défendons bien sûr notre Art, nos Arts puisqu’aujourd’hui ils se mêlent volontiers. Nous travaillons à être le cœur vivant d’une autre façon de penser le monde, le contrepoids vital face à l’hégémonie destructrice du libéralisme et de la soumission. Mais si cette nécessité fait toute notre vie, elle fait aussi la vôtre. Sans vous, quel sens aurions-nous ? 

Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre, si vous étiez ce soir parmi nous pour inaugurer cette fête de l’esprit, nous saurions que vous êtes avec nous sur le même bateau. Pouvons-nous en être certains ? Que nous direz-vous dans les temps qui viennent pour nous montrer que nous ne sommes pas simplement des dossiers ? 

Pour toutes ces raisons, nous vous convions, à l’appel de la CGT Spectacle et du SYNDEAC, de PROFEDIM (musique) et du Cipac (Arts plastiques), à une grande manifestation à Avignon le Samedi 13 Juillet à 11h30. 

Merci de votre écoute, bonne soirée, et très bon Festival. 

CGT Spectacles : « Politiques culturelles : les engagements pris doivent être tenus ! »

Nous publions, pour information, ce texte de la CGT Spectacles daté du 16 juin 2013. 

 *    *    * 
POLITIQUES CULTURELLES : LES ENGAGEMENTS PRIS DOIVENT ETRE TENUS !

MANIFESTATION À AVIGNON LE 13 JUILLET …

« La crise ne rend pas la culture moins nécessaire, elle la rend plus indispensable. La culture, ce n’est pas un luxe dont, en période de disette, il faudrait se débarrasser. La culture, c’est l’avenir, c’est le redressement, c’est l’instrument de l’émancipation et le moyen de faire une société pour tous ».

Cette déclaration n’est pas une  revendication de la Cgt : c’est l’engagement solennel du candidat  F. Hollande, à Nantes, en janvier 2012, devant des centaines de professionnels du spectacle vivant qui l’avaient alors applaudi. Engagement qu’il s’est empressé de renier une fois élu. 

Le ministère du Budget s'en est ouvertement et systématiquement pris aux crédits du ministère de la Culture et de la Communication. Il ponctionne les réserves des opérateurs de l’Etat, il siphonne les taxes payées par les professionnels aux Fonds de soutien qu’ils ont créés, il rackette les financements publics et il interdit aux collectivités territoriales de compenser les désengagements de l’Etat. Les crédits du ministère de la Culture, après les agressions répétées de N. Sarkozy (Révision Générale des Politiques Publiques, mandats de révision…), sont lourdement amputés par le gouvernement Ayrault. Pour en arriver à 0,68 % du budget de l’Etat : une première depuis 30 ans!

Le Président ne renie pas seulement ses promesses de campagne, il « oublie » aussi les priorités qu’il avait annoncées : « la jeunesse » et « l’éducation artistique et  culturelle », puisqu’il arbitre une Directive Nationale qui supprime toutes les bourses attribuées aux élèves les plus démunis des Conservatoires! La ligne budgétaire consacrée à la démocratisation culturelle est, quant à elle, sévèrement malmenée puisqu’elle subit des gels et des surgels (qui ne seront pas levés).

Après la « Culture pour chacun » de N. Sarkozy, la «Culture pour les riches» de F. Hollande? Nous avons eu ensemble la peau de la première, nous avons les moyens, ensemble,  de faire cesser la seconde.

Comment peut-on encore espérer qu’un ministère de la Culture, essoré et soumis, puisse élaborer les grandes lois d’orientation annoncées dont le pays a besoin ? La concertation n’a même pas commencé à cette date ! Comment peut-on croire qu'il assumera ses responsabilités lors des négociations des annexes 8 et 10 en faisant des 27 recommandations de la mission parlementaire sa feuille de route ?

Ensemble, nous affirmons aujourd'hui avec force «que l’austérité ne peut pas être aveugle. Un pays attractif, dynamique, enthousiaste, a plus de chance de rembourser sa dette qu’un pays que la vie a subrepticement quitté» (F. Hollande, Nantes janvier 2012). Pouvons-nous tolérer que tout ce dont N. Sarkozy rêvait, soit mis en œuvre aujourd’hui?

La Cgt invite les artistes, les techniciens, les salariés administratifs à venir nombreux manifester leur refus du mensonge et des reniements et à exiger que le changement en pire que nous vivons depuis un an cesse et reparte dans le bon sens : le vrai changement, c’est maintenant!

RDV A AVIGNON LE 13 JUILLET 2013 À 11H30 (rue de la République au niveau du Bureau de Tourisme, côté gare). Soyons nombreux à réaffirmer :

 « LE SPECTACLE VIVANT VEUT VIVRE! LES ENGAGEMENTS PRIS DOIVENT ÊTRE TENUS »

Paris,  le 18/06/2013

mercredi 10 juillet 2013

Festival d'Avignon In : rencontres avec les artistes

DANSE - Avec Faustin Linyekula - Christian Rizzo - Qudus Onikeku - Sujets à Vifs Programme A avec Daniel Larrieu Mamela Nyamza et Fanisma Yisa + Programme B Vincent Dissez et Pauline Simon - DeLaVallet Bidiefono - Sujets à Vifs Programme C avec Daniel Larrieu Pierre Rigal Hassan Razak [et Pierre Cartonnet] + Sébastien Le Guen [Jérôme Hoffmann] et Dgiz - Anne Teresa De Keersmaeker et Boris Charmatz - Jérôme Bel.

Jérôme Bel
(de haut en bas : les 17/07/2013, 7/12/12 au CDC Les Hivernales et 7/12/2012)

Jean-Luc Godard, adieu au langage (bande-annonce)

Mariages de couples de même sexe : elles ont 88 et 70 ans, ils ont 63 ans

« Âgées de 88 et 70 ans, Monique et Geneviève se sont dit oui samedi après-midi devant le maire de Cahors, après 43 ans de vie commune et de bonheur militant. » Photo DR
On doit lire l'article rédigé par l'AFP, 8 juillet 2013. ICI 

Capture d'écran de l'article paru dans Le Parisien, par Espaces Magnétiques
Article de Cindy Belhomme, publié par Le Parisien, 6 juillet 2013. ICI 

dimanche 7 juillet 2013

Changer (de genre)

Monique Bernard Sansonnens, Photo Yann Mingard

Le courage d'être soi, Isabelle Kottelat, Migros Magazine [prononcer "migro"], Suisse, 1er octobre 2012. ICI  

Précision : Monique réside à Estavayer-le-Lac, une commune du canton de Fribourg en Suisse – qui comptait 4.846 habitant/e/s fin 2008 – située sur la rive du lac de Neuchâtel, au Sud-Est.  

Carolyn Carlson et Marie-Agnès Gillot parlent de Signes

Du 3 au 15 juillet à l'Opéra Bastille. Créé en 1997 avec le peintre Olivier Debré. En savoir +