samedi 14 mars 2015

Sirus F Gahan, Skateboarding in Palestine



NOWNESS Shorts: 

Skateboarding in Palestine

Journey to the Middle East with the inspirational SkatePal team

Over the past two years SkatePal, a Scotland-based charity, has built three parks across Palestine to help nurture a local skate community by teaching young kids the joy of skateboarding. Photographer and filmmaker Sirus F Gahan traveled to Gaza with fellow skaters and volunteers Luke Murphy, Martin O’Grady, Harry Gerrard and Sam Dearden to document SkatePal’s admirable work.
“As far as I have heard they were the first skaters in the country”
"We only met a handful of skaters on our first trip and they had just started skating about six months before," says Charlie Davis, who founded the charity after volunteering as a teacher in Jenin, in the northern West Bank, and later this year will build a skatepark in Asira ash-Shamaliya. "As far as I have seen and heard they were the first skaters in the country. Probably the most important part of what SkatePal does is publicize the skating scene in Palestine, so that people hear about it and go across to check it out."
What inspires you about SkatePal?
Sirus F Gahan: The idea of it being a completely new ground in Palestine really excited me. Being able to help bring over an activity to a troubled land, which has transformed and directed the lives of so many people that I know, then seeing the effect it has over there.

How were the reactions to you shooting a skate film in Palestine?
SFG: The actual act of skating is made so much easier by the fact that almost everyone you come across is super hyped on seeing you fly around on a piece of wood with wheels. The people are very kind and hospitable, so you'll often be offered food, water or sweet coffee whilst sessioning outside somebody's house. Pretty unimaginable concept in the Western skate world.

What were the skate spots like?
SFG: There are incredible hills, with which the asphalt has been fairly well maintained, so hill bombing is a pretty non-stop activity. There are spots all over the place as long as you have the right eyes to see them.

Hommage - Disparition de Daevid Allen à 77 ans - Gong, How To Stay Alive + I Never Glid Before

vendredi 13 mars 2015

Appel à Financement participatif - Danse - Web série "Corps de la Ville" avec Ophélie Rehm, Freddy Houndekindo, Marlène Schwietzke, Hamid Ben Mahi









   TALENTS   
« Le Corps de la Ville est une web série dansée : Un nouvel épisode est mis en ligne tous les 1er du mois, depuis le 1er janvier.
 
Le principe de la série est simple : Un lieu dans la ville, un danseur, un film (de deux à quatre minutes).

Nous souhaitons, avec ce projet, traverser la France et l'Europe, à la rencontre de ses paysages urbains et de ses habitants.

Des chorégraphes venus d’horizon très différents répondent à l’appel du réalisateur Nicolas Habas et ont confirmés leur collaboration aux prochains épisodes de la saison : Kader Attou de la Cie Accrorap, Annick Charlot de la Cie Acte, Jean-Camille Goimard de la Cie ADDB, Jazmin Londono de la Cie Territoires partagés… 

Si ce projet vous touche, aidez nous à le faire connaître, diffusez les films, relayez notre campagne de crowdfunding !

Rendez-vous sur la page Touscoprod du projet :

D'avance merci !!! »

Appel à soutien de la Scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d'Oise : financement menacé

COMMUNIQUÉ

APPEL À SOUTIEN

La Scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d'Oise  est une institution de la décentralisation dramatique, issue de l’ère Malraux qui a initié un mouvement national  de soutien à des initiatives publiques pour promouvoir  dans des théâtres  l’art vivant et la culture contemporaine.

L’apostrophe bénéficie à ce titre d’un pluri financement  de la Communauté d’agglomération, du ministère de la Culture, du Conseil général du Val d’Oise et de la Région Ile de France qui lui permet de vous offrir une saison de spectacles français et étrangers parmi les meilleurs et de développer de fortes relations inscrites dans la durée entre les artistes et tous les publics de son territoire.

Près de soixante titres par an, 111 représentations en moyenne, 7 à 8 créations, de multiples actions en direction des jeunes et des scolaires, voilà le visage de la Scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise qui, avec une équipe de 30 professionnels, a reçu en 2014 plus de 40 000 spectateurs dont près de 10 000 au titre de l’action culturelle de proximité.

CETTE ACTION EST MENACÉE PAR DES BAISSES DE CRÉDITS

A la simple reconduction des subventions de fonctionnement de l’État et de la Région depuis dix ans vient aujourd’hui s’ajouter la menace d’une réduction  des dotations de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et du Conseil général du Val d’Oise pouvant faire perdre plus de 150 000 € à la structure sur l’exercice 2015.

C’est une atteinte grave au fonctionnement de l’institution qui devra réduire considérablement son calendrier en ne pouvant faire porter ses économies,  à ce stade, que sur les programmes artistiques ou l’équipe professionnelle.

C’est un mauvais signe et une atteinte à un lieu de vie essentiel au cœur de la cité qui assure un lien de citoyenneté, le partage de biens autres que matériels, un espace de rencontre des citoyens avec les œuvres de l’esprit, l’imagination et la réflexion !

Au moment où la manifestation nationale du 11 janvier, consécutive aux événements des 7 et 9 janvier 2015, est venu rappeler l’attachement des français à la liberté d’expression, à la laïcité, aux valeurs portées par la république, tous, citoyens, politiques, artistes, intellectuels ont dit et redit que c’est ici, dans ces lieux qui relaient l’action de l’école et du civisme que l’on peut le mieux lutter contre les préjugés, les racismes, le rejet des autres, en donnant des visions éclairées du réel et des possibles ! Où l’on peut saisir la force des textes et des images et recevoir le sens  des messages de tolérance et d’ouverture aux autres.

Si l’on sait que la réduction des dotations par l’État aux collectivités locales est invoquée pour justifier de telles mesures, leurs traductions à l’échelle du théâtre est démesurée !

La baisse de crédits envisagée représente peu pour les collectivités concernées, mais beaucoup pour l’institution. Moins de moyens, c’est moins d’aides à la création, moins de spectacles, des artistes et des techniciens sans projet donc sans salaires, c’est la perspective  d’un plan social au théâtre ! C’est la remise en cause de la feuille de route  donnée à l’institution qui ne peut plus dès lors  remplir la mission qui lui a été assignée.

En conséquence les signataires de ce courrier soutiennent l’action du directeur, du bureau du Conseil d’administration, du personnel de l’établissement et demandent aux Présidents de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et du Conseil général du Val d’Oise de surseoir aux mesures annoncées et de sanctuariser le budget de L’apostrophe sur les bases de 2014.
…et avec Laurent Terzieff, nous garderons bon espoir pour le théâtre…

Téléchargez l'appel à soutien à nous renvoyer signé


Jean Joël Le Chapelain
directeur

L'apostrophe scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d'Oise
BP 60307 95 027 CERGY-PONTOISE CEDEX
01 34 20 14 25 • www.lapostrophe.net

Avis d'audition pour le chorégraphe Iffra Dia

Iffra Dia est un excellent chorégraphe (nous avons publié L'art d'Iffra Dia fait du bien). 

jeudi 12 mars 2015

Radio France : Des Journalistes payés en tant qu'Intermittents du spectacle

Radio France: le psychodrame des Guignols
par Olivier Perriraz, Mediapart, 11 mars 2015

Cette pauv'Bichette de Pascale Clark n'a pas eu sa carte de presse renouvelée par la commission de la carte di'identité des journalistes professionnels. Elle est très fâchée et observe une sorte de grève du zèle. Du coup, fou de rage et pour défendre sa collègue de travail, Patrick Cohen a découpé sa carte à l'antenne. (...)

Apparemment [1], les raisons invoquées par les membres élu(e)s et syndicalistes de la commission relèvent du fait, qu'ils évoquent un sérieux doute sur la qualité journalistique du travail de la chroniqueuse, mais également du fait qu'elle soit rémunérée par Radio France en tant qu'intermittente du spectacle. > SUITE  

[1] « D'autre part, son statut d’intermittente du spectacle a également pesé dans la balance même si "on lui a donné pendant de nombreuses années malgré ce statut non journaliste", rappelle Bénédicte Wautelet [présidente de la commission de la carte de presse]. » (leJDD, 11 mars 2015, ICI)

mercredi 11 mars 2015

« Chercher le garçon » Exposition collective d'artistes hommes, au MAC/VAL, au sud de Paris

Installation photographique de Michel Journiac : Hommage à Freud, constat critique d’une mythologie travestie, 1972-1984. (Photo © Jean-Luc Lacroix, Musée de Grenoble, 2005. Collection Institut d’art contemporain, Villeurbanne)

Pierre Molinier, Luciano Castelli, 1975. (Photographie noir et blanc, ensemble de 4 photographies, 17,7 x 12,7 cm sans cadre (42 x 32 cm avec cadre). 
Collection Frac Aquitaine. Photo © Frédéric Delpech) 

« Pour le premier grand rendez-vous de la programmation de l’année de ses 10 ans, le MAC VAL – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne [sud de Paris] présente une exposition thématique pluridisciplinaire. 

Qu’est ce qui définit la masculinité aujourd’hui ? Et comment proposer des alternatives à la figure du mâle dominant dans la société patriarcale ? 

Pour répondre à ces questions, le commissaire Frank Lamy invite plus de cent artistes hommes, autant de pistes de réflexion autour des modèles culturels de la représentation masculine… de quoi faire tomber certaines idées reçues, aussi tenaces que fragiles. De l’acception de soi et des autres. »

        « Chercher le garçon » Exposition collective d'artistes hommes, MAC/VAL [Musée d'art contemporain du Val-de-Marne], Vitry-sur-Seine, Du 7 mars au 30 août 2015. Site 

PROGRAMMATION AUTOUR DE L'EXPOSITION : 
— Les visites fixes hebdomadaires, Gratuit avec le billet d'entrée du musée (La PVC : Parcours Visite des Collections, Tous les mercredis, 15h. La VIP : Visite Inattendue à Partager, Tous les samedis, 16h. La VVF : Visite à Voir en Famille, Tous les dimanches, 16h)
— « Boys don’t cry », Vendredi 10, samedi 11 et dimanche 12 avril (Gratuit)
— La Nuit européenne des musées Samedi 16 mai, 13 h - 23 h (Gratuit)
— « Un dur, un vrai, un tatoué », Dimanche 7 juin (Gratuit)
— « Je ne suis pas un héros », Dimanche 5 juillet (Gratuit)

CATALOGUE D'EXPOSITION  
à paraître en mars 2015 
Chercher le garçon 
256 pages, 
150 reproductions, 
bilingue français-anglais, 
13 x 19,5 cm, 25€. 
Textes de Raewyn Connell, Fabienne Dumont, 
Alexia Fabre, Éric Fassin, Jean-Yves Jouannais, 
Frank Lamy, Giovanna Zapperi…


Neil Megson naît en 1950 à Manchester. En 1965, il se nomme Genesis P-Orridge. Il le devient légalement en 1971. En 1993, il rencontre à New York celle qui deviendra sa seconde femme, Lady Jaye, née Jacqueline Breyer. Ils subissent tous deux des opérations de chirurgie plastique dans le but de devenir physiquement semblables. « L'idée n'est pas d'être jumeaux mais d'être deux parties d'un nouvel être », un être "pandrogyne" (pandrogynous) qui s'appellerait Genesis Breyer P-Orridge. Genesis a notamment reçu des implants mammaires et a commencé à parler de lui même en utilisant le pronom anglais "she". Le 11 octobre 2007, Genesis Breyer P-Orridge annonce le décès inattendu de Lady Jaye Breyer P-Orridge. Lady Jaye est apparemment morte soudainement le 9 octobre d'une maladie cardiaque qui n'avait pas été diagnostiquée liée à son cancer de l'estomac. (source : wikipedia) 
 Genesis P-Orridge, capture d'écran Espaces Magnétiques

Coupes budgétaires de l'État : le cas de Tremblay

Le Théâtre Louis Aragon de Tremblay-en-France est situé à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Paris (voir la zone en rouge du plan à droite). Dans une ville de Seine-Saint-Denis de plus de 34.000 habitants dont une partie du territoire comprend les installations de l'Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle. 

Samedi dernier, la directrice du Théâtre a pris la parole en début de soirée pour s'inquiéter du financement de la culture dans le département et pour le théâtre qu'elle dirige, distribuant un court texte que nous reproduisons ci-dessous. 

L'État va modifier le 1er janvier 2016 l'organisation territoriale et fon-dre Tremblay-en-France dans un en-semble beaucoup plus vaste dont on sait peu de choses. Ce qui est sûr, écrit le maire dans un éditorial paru dans le mensuel de la ville, TMagazine (février 2015, n°167, ici), c'est que « pour financer le pacte de stabilité (40 milliards d'euros), le gouvernement a décidé de couper les vivres aux collectivités territoriales en leur retirant leur dotation d'ici 2017 (28 milliards d'euros) » (page 3). Pour Tremblay-en-France cela signifie des baisses de dotations : de 2,5 millions d'euros en 2015, 4,6 millions en 2016 et 7,8 millions en 2017 (plus 1 million cumulé depuis 2013). Soit un total de 16 millions (15,9 millions pour être précis) (page 10). Une  « carte-pétition » a été envoyée aux habitants, à retourner à la mairie. 

Dans ce contexte le financement de la Culture par les collectivités locales est clairement menacé, ici, et un peu partout en France. 
Fabien Rivière 
  
Couverture du mensuel municipal de Tremblay-en-France, février 2015

Ci-dessous, texte distribué aux spectateurs du Théâtre Louis Aragon 
de Tremblay-en-France samedi dernier

TOUT LE MONDE A DROIT 
À LA CULTURE
Le 1er janvier 2016, la réforme territoriale intégrera nos villes et nos intercommunalités dans la Métropole du Grand Paris et supprimera la Communauté d’agglomération « Terres de France » réunissant Sevran, Tremblay et Villepinte. À la place, nos villes seront intégrées dans un Conseil de Territoire, de 300 000 à 400 000 habitants dont aujourd’hui nous ignorons encore le périmètre et les compétences.

Ceci s’opère dans l’opacité la plus totale, sur fond de baisse drastique des dotations de l’Etat aux communes menaçant directement l’ensemble des services publics de nos villes. Aujourd’hui, il est plus que vital d’être présents au plus près des habitants, pourtant ce désengagement de l’Etat concerne les théâtres publics comme le Théâtre Louis Aragon.

Le Grand Paris, les grands équipements à rayonnement métropolitain, comme la Philharmonie de Paris, c’est formidable, mais pour autant l’Etat ne doit pas renoncer à son devoir d’égalité sur l’ensemble du territoire national et nier le droit aux habitants des territoires les plus fragiles l’accès à une offre artistique, culturelle, sportive, associative de qualité et au plus proche de chez eux.

Si vous souhaitez avec nous signifier à l’Etat que des habitants vivent ici et aspirent à une qualité de vie, vous pouvez, nous accompagner dans cette démarche, laissez nous un petit message ou même une simple signature pour faire savoir l’importance de ce qui se vit et se partage ici, autour du projet du Théâtre Louis Aragon.

mardi 10 mars 2015

La performance artistique se collectionne-t-elle ?

Le Figaro, 10 mars 2015. 
      Basées sur l'éphémère, les performances sont pourtant considérées comme des œuvres à part entière. Hors les pièces préparatoires (dessins, maquettes), la trace du happening se référence et se vend.         

Tirs de Niki de Saint Phalle, 1961.

Comment garder, acheter, exposer, soit faire renaître l'éphémère? Voilà un tour de magie qui prend de l'ampleur à l'heure où la performance devient un classique, pour ne pas dire une mode, voire un bien consommable. «La performance est un art incarné, donc immatériel par essence. La photo ou le film en constituent souvent les traces ou les empreintes. Ces images sont vendues par les galeristes comme des œuvres à part entière, explique Guillaume Piens, commissaire général de Art Paris Art Fair, dont l'édition 2015 se tiendra du 26 au 29 mars au Grand Palais. Il y a tout un débat pour savoir si l'on doit considérer ces images comme de l'art ou du document. Ce sont de vraies œuvres, car les photos de performances, réalisées avec la complicité du créateur, sont porteuses de la vérité de son geste.»  > SUITE

dimanche 8 mars 2015

ART KILLS ARTISTS


Dans le cas de la danse, c'est tellement vrai (et pas seulement les artistes), pris dans un système qui les broie (mais pas seulement; étrange dialectique entre illusion et auto-illusion).