mercredi 1 juin 2016

Cinéma - Un très bon film au titre étrange : "Mr Gaga, sur les pas d'Ohad Naharin"

EXTRAIT (le début du film)

 . 
Avant toute chose, commençons par le principal : pratiquement tout est bon dans le film Mr Gaga, sur les pas d'Ohad Naharin, sauf son titre. 'Gaga' ne réfère pas à la Lady bien connue, mais à une méthode inventée par Ohad Naharin après une blessure, pour se rétablir. On nous affirme qu'elle est efficace, sans jamais nous montrer pratiquement en quoi elle consiste. Elle est présente jusqu'au titre, ce qui est un peu too much, puisqu'elle n'est pas le cœur du projet artistique du chorégraphe Israélien. Et d'ailleurs, s'il soit y avoir un DVD dans quelques mois, il serait bon que son réalisateur Tomer Heymann comble ce vide maladroit. 

Cela dit revenons à l'essentiel : la qualité de ce documentaire fouillé, travail au long court de huit ans, qui mêle avec bonheur la création en train de se faire aujourd'hui et archives

À l'origine (si l'on veut) il y a Ohad Naharin enfant, dans un kibboutz, s'amusant nu avec ses camarades, dans une ferme entourée d'animaux. Puis se construisant entre une mère joyeuse et un père sombre. Et ce frère. La période New Yorkaise, et le retour au pays. 

En 1998, Israël fête ses 50 ans. Naharin participe à la célébration. Mais les choses ne vont pas se passer comme prévu. Un chorégraphe qui déclare soudain : « Ce pays [Israël] est infesté de racistes, de brutes et d'ignorants ».
Fabien Rivière

BANDE-ANNONCE qui manque un peu de sobriété

Intermittents - Samuel Churin : Mobilisons-nous, rien n’est perdu

Mobilisons-nous, rien n’est perdu 
 (publié le 1er juin)

Lundi 30 mai se sont réunies les 8 confédérations lors d’une réunion au Medef sur l’assurance chômage en général et sur les intermittents en particulier. Ce sont ces organisations qui régulièrement décident de nos vies sur l’assurance chômage comme sur la sécurité sociale. Pour rappel ces 8 confédérations sont composées du MEDEF, UPA et CGPME (employeurs) et CGT, FO, CFDT, CFTC, CGC (salariés). Pour rappel aussi le Medef a un droit de véto sur tous ces accords puisque sa signature est obligatoire. 

Toute la question était de savoir si les confédérations allaient valider l’accord du 28 avril signé à l’unanimité par les syndicats du secteur (Cf mon texte « 13 ans »). Le chiffrage à 90 millions d’euros était considéré comme acceptable et l’accord devait être intégré sans en modifier une ligne. 

Voilà ce qui s’est passé : la CFDT a démonté point par point l’accord, à commencer par les droits liés aux congés maternité les déclarant juridiquement illégaux. Pour info, une grande partie de ces droits sont déjà dans la présente convention, les arguties juridiques de la CFDT ne tiennent donc pas. 

De manière générale les 3 syndicats CFDT, CFTC, et CGC ont refusé l’accord en déjugeant de fait la signature de leurs propres syndicats professionnels (CFDT spectacle, CFTC spectacle et CGC spectacle).

Au fond peu importe les détails. Tout cela est une preuve supplémentaire que le dialogue social n’existe pas. Que ce paritarisme là (appelé ainsi parce que composé d’employeurs et de salariés) est pourri. Que cela fait bien trop longtemps que nous subissons les conséquences de cette mafia. Qu’il faut relire le « discours sur la servitude volontaire » pour bien comprendre le rôle que joue la CFDT pour le MEDEF, la CFTC pour la CFDT, etc etc … Et quand la CGT essaye de faire des contre-propositions, elle n’est jamais entendue.

Cette mafia est très loin de défendre les premiers concernés, elle ne s’en préoccupe pas. Elle sert ses intérêts faits de tactiques politiques et d’idéologies, faits d’enveloppes sous le manteau quand Denis Gautier Sauvagnac (négociateur pour le Medef lors de l’accord de 2003) avait pour mission de « fluidifier le dialogue social ». Oui ce sont des faits, à tel point que ce mafieux aux valises bien remplies a été condamné à de la prison pour cela. 

Cependant, nous n’avons pas à nous décourager. 

Et comme je l’écrivais dans un précédent texte nous allons nous battre comme des lions. Il est hors de question que le MEDEF/CFDT nous confisque notre victoire. 

Que faire ?

La prochaine et dernière date de négos est le [jeudi] 16 juin. 

Tout d’abord, rappeler que l’accord du 28 avril a été signé par nos employeurs. C’est aussi le leur ! Ainsi, il est grand temps qu’ils nous aident concrètement dans notre combat, et pas seulement par de jolis discours. 

Quant à nous, nous devons d’abord nous réunir massivement partout. Le nombre de participants à une AG est déjà une action. Il est le signe que nous ne les laisserons pas mettre à la poubelle le fruit d’années de travail et de lutte. Nous déciderons ensuite collectivement des actions à mener.

Nous recevons beaucoup de mercis. Le moment n’est pas aux mercis mais à participer à la défense de nos droits. Relayons les appels à rassemblements et participons activement à la lutte.

Nous exigeons que l’accord du 28 avril signé à l’unanimité soit respecté dans son intégralité et appliqué au 1er juillet 2016.

Nous exigeons que l’état refuse de céder au chantage du Medef/CFDT et ne finance pas cet accord. Cette sortie partielle de la solidarité interprofessionnelle serait une bombe à retardement.

Nous exigeons que l’ensemble des chômeurs à activités réduites puissent bénéficier de droits adaptés à la discontinuité. Pas de droit au travail sans droit au chômage.

A Paris Lundi 6 juin à 19 h AG dans un lieu pas encore trouvé, nous attendons qu’un grand théâtre nous ouvre ses portes. 

Soyons très nombreux, ne les laissons pas décider de nos vies.

Nous n’avons pas encore gagné, mais nous sommes loin d’avoir perdu.

mardi 31 mai 2016

Partenariat de William Forsythe avec le Boston Ballet


William Forsythe en 2009 (interviewé par dancetechtv), 
Capture d'écran Espaces Magnétiques

C'est une information importante, mais qui n'a pas eu d'écho en France : un « partenariat » (« partnership ») de cinq ans entre le chorégraphe William Forsythe et le Boston Ballet a été annoncé via un communiqué de ce dernier publié le 4 mai. 

On pouvait se demander ce qu'allait devenir l'autre génie New Yorkais, avec Merce Cunningham, après la fin de sa propre troupe. La Forsythe Company a fermé ses portes fin juin 2015, le chorégraphe n'en pouvant plus du rythme de production exigé et de la lourdeur de la charge de direction. Travaillant entre Francfort et Dresde, en Allemagne, la structure a trouvé un repreneur si l'on peut dire avec Jacopo Godani, qui s'est séparé cependant de tous les danseurs, conservant l'administration et les techniciens, et, surtout, le budget alloué par les collectivités locales (ville de Dresde et Land de Saxe, ville de Francfort et Land de Hesse), changeant de nom pour désormais devenir la Dresden Frankfurt Dance Company. Une pièce du répertoire de Forsythe est présentée chaque année. 

En 2015, William Forsythe est nommé Chorégraphe associé au Ballet de l’Opéra de Paris et directeur artistique de l’Académie chorégraphique, à l'invitation du Directeur de la danse du Ballet de l'Opéra de Paris, Benjamin Millepied. Avec la démission surprise de ce dernier le 4 février dernier, il a choisi de partir avec lui. 

Le Boston Ballet, compagnie fondée en 1963, a déjà présenté un certain nombre de pièces de William Forsythe : Love Songs 1979 en 1989. Et depuis 2002, sous l'actuelle direction de Mikko Nissinen quatre ajouts avec In the Middle, Somewhat Elevated 1987 (2002, 2005), The Vile Parody of Address 1988 (2008), The Second Detail 1991 (2011, 2012, 2014), et The Vertiginous Thrill of Exactitude 1996 (2015, 2016), dont on remarquera qu'ils respectent l'ordre chronologique des créations.

Dans le cadre de ce « partenariat », le Boston Ballet ajoutera une nouvelle pièce de Forsythe à son répertoire chaque année, en plus de présenter les œuvres qui sont déjà dans le répertoire. Le programme débutera par la reprise d'Artifact, du 23 février au 5 mars 2017, une pièce de 1984 créée pour le Ballet de Francfort. C'est un ballet en 4 actes pour 30 danseurs. En février 2017 un Focus on Forsythe est prévu, avec sa présence. Le New York Times explique qu'une nouvelle création de William Forsythe était une possibilité. «Le soutien de Mikko du travail signifie que les danseurs et moi peuvent approfondir notre relation merveilleuse et je vais avoir une nouvelle maison pour de nouvelles idées», a-t-il dit. (source : nytimes)

Forsythe est par ailleurs Conseiller artistique de l'Institut Chorégraphique de l'Université de Californie du Sud École de danse Glorya Kaufman, dont la construction des locaux flambants neufs a été achevée fin février 2016 pour un enseignement qui débutera à l'automne 2016 (notre article).
Fabien Rivière

lundi 30 mai 2016

Intermittents - Refus du MEDEF et de 3 syndicats (CFDT, CFTC/CFE et CGC) de valider l'accord du 28 avril et réaction du Premier Ministre

QUELQUES FAITS DU JOUR :

Ce lundi 30 mai 2016, les organisations interprofessionnelles se sont réunies pour étudier l'accord professionnel dans le domaine de l'assurance chômage, conclu unanimement, concernant les intermittents signé le 28 avril. 

Le MEDEF refuse de valider l'accord. Les syndicats CFDT/CFTC/CFE-CGC refusent aussi (nous publions leur argumentaire ci-dessous). 

Le représentant de la Cip-idf, Samuel Churin, publie un court texte tiré : La guerre est déclarée ! ICI

Le Premier Ministre rend public un communiqué de presse ce jour, que nous reproduisons ci-dessous, intitulé : Le Gouvernement s'engage aux côtés des partenaires sociaux pour la mise en œuvre rapide de l'accord du 28 avril 2016.  
Fabien Rivière
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Conclusion CFDT/CFTC/CFE-CGC sur l'accord professionnel relatif aux annexes 8 et 10 


Les 3 organisations déclarent que : 


- le comité d'experts, nonobstant la différence d'analyse avec l'Unedic, nonobstant le fait que toutes les mesures ne sont pas chiffrées, indique un chiffrage qui n'est pas le cadrage. 
- Plusieurs principes de l'accord de cadrage ne sont pas respectés : respecter le caractère assuranciel, ne pas aggraver l'écart avec les règles du régime général. 
- L'accord traite de sujets qui ne sont pas dans le champ de l'assurance chômage (maternité, affection longue durée).  
- un certain nombre de dispositifs méritent que  l'on vérifie leur validité juridique. 

Les négociateurs interprofessionnels prennent acte de l'accord professionnel. 
Ils constatent que cet accord ne peut être intégré en l'état à l'accord interprofessionnel et s'adressent à l'État afin qu'il dise, s'il souhaite l'entrée en vigueur de ce texte, dans quel cadre juridique. 
En tout état recause, l'État doit garantir le respect de la trajectoire financière figurant dans le document de cadrage. 



Service Communication
Hôtel de Matignon, le 30 mai 2016

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le Gouvernement s’engage aux côtés des partenaires sociaux pour la mise en œuvre rapide de l’accord du 28 avril 2016.

Le Premier ministre et la ministre de la Culture et de la Communication ont salué l’accord conclu unanimement par les partenaires sociaux du secteur du spectacle le 28 avril dernier qui a permis de poser de nouvelles bases pour les règles spécifiques d’indemnisation chômage des artistes et techniciens intermittents du spectacle. Cet accord concilie une meilleure prise en compte des spécificités des métiers du spectacle et la nécessité de consolider financièrement le régime d’assurance chômage.    
 
Les partenaires sociaux gestionnaires de l’assurance chômage ont tenu cet après-midi une nouvelle réunion de négociation sur la convention d’assurance chômage. Au cours de cette réunion, ils ont examiné l’accord du 28 avril dernier et l’avis du comité d’expertise créé par l’article 34 de la loi du 17 aout 2015 relative au dialogue social et à l’emploi.
 
Le Gouvernement prend acte de l’accueil qu’ils ont réservé à l’accord et des remarques qu’ils ont formulées. Il est attaché à la mise en œuvre dans de bonnes conditions du nouveau cadre législatif mis en place par la loi du 17 août 2015. Aussi, le Gouvernement exprime sa volonté de répondre à la demande des partenaires sociaux de travailler à la transposition de l’accord du 28 avril dernier dans la réglementation de l’assurance chômage.
 
Compte tenu des remarques formulées par le comité d’expertise et des questions soulevées par les partenaires sociaux sur certaines mesures de l’accord, il est prêt à prendre en charge au titre du fonds de professionnalisation et de solidarité, qui sera abondé à cet effet, certaines des mesures de l’accord. Il s’agit ainsi de permettre à l’accord d’atteindre les objectifs fixés au secteur par la lettre de cadrage du 24 mars 2016.
 
Par ailleurs, compte tenu de la nécessité de suivre régulièrement les conditions d’exécution de cet accord et de veiller au respect de sa trajectoire financière, au regard notamment des effets de comportement qui seront constatés, le Gouvernement propose aux partenaires sociaux de mettre en place un comité de suivi de l’accord associant l’ensemble des parties prenantes.  
 
Dans ces conditions, le Gouvernement engagera dans les prochains jours la préparation de la mise en œuvre de l’accord à compter du mois de juillet 2016, avec l’Unédic, Pôle emploi et les professionnels du spectacle.

Intermittents - Samuel Churin : La guerre est déclarée !

     Facebook de Samuel Churin ICI    
       lundi 30 mai 2016, 19h :      


La guerre est déclarée !

Je communiquerai plus longuement demain mais dans L'URGENCE :

Une négociation d'assurance chômage s'est tenue au MEDEF cet après-midi sous haute tension puisque Gattaz avait traité la CGT de "voyous" et de "terroristes" dans Le Monde. 

Les confédérations nous déclarent la guerre : la CFDT, CFTC et CGC déjugent les signatures de leurs propres fédérations spectacle en ne validant pas l'accord (pourtant signé à l'unanimité) et en faisant des réclamations à l'Etat. Le Medef refuse l'application de l'accord au 1er juillet. 

Nous exigeons que la loi soit appliquée et que l'accord signé à l'unanimité soit intégré dans la convention d'assurance chômage.

Nous devons lutter partout, par tous les moyens.

Ce soir pour Paris lundi 30 mai AG à 19 h à la Bourse du travail 3 rue du chateau d'eau [Métro République].

Nous nous battrons et nous gagnerons

Une nomination contestée au Centre national de la danse

Hélène Joly
On vient d'apprendre le 27 mai, par un tweet de Philippe Verrièle, qui est confirmé, que la secrétaire générale de l'Association des Centres Chorégraphi-ques Nationaux (ACCN), Hélène Joly, vient d'être nommée Directrice du Département Formation et pédagogie du Centre national de la danse (CND) à Pantin, en remplacement de Brigitte Hyon qui part à la retraite. Cette dernière était à ce poste depuis 2009, soit 7 ans, après 23 ans aux Rencontres Internationales de Danse Contemporaine (RIDC) à Paris, qui se définissent comme une « structure [...] engagée depuis sa création dans la recherche, la formation et la création chorégraphique. »

Hélène Joly, de son côté, a travaillé précédemment à la diffusion et à la production pour les chorégraphes Daniel Larrieu et Alain Buffard. Elle n'a pas de compétence dans le domaine de la formation et de la pédagogie. Il apparaît que les professionnels de la formation et de la pédagogie en danse ne la connaissent pas. On nommerait donc une "administrative" qui peut se permettre de diriger un domaine qu'elle ne maîtrise pas. Pourtant, l'offre d'emploi, que nous publions ci-dessous, stipule : « Vous possédez une expérience reconnue de 10 ans minimum dans le domaine de la formation et de la pédagogie et des politiques d’éducation artistique et culturelle. Vous êtes titulaire du diplôme type Certificat d’aptitude ou équivalent. »

Il serait intéressant de savoir combien de personnes ont postulé. Comme pour les directions d'établissements recevant des fonds publics (centres chorégraphiques, centres de développement chorégraphique), une short list devrait être publiée. Par ailleurs, on peut rappeler que le Centre national de la danse est un établissement public sous la tutelle du Ministère de la Culture et de la Communication qui peut encore s'opposer à cette nomination. 

En conclusion, il sera difficile de défendre cette affectation devant les professionnels. Celles et ceux qui dénoncent la dérive monarchique de l'actuelle direction du CND ne seront pas rassurés.
Fabien Rivière

Capture d'écran du site de l'ACCN
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OFFRE D'EMPLOI 

Le Centre national de la danse (CND), établissement public industriel et commercial relevant du Ministère de la culture et de la communication, est un centre ressource au service de la danse. Sa mission se structure autour de la formation et des services aux professionnels, de la création et de la diffusion, du patrimoine chorégraphique, du soutien à la création.

Pour son département Formation et pédagogie, le CND recherche :

UN DIRECTEUR DU DEPARTEMENT FORMATION ET PEDAGOGIE (H/F)

Votre mission 
Dans le cadre de la politique générale arrêtée par la Direction générale à laquelle vous êtes rattaché(e), vous :
— définissez le projet de votre département en lien avec celui de l’établissement,
— préparez, en concertation avec la directrice du CND Lyon, et proposez à la Direction générale les programmes d’activités de votre département,
— concevez les programmes d’activités liés à la formation des danseurs (formation continue, préparation aux examens des DE et CA),
— organisez et êtes garant(e) de la bonne application des orientations de la formation et de la pédagogie ainsi que de l’éducation artistique et culturelle dans le respect des objectifs fixés et des règles et procédures de l’établissement,
— veillez au respect des cadres législatifs et réglementaires des formations et des examens,
— intervenez en qualité de responsable pédagogique et formateur et comme formateur de formateurs.
Vous dirigez une équipe de 8 salariés permanents et assurez le suivi budgétaire de vos activités en collaboration avec la Direction de l’Administration.

Profil recherché
Vous possédez une expérience reconnue de 10 ans minimum dans le domaine de la formation et de la pédagogie et des politiques d’éducation artistique et culturelle. Vous êtes titulaire du diplôme type Certificat d’aptitude ou équivalent.
Vous avez une expérience significative dans le secteur : la connaissance approfondie du milieu chorégraphique et de ses réseaux de création et d’enseignement est incontournable.
Vous possédez d’excellentes capacités rédactionnelles et d’expression orale.
Force de proposition et diplomate, vous savez travailler en réseau et convaincre vos interlocuteurs. Doté(e) de compétences managériales et organisationnelles déjà éprouvées à un poste de direction, vous savez fédérer vos équipes et organiser l’activité.
Maîtrise impérative des outils bureautiques (type word et excel) et de la langue anglaise.

Statut
Poste de cadre (niveau 6), en CDI à temps plein.
Rémunération selon expérience.
Avantages : mutuelle prise en charge par l’employeur, titres de restauration, 6 semaines de congés payés.
Prise de fonction souhaitée à mi-juillet 2016

Candidatures
Lettre de motivation et CV détaillé à faire parvenir avant le 31 mars 2016 sous la référence 032016/CDIDIRDFP :
— par courriel à srh.recrutement@cnd.fr (tout envoi à une autre adresse ne sera pas traité),
— ou par courrier au Centre national de la danse, à l’attention du service Ressources Humaines,
1 rue Victor Hugo - 93507 Pantin cedex.

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— Post-scriptum du 3 septembre 2016 :
Organigramme du Département Formation et pédagogie - CND - Fin août 2016
Organigramme du Département Formation et pédagogie - CND - Au 1er septembre 2016 
Source : CND

Paris - Débat : Gros plan sur William Forsythe

William Forsythe, Photo Dominik Mentzos

Débat danse organisé par Goethe-Institut Paris
Lundi 6 juin  20h. Facebook  

Repéré au Ballet de Stuttgart, William Forsythe commence à chorégraphier au milieu des années 1970. Après vingt ans en tant que directeur artistique du Ballet de Francfort, il monte en 2005 la Forsythe Company, dont il a quitté la direction l’année dernière. William Forsythe est chorégraphe associé au Ballet de l’Opéra de Paris, où sa nouvelle création sera présentée du 4 au 16 juillet. La soirée sera l’occasion de se plonger dans son travail et de découvrir son écriture qui a fait date dans l’histoire de la danse.

Soirée en présence de Christopher Roman, Jill Johnson et Steffi Arndt, proches collaborateurs de William Forsythe, et animée par Laura Cappelle, journaliste de danse.

Entrée libre, en anglais et en français. 

Christopher Roman, Photo Facebook