samedi 9 novembre 2013

Montpellier - Rencontre « Le corps, quel engin ! »

Le quotidien Libération organise les 8 et 9 novembre à Montpellier une série de débats sur le thème : « Le corps, quel engin ! » (Programme ici - Témoignages )  

La danse y a sa place avec la présence ce vendredi du danseur et chorégraphe Radhouane El Meddeb dans le débat Gros, gras, mon corps balance et du danseur Hedi Thabet pour L'homme en chantier, et la rencontre ce samedi Danse : la révolution sur la pointe des pieds (en Afrique) avec le Sud-Africain Steven Cohen, la Tunisienne Sandra Dachraoui et le Genevois Gilles Jobin.  

     Sandra Dachraoui - Tunisie : elle danse dans la rue pour résister     ici
      Steven Cohen - « Je me suis juste habillé pour le travail »      ici
      Steven Cohen    son texte à lire ici
      Radhouane El Meddeb    vidéo ci-dessous

      « Le breakdance, ça rend heureux »     à lire ici        
           Des danseurs de la formation Ex.e.r.ce (ici, Centre chorégraphique national de Montpellier) témoignent (glaçant) ci-dessous  

jeudi 7 novembre 2013

La revue Mouvement dénonce le « naufrage » du Centre National de la Danse

Monique Barbaroux, directrice du Centre National de la Danse, 
Visuel de l'article de Jean-Marc Adolphe 

Hier, Jean-Marc Adolphe a publié sur le site de la revue Mouvement qu'il dirige une longue analyse serrée du Centre National de la Danse (CND) basé à Pantin (Seine-Saint-Denis). Elle est clairement titrée : « Le CND : un naufrage de dix millions d'euros », soit le montant du budget annuel du lieu. Et de préciser dans le sous-titre : « À moins d’un mois de la fin du second mandat de Monique Barbaroux à la tête du Centre national de la danse, aucune décision n’est encore prise : renouvellement ou succession ? Exercice de contrôle technique afin d’y voir plus clair. »
À LIRE > ICI  

Pétition : Pour le maintien du cumul d'emplois artiste interprète et enseignant

À l'attention : Ministère de la Culture et de la Communication

Le gouvernement s'apprête à présenter un projet de loi relatif à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires.

Les articles 6 et 7 de ce projet prévoient l'impossibilité pour un agent public «de cumuler un emploi permanent à temps complet avec un ou plusieurs autres emplois permanents à temps complet ou incomplet.»

De fait, cette mesure aura comme conséquence directe d'empêcher les artistes des orchestres et théâtres lyriques d'enseigner et les professeurs de conservatoires de donner des concerts.

Il ne saurait évidemment être question de tolérer un cumul d'emplois abusif qui nuirait aux filières d'enseignement et/ou d'interprétation dans une période marquée par une crise profonde de l'emploi. 

Mais, de tout temps les artistes interprètes ont partagé leurs savoirs, leurs expériences, leurs connaissances, et les enseignants de la musique ont nourri leur pédagogie de leur expérience professionnelle d'interprète.

C'est bien cette pratique mixte qui aura permis à des générations d'élèves des conservatoires de profiter d'un enseignement spécialisé d'une qualité exceptionnelle, comme en atteste le niveau des étudiants qui sortent des cycles de formation.

C'est la raison pour laquelle nous demandons au gouvernement de prévoir, dans cette loi relative à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires, une dérogation à cette interdiction de cumul pour les activités artistiques et pédagogiques. > LA PÉTITION

SNAM CGT [ site ], le 25 octobre 2013

Russie - Le pouvoir impose son candidat à l'Académie de ballet Vaganova de Saint-Pétersbourg

Vue du bâtiment de l'Académie de ballet Vaganova à Saint-Pétersbourg

(AFP, le 5 nov. 2013 - deux précisions apportées) Un nouveau scandale agite le monde du ballet en Russie après la nomination à l'Académie de ballet Vaganova de Saint-Pétersbourg, anciennement École de ballet impérial, du danseur étoile Nikolaï Tsiskaridzé (cf. photo ci-dessous à droite), renvoyé du Bolchoï de Moscou à la suite d'un conflit avec la direction.

Une centaine de professeurs de l'Académie de ballet Vaganova et de danseurs du théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg ont signé une lettre ouverte au président Vladimir Poutine en lui demandant de revenir sur cette nomination "inacceptable" qui a, selon eux, "paralysé" l'école qui a compté parmi ses élèves de prestigieux danseurs comme Rudolf Noureev, Mikhaïl Barychnikov et Galina Oulanova.

Tsiskaridzé, 39 ans, a été nommé fin octobre recteur de l'Académie Vaganova après avoir été renvoyé en juin du Bolchoï dont la direction l'a presque ouvertement accusé d'être l'instigateur de l'attaque à l'acide contre le directeur artistique de l'établissement Sergueï Filine. 

Il a été présenté le 28 octobre par le ministre de la Culture Vladimir Medinski aux professeurs et élèves de l'école dont la rectrice et la directrice artistique, très respectées, avaient appris le jour même qu'elles étaient remerciées.

"Cette nomination hâtive a pratiquement paralysé le travail de l'Académie et a porté un préjudice énorme à l'Académie et à toute la culture russe", écrivent les signataires dans cette lettre adressée également à l'Unesco.

Ils déplorent le départ de la rectrice Vera Dorofeïeva et de la directrice artistique Altynaï Assylmouratova et dénoncent "une décision inacceptable voire criminelle", avant de demander que la nomination de Tsiskaridzé "soit revue immédiatement dans le cadre des lois russes". 

Le nouveau recteur est diplômé de l'Académie de chorégraphie de Moscou, connue pour un autre style de danse et traditionnellement considérée comme moins prestigieuse que sa rivale de Saint-Pétersbourg.

Personnalité très médiatique, Nikolaï Tsiskaridzé devait participer mardi à une conférence de presse à Moscou qu'il a finalement snobée. 

La danseuse étoile russe Diana Vichneva, diplômée de Vaganova, a estimé la semaine dernière que l'école "légendaire" était "devenue une pièce de rechange dans un jeu qui n'a rien à voir avec l'Académie" en suggérant que Tsiskaridzé auquel la chronique mondaine attribue des protecteurs hauts placés n'était pas "moralement irréprochable". 

Avant d'être renvoyé du Bolchoï en juin, il s'était engagé dans une querelle acerbe avec la direction du théâtre après l'attaque à l'acide commise en janvier contre son rival Sergueï Filine.

Le directeur du Bolchoï, Anatoli Iksanov - limogé depuis -, avait presque ouvertement accusé M. Tsiskaridzé d'être l'instigateur de cette agression.

Le danseur avait pour sa part mis en doute la gravité des blessures de M. Filine, qui a pratiquement perdu la vue et doit témoigner mercredi au procès du danseur du Bolchoï Pavel Dmitritchenko, arrêté et soupçonné d'avoir commandité l'agression. Tsiskaridzé comparaît dans ce procès comme "témoin de la défense".

La célèbre critique de ballet Tatiana Kouznetsova a comparé la nomination de Tsiskaridzé à Saint-Pétersbourg à "une opération des services spéciaux" dans un article à l'hebdomadaire Vlast. 

Elle explique le mécontentement après sa nomination par le caractère de Tsiskaridzé, qui "suscite des inquiétudes", mais surtout par le fait que "l'ex-étoile et ex-pédagogue du Bolchoï ne soit pas aussi estimé dans le milieu professionnel que le pensent ses admirateurs, les hommes d'Etat et leurs épouses".

Musée Petipa de l'Académie de ballet Vaganova (autres visuels)

La nomination de Tsiskaridzé intervient aussi après plusieurs semaines de conflit entre l'Académie Vaganova, une école fondée en 1738 qui forme notamment les danseurs pour le Mariinski, et le directeur de ce dernier théâtre, Valeri Guerguiev, qui proposait de réunir les deux institutions au sein d'une même structure.

Vera Dorofeïeva, la rectrice de l'Académie Vaganova limogée, a déclaré mardi à la radio Echo de Moscou qu'avec Tsiskaridzé l'Académie perdrait son indépendance. 

*   *   *
Site de l'Académie de Ballet Vaganova (en russse et anglais)
Présentation détaillée de l'Académie de Ballet Vaganova (wikipédia)

dimanche 3 novembre 2013

Collectif 2 Temps 3 Mouvements, Création 2014 (épisode 1)



Trio constitué de Lucien Reynes, Sylvain Bouillet et Mathieu Desseigne. Filmé à Saarbrück, Allemagne (ville limitrophe de la France), en avril et mai 2013. « Une tentative pour vous présenter en quelques images et trois phrases, notre projet en gestation. Porté par un trio de danseurs acrobates, la prochaine pièce sera une création partagée avec une vingtaine d'amateurs. Un challenge qui on l'espère, sera alimenté par des envies réciproques et des expériences à mettre en partage. »

Livre - Atteinte du sida, une génération de quinquagénaires raconte sa survie

« Décembre 2012, Spencer Cox arrive aux urgences d’un hôpital de Harlem. Il est squelettique et peine à respirer. Son système immunitaire a cessé de fonctionner. L’homme de 44 ans, qui vit avec le sida depuis le milieu des années 80, est décédé cinq jours plus tard. Ce militant historique de Act Up, qui s’est battu durant des années pour obtenir l’homologation des traitements antirétroviraux, avait tout simplement cessé de prendre les médicaments qui le maintenaient en vie. Il n’en pouvait plus de lutter.
Ce décès tragique jette une lumière crue sur la génération de Spencer Cox. «Il y a environ 50 000 personnes infectées de longue date aux Etats-Unis», détaille Perry Halkitis, un professeur de psychologie à la New York University qui vient de leur consacrer un ouvrage et qui est lui-même séropositif. «La plupart ont la cinquantaine, ont contracté la maladie au début des années 80, sont gays et vivent dans les grands centres urbains comme New York ou San Francisco.» » Julie Zaugg, Le Temps (Suisse), 2 novembre 2013. SUITE (accès gratuit mais inscription obligatoire) (et 3 derniers articles ci-dessous) 
–– Le livre, The AIDS Generation, présentation par l'éditeur. ICI
–– Présentation de l'auteur du livre, Perry N. Halkitis. ICI  

–– Témoignage de Scott Jordan. ICI  

–– Lee Raines (ex-danseur):«Je me suis engagé corps et âme dans le militantisme». ICI 

–– Sean McKenna : «Je me sens comme le vétéran d'une guerre oubliée». ICI