samedi 4 décembre 2010

Consultation publique de l'Union européenne sur la culture

Alors que les répercussions de la crise financière internationale ébranlent les pays de l’Union, le Parlement européen se prépare à la mise en place de la stratégie “Europe 2020”, adoptée en juin dernier. Il s’agit du nouveau programme politique qui sera mis en œuvre pour les dix ans à venir en Europe. Dans cette perspective, il s’agit notamment de redéfinir les objectifs prioritaires de la politique culturelle de la Commission européenne et de renégocier les budgets qu’elle consacre au programme Culture. 

Actuellement, le programme Culture représente à peine 0,04% du budget total de l’Union pour la période 2007-2013. Il a cependant déjà permis l’existence d’aventures artistiques exceptionnelles et le développement de coopérations importantes à l’intérieur de l’espace européen. Partout en Europe, de nombreux artistes et professionnels de la culture revendiquent de voir l’Union intervenir plus fortement dans le domaine de la culture, afin de constituer un socle plus solide pour la construction européenne et la coopération entre les peuples des vingt-sept États membres. L’objectif du doublement du budget est envisageable et doit être défendu le plus largement possible. 

En ce moment même, s’élaborent les contours et les contenus de ces futurs programmes. 

La dimension culturelle de ces différents projets et, bien sûr, très symboliquement le programme Culture de l’Union européenne lui-même, sont des enjeux essentiels de ces discussions. 

Nous avons l’opportunité réelle d’intervenir et de peser dans ce débat !

Dans le cadre d’une consultation publique ouverte, nous sommes en effet invités, la société civile, les artistes, les spectateurs et tous les citoyens de l’Europe, à donner notre avis. Contrairement à une idée trop vite reçue, la Commission européenne et ses experts sont éminemment sensibles à l’expression de l’opinion publique. 

Ne gâchons donc pas cette possibilité :
- d’intervenir en ligne ;
- d’exprimer notre souhait de voir le budget culturel de l’Union sortir de son étiage ridicule, de défendre une conception de l’art et de la culture qui ne se résume pas aux produits et marchandises des industries culturelles et prenne en compte la création artistique et le spectacle vivant ;
- de souligner qu’il ne peut y avoir de cohésion sociale, de lutte contre l’exclusion et la pauvreté, de développement intelligent et durable de l'Europe sans cette part immatérielle qui féconde l’imaginaire et le futur.

Les résultats de la consultation publique feront l’objet d’un rapport qui sera publié par la Commission sur le site web de la Direction générale Éducation et Culture au cours du premier trimestre 2011. Les contributions reçues seront publiées avec le rapport.

ATTENTION, IL Y A URGENCE : la période de consultation publique se termine le 15 décembre 2010 à minuit.

Pour participer à cette consultation : 


Votre contribution sera publiée en ligne avec la mention de votre identité, sauf si vous vous opposez à la publication de vos données personnelles, au motif qu’elle porterait préjudice à vos « intérêts légitimes ». Dans ce cas, votre contribution pourra être publiée en préservant votre anonymat. Pour tout renseignement sur le traitement qui sera réservé à vos données personnelles et contributions, nous vous invitons à prendre connaissance de la déclaration spécifique de confidentialité jointe au dossier de consultation.

vendredi 3 décembre 2010

Appel à une journée d'actions en faveur du spectacle vivant

(Extrait) Face au renforcement de l’offensive du gouvernement, nous devons réagir vite et fort pour obtenir que des mesures exceptionnelles soient prises rapidement en faveur du spectacle vivant

Nous appelons les artistes, les directeurs d’institutions, de festivals, de compagnies, les personnels techniques, administratifs et d’accueil permanents ou intermittents, les publics, les responsables politiques, les citoyens à venir manifester

Lundi 13 décembre à 14h30, Place du Palais Royal à Paris

En savoir + www.sfa-cgt
www.syndeac.org/
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REMARQUE : On peut se demander pourquoi la manifestation n'a pas lieu un samedi pour permettre à plus de gens de se mobiliser.
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(Agence France-Presse, Paris, 2 décembre 2010) Les acteurs du spectacle vivant sont appelés à manifester le 13 décembre à Paris "contre le désengagement de l'Etat" dans ce secteur, selon un communiqué de la Fédération CGT du Spectacle  et du Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) publié jeudi.

"Alors que le théâtre, la danse, la musique, les arts du cirque et de la rue sont plébiscités par les publics en France et à l'étranger, qu'ils portent les espoirs des nouvelles générations, ils sont à nouveau la cible de multiples mesures gouvernementales destinées à couper leur élan et à pousser des collectivités territoriales à faire de même", affirme les syndicats.

Ils appellent à la mobilisation tous les acteurs du spectacle vivant contre "le désengagement de l'Etat, les coupes claires dans les subventions ou encore le détournement des crédits des Drac (Direction régionale des affaires culturelles, NDLR)".

"Le budget 2011 pour notre secteur est une peau de chagrin et toutes nos revendications sont écartées", estiment le Fédération CGT du Spectacle et le Syndeac. "Quant aux projets nouveaux, quel que soit leur intérêt, nous ne pouvons accepter qu'ils soient financés au détriment des structures existantes", ajoutent-ils.

jeudi 2 décembre 2010

(vidéo) Passionnant : trois séropositifs témoignent

   À L'OCCASION DU 1° DÉCEMBRE, JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE SIDA    
« Le virus ne doit pas prendre le dessus » (Reportage : Florent Pecchio, 1/12/10, durée : 6 mn. 57s.)

      « Acceptation de soi, tabous, désagréments liés au traitement... Trois personnes racontent leur quotidien avec le VIH, et leur regard sur la maladie.

Si la médecine a fait d'incroyables progrès, le virus, lui, est toujours là. Il touche près de 150 000 personnes dans tout l'Hexagone, avec autant d'histoires à raconter, tant la maladie affecte les personnes à des degrés divers.

Manuel, Christine et Jean-Louis ont accepté de se livrer à visage découvert. 

Des milliers d'autres ne sont pas prêts à le faire, parce qu'en 2010, en France, on risque encore de perdre son travail quand on est séropositif. On risque encore d'être rejeté par sa famille et par ses proches. La science avance mais les préjugés sont tenaces. »