vendredi 20 juin 2014

Samuel Churin : Ma réaction à Manuel Valls 20/06/14

Samuel Churin, 
porte-parole de la Coordination des Intermittents et Précaires d'Ile-de-France
Capture d'écran Espaces Magnétiques

 À diffuser sans modération
Le Medef en rêvait, Valls l’a fait

A l’heure où Manuel Valls vient de faire sa déclaration, tous les médias s’interrogent sur les festivals. La question n’est pas là. Il s’agit de répondre sur le fond à la grande entreprise de communication menée par le gouvernement. Oui ce sont des communicants mais ce soir les pistes avancées sont dangereuses.

Que disons-nous depuis le début ? Depuis 2003 la maison s’écroule. Cette maison c’est l’accord de 2003 qui fait 70% de précarité en plus. Cette précarité est due à des ruptures de droits inédites : pendant 1 mois, 2 mois et beaucoup plus, des intermittents se retrouvent sans droits, passent par la case RSA, font des petits boulots. Cet accord est aussi injuste que coûteux. Ce sont les exclus du régime qui financent les assedics versés aux salariés à hauts revenus. Le scandale n’est pas l’argent qui est dépensé mais comment il est dépensé. Cet accord a été dénoncé par tout le gouvernement lorsqu’il était dans l’opposition. Toute la « gauche » soutenait nos propositions vertueuses, basée sur un principe de redistribution. Sur cette maison croulante a été ajoutée une couche de peinture acide : les 2 mesures qui aggravent le dispositif à savoir un différé d’indemnisation et une surcotisation de 2 % qui impactera fortement les petites structures et tous les salariés. Cette dernière aggravation n’est pas remise en cause.

Manuel Valls communique en finançant le différé (une toute petite partie du problème) pendant les quelques mois à venir. Il communique de la même manière que Rebsamen le fait depuis le début en isolant une toute petite partie du problème.

Il oublie qu’il renie ses engagements passés, ceux qui nous promettaient de soutenir nos propositions. Oui c’est une immense trahison.

Ainsi quand Manuel Valls loue un système « original et protecteur » il est en retard de 11 ans. Hélas le système oublie d’en protéger beaucoup. 

Ainsi quand Manuel Valls ose dire que « la précarisation est due aux dérives et aux abus » il ment : la précarisation est due au Medef et à la Cfdt qui ont signé un texte mortifère en 2003 aggravé le 22 mars dernier.

De plus Manuel Valls osent justifier sa signature de l’accord par les droits rechargeables mis en place dans le régime général qui selon lui « accroissent les droits des plus précaires ». 

Et bien c’est le contraire qui va se produire. Les droits rechargeables, c’est le rêve du Medef. C’est la course aux petits boulots avec des droits de misère. Et ces droits rechargeables seront néfastes aussi pour les intermittents qui accepteront des petits boulots hors annexes 8 et 10. Lorsque ces droits seront ouverts, toutes les heures de travail effectuées compteront pour le régime général et non pour les annexes. C’est dire à quel point toutes les mesures de cet accord sont liées les unes aux autres. 

Sur le fond, cet accord est lié au pacte de responsabilité. Sur les 50 milliards d’euros d’économies en 3 ans, 2 milliards d’euros sont réservés à l’assurance chômage. Faire des économies sur le dos des pauvres, c’est la justice sociale voulue par François Hollande et le Medef. Et les intérimaires ont été sacrifiés.

Au moment où 6 chômeurs sur 10 ne sont pas indemnisés, comment supporter que ce gouvernement se cache derrière les partenaires « sociaux ». Imaginons que 6 malades sur 10 ne soient pas couverts par la sécurité sociale. Oui cette gestion est un massacre pour tous les précaires de ce pays.

Mais la pire des annonces de ce soir et la seule véritable promesse de Manuel Valls est que l’état va participer au financement des annexes 8 et 10. Le Medef et la CFDT en rêvaient depuis longtemps, aucun gouvernement de droite n’avait osé, ces traitres l’ont fait. Ceci est une catastrophe. C’est le début de la caisse autonome.

Alors que Manuel Valls a passé le début de son annonce à vanter les retombées économiques du secteur, autrement dit la solidarité interprofessionnelle, autrement dit que tous les emplois générés par nos activités (employés de restaurants, hôtels etc ..) sont des cotisations pour l’assurance chômage, le gouvernement s’apprête à financer une partie des annexes. C’est contraire au principe de solidarité pensé par le Conseil National de la Résistance, où les actifs cotisent pour les inactifs, les travailleurs pour les retraités, les bien portants pour les malades. Ce financement pourra être retiré du jour au lendemain, le jour où l’état le décidera, le jour où les futures élections les renverront dans l’opposition pour longtemps. Ce financement est dangereux et toxique. 

Hier mercredi 18 juin a eu lieu une réunion historique du comité de suivi à l’Assemblée Nationale. Tous les députés et sénateurs, toutes les organisations ont parlé d’une même voix à Jean-Patrick Gille. Tout d’abord les députés PS entre autres ont rappelé qu’ils ne pouvaient pas critiquer un accord dans l’opposition et le soutenir dans la majorité. Puis nous avons tous insisté sur le fait qu’une discussion ne pouvait avoir lieu si l’accord était agréé.

Que se passe-t-il ? 

Le gouvernement valide le texte pour 2 ans et nous propose à posteriori de discuter. 

Pourquoi cette table ronde réunissant tous les concernés n’a pas eu lieu avant ?

Pourquoi les syndicats signataires ont-ils toujours refusé de nous rencontrer ?

Au lieu de cela, on nous propose de nouvelles discussions qui déboucheront sur un nouveau rapport. Nous connaissons tellement cela. Nous avons tout fait, participé à des missions d’informations parlementaires à l’Assemblée et au Sénat, à des commissions, créé le comité de suivi, discuté avec les ministres. Tout cela ne sert à rien.

Pourquoi ? Parce que des oligarques tout puissants se réunissent dans les bureaux du Medef pour décider de nos vies, parce que ces intouchables sont redoutés par un état qui se déclare impuissant, obligé de valider toutes leurs réformes au nom du « dialogue social ». 

Il est urgent que ce paritarisme à la dérive dont les membres signataires ne défendent plus depuis longtemps les premiers concernés soit réformé.

L’état qui, pourtant, couvre la dette de l’Unedic si mal gérée n’ose pas prendre la seule décision qui s’impose : remettre en cause le pouvoir insolant de ceux qui participent à rendre les précaires encore plus précaires. 

A l’heure où notre pays compte 9 millions de pauvres, à l’heure où les politiques d’austérité sont une véritable déflagration, l’état doit faire de l’assurance chômage une grande cause nationale, c’est le meilleur levier contre la précarité. 

Notre combat est celui de tous, celui de la prise en compte des contrats courts, celui des travailleurs pauvres, celui des laissés pour compte.

Notre modèle est attaqué pour ces raisons, nous ne cessons de le dire.

Un jour viendra, je l’espère, où la femme de ménage du « quai de Ouistreham » de Florence Aubenas dira NON et se battra pour obtenir des droits qui lui sont refusés.

Oui ce que nous défendons, nous le défendons pour tous

René Char écrivait : « Signe ce que tu éclaires et non ce que tu assombris »

Ce soir, dans sa grande déclaration d’amour pour la culture, Valls a choisi le Medef.

Nous n’avons pas les mêmes lectures.

La lutte continue

Annulation - Le Festival Uzès Danse s'explique


ANNULATION DU FESTIVAL
UZÈS DANSE 2014

Nous avons décidé d'annuler le festival pour des raisons de sécurité. Nous comprenons les revendications légitimes des intermittents du spectacle. Notre volonté était d'assurer les représentations des compagnies et des artistes et de permettre aux chorégraphes de s’exprimer et de réfléchir aux interventions possibles à mettre en place pour informer le public des difficultés actuelles bien réelles. Nous avons envisagé, dès le début du mouvement des intermittents, d'autres formes d’actions. Ces propositions n'ont pas permis d'apaiser les tensions qui ont déstabilisé les équipes et augmenté la nervosité et la fatigue de chacun, avec pour conséquence l'affaiblissement de la concentration de tous. Et malgré la vigilance et l’observation rigoureuse des règles de sécurité, un certain nombre de signes nous ont montré que cette déconcentration pouvait provoquer des accidents et compromettre la santé et la sécurité des personnes, des équipes, des artistes et du public. Dans ces conditions, nous n’avons pas eu d’autre choix que d'annuler le festival.

Nous sommes une petite structure qui depuis sa création parvient à réaliser un festival reconnu avec des moyens financiers modestes. Nous y parvenons parce que nos partenaires institutionnels sont très présents à nos côtés, parce que chaque membre de notre équipe travaille avec ardeur et passion, parce que les artistes aiment ce festival et nous apportent chaque année leur entier soutien et leur pleine collaboration. En temps normal, notre petite équipe travaille déjà en flux très tendus tant les imprévus et les problèmes à régler dans l'urgence sont multiples. Elle ne peut absorber des tensions supplémentaires aussi légitimes soient-elles sans faire prendre des risques aux personnes qui les subissent directement et indirectement. Ce constat met en lumière la fragilité de notre structure et qu'il est indispensable pour ceux qui la dirigent de savoir protéger les personnes qui y travaillent.

Nous pensons que l'obligation d'annuler un festival est toujours une défaite pour la culture.

Dès aujourd'hui, nous allons faire le bilan de ces derniers événements et en tirer les enseignements pour continuer à assurer avec encore plus de conviction nos missions de Centre de développement chorégraphique sur le territoire.

Nous tenons à remercier toutes les personnes qui depuis samedi nous ont manifesté leur soutien malgré leur tristesse face à cette annulation.

Le CDC Uzès danse

LA PAROLE DE L'ÉQUIPE TECHNIQUE

L’annulation est le résultat d’une incapacité, dans l’état actuel de la situation, pour l’équipe, à faire face à la quantité de travail nécessaire à un bon déroulement du festival.

Dès le début, il a été choisi de mettre l’outil en place pour accueillir comme prévu les artistes et le public. Dans le contexte initial, l’équipe a décidé de donner priorité au festival, de permettre aux artistes de s’exprimer, et de réfléchir ensemble aux actions possibles à mettre en place pour informer le public des difficultés actuelles et bien réelles.
La réalité budgétaire impose une embauche calculée au plus juste et un investissement important de tous les membres de l’équipe. Ce qui se traduit par un fonctionnement à flux tendu depuis de nombreuses années pour le bon déroulement du festival. Malgré la vigilance et l’observation rigoureuse des règles de sécurité, la fatigue est rapidement présente.

La réalité des lieux mis à disposition impose un travail considérable pour offrir aux artistes un outil fonctionnel, de qualité, et garantissant la sécurité de tous.

Si nous sommes ainsi habitués à travailler avec cette précarité depuis de nombreuses années, cela veut dire aussi que le moindre évènement perturbateur fragilise rapidement notre équilibre.

Cette année, nous avons d’abord assisté à un accident du travail pour un membre de l’équipe, résultant d’un malaise. Le mouvement national prenant de l’ampleur, les questionnements collectifs mais aussi individuels sur le positionnement à adopter dans cette action se sont rajoutés à la pénibilité du travail déjà importante dans un fonctionnement normal. A l’ouverture d’un festival de six jours et dans un tel contexte, il n’est pas envisageable d’assurer un déroulement correct du festival.

Les conditions précaires locales rejoignent ainsi le combat contre la précarité d’un point de vue plus national.

La volonté de l’équipe reste pourtant plus que jamais d’agir pour l’avenir, pour que le festival perdure à Uzès et qu’il puisse se dérouler dans des conditions normales, pour que le CDC continue ses actions et son développement en Uzège, pour que les lieux et les moyens évoluent afin d’éviter des prises de risque excessives.

En souhaitant rester dans l’action jusqu’à la fin, nous avons montré notre conscience de la difficulté pour tous de faire face à cette réalité, tant au niveau de la ville d’Uzès qui fait tout son possible à travers les lieux et les équipes mis à disposition, que des financeurs qui nous soutiennent depuis le début. Nous avons montré notre volonté d’amener d’autres réflexions qu’une grève générale, confiant dans notre programmation et dans les réactions de nos artistes. Nous avons montré notre détermination à rester solidaire des revendications exprimées par les autres festivals et structures culturelles tout en défendant notre existence locale.

Nous ne pouvons aller plus loin pour cette fois, sans mettre en danger les membres de l’équipe, et par voie de conséquence, les artistes et le public. Quand le risque devient trop grand il faut savoir dire non. Cependant, nous allons mettre tout en œuvre pour reconstruire la suite et pour que les difficultés rencontrées cette année nous renforcent.

L’équipe technique du festival Uzès danse 2014
signatures

Intervention du Premier Ministre Manuel Valls consacrée aux intermittents du spectacle 19/06/2014

Intermittents : Valls fait un geste financier, la CGT veut reconduire la grève, Le Parisien, 19 juin 2014. ICI 
Intermittents : Vall temporise, Libération & AFP, 19 juin 2014. ICI 
Comprend : Rapport de mission «Une nouvelle donne  pour l'intermittence», Jean-Patrick Gille, 19 juin 2014, 15 pages. 
Manuel Valls met en place une mission pour redéfinir le statut d'intermittent, Le Monde, 19 juin 2014. ICI 
Comprend : Rapport de mission «Une nouvelle donne  pour l'intermittence», Jean-Patrick Gille, 19 juin 2014, 15 pages. 

Intermittents - Christophe Haleb interroge (sur) Angelin Preljocaj

Le chorégraphe Christophe Haleb, basé à Marseille, a publié sur sa page Facebook le 15 juin le message que nous publions ci-dessous, où il interroge le silence d'un autre chorégraphe, Angelin Preljocaj, qui dirige le Centre chorégraphique national d'Aix-en-Provence, concernant la situation et la lutte des intermittents. Le Festival Montpellier Danse doit débuter le dimanche 22 juin. Christophe Haleb a dansé le siècle dernier pour Angelin Preljocaj. Nous publions aussi le texte que l'on trouve actuellement en page d'accueil du site de Montpellier Danse ici
Fabien Rivière

mardi 17 juin 2014

Montpellier Danse solidaire des intermittents

Nous publions le texte que l'on trouve actuellement en page d'accueil du site de Montpellier Danse ici. Le Festival doit débuter le dimanche 22 juin.
Fabien Rivière

Photos - 3° édition du concours Danse élargie - Paris

            Principe - Histoire - Jurys - Prix - Lauréats      
      Notre avis - Prix Espaces Magnétiques - Participants           
     PHOTOS Fabien Rivière ⓒ    

PRINCIPE

Le concours Danse élargie est une initiative du Musée de la danse à Rennes et du Théâtre de la Ville à Paris dirigés respectivement par le danseur et chorégraphe Boris Charmatz et le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota. Il vise à faire émerger une nouvelle génération de chorégraphes. Il se déroule sur deux jours en juin tous les deux ans. Le premier jour 20 pièces de dix minutes sont présentées, le second jour dix finalistes demeurent (que nous notons  F  ci-dessous). Le nombre minimum d'interprètes est fixé à trois. Le jury est composé d'artistes, un autre jury de membres du public. 

HISTOIRE 

La première édition en 2010 fut prometteuse, de par la bonne tenue des propositions et par l'absence de "professionnels de la profession" selon l'expression de Jean-Luc Godard, qui avaient décidé de snober l'événement, ce qui allégeait considérablement l'atmos-phère, tout le monde parlant à tout le monde (pas de prétention royale), et pouvait laisser penser qu'un nouveau monde (de la danse) était envisageable sinon possible.

La deuxième édition en 2012 fut d'un niveau très bas. Un membre du jury nous confiait même sa perplexité, sur le mode : "Difficile d'imaginer que ce que l'on a vu soit le meilleur des 300 projets soumis".   

Scali Despeyrat est «  Maître de cérémonie » en 2014..

JURYS

Le Jury de (9) artistes et un Jury de (11) spectateurs sont amenés à se prononcer.  


Le Jury d'artistes : (au second plan, debout, de gauche à droite : ) Mathilde Monnier (chorégraphe, France), Noé Soulier (danseur et chorégraphe, 1er prix Danse élargie 2010, France), Pedro Penim (comédien et metteur en scène, Portugal), Françoise Rivalland (percussionniste, France), Micha Lescot (comédien, France), Thomas Ostermeier (metteur en scène, Allemagne), 
(au  premier plan) Chien-Ying-Wu (plasticien, Taïwan), 
Trajal Harrel (chorégraphe, États-Unis),  Bouchra Ouizguen (chorégraphe, Maroc),    
 Annoncée, Marjane Satrapi (auteur de bande dessinée, peintre et réalisatrice, Iran & France) n'était pas là. Photo DR

PRIX

— Premier Prix :
Dotation Danse élargie : 10 000 € 
Dotation Fondation d’entreprise Hermès : 5 000 €
      
— Deuxième Prix :
Dotation Danse élargie : 7 000 € 
Dotation Fondation d’entreprise Hermès : 4 000 €

— Troisième Prix :
Dotation Danse élargie : 4 500 € 
Dotation Fondation d’entreprise Hermès : 3 000 €

LAURÉATS

Les lauréats de Danse élargie 2014 sont :
1er prix : Paula Rosolen AEROBICS !   ALLEMAGNE
2° prix : Davis Freeman What you need to know   ÉTATS-UNIS / BELGIQUE
3° prix et prix du public : Alina Bilokon et Lea Rault TYJ   UKRAINE / FRANCE
Prix des techniciens du Théâtre de la Ville : Florent Trochel Le vent reconnaitra la pointure de mes pieds FRANCE

NOTRE AVIS 

Cette troisième édition a retrouvé un niveau convenable mais les choix des deux jurys laissent perplexe. Le (nouveau) prix des techniciens est une bonne surprise par sa pertinence.  

Le 1er prix a été décerné à un travail qui, comme son titre l'indique est consacré à l'aérobic. Il se veut drôle, mais ne dépasse pas un humour assez facile. Le 2° prix consacre une proposition bien plus ambitieuse puisqu'elle porte sur les armes à feu et ses récents ravages aussi bien en Belgique qu'aux États-Unis. Mais passé l'excellent sujet, la danse demeure purement illustrative, et l'idée de demander à des spectatrices et spectateurs de venir sur le plateau tirer (à blanc) sur les danseurs ne mène à rien de bien malin. Quant au troisième prix il n'y a rien à en dire. 

La pièce hop hop présentée est ce qu'elle est, mais il faut quand même savoir qu'une recherche passionnante en hip hop n'a même pas été retenue.    

Sans doute le jury d'artistes, qui compte 9 personnes, ne comporte que 4 chorégraphes, qui sont donc statistiquement minoritaires. Mais ils peuvent argumenter lors des discussions et pourquoi pas convaincre. Quoiqu'il en soit, tout cela manifeste une faible culture chorégraphique. 

PRIX ESPACES MAGNÉTIQUES

Ainsi, nous avons décidé d'attribuer les PRIX ESPACES MAGNÉTIQUES : 
1er prix : Djino Sabin Alolo et Christina Towle RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO / ÉTATS-UNIS DEBOUT  
2° prix : Florent Trochel  FRANCE  Le vent reconnaîtra la pointure de mes pieds
3° prix : Benoît Verjat   FRANCE   Voir des choses bouger
 
Fabien Rivière
www.danse-elargie.com
PARTICIPANTS 
SAMEDI 14 JUIN  
— 11h - 12h15 
    1  Giulio D’Anna   ITALIE / PAYS-BAS   R_ESISTERE





    2  Julian Weber   ALLEMAGNE The field  F 




              3  Benoît Verjat   FRANCE   Voir des choses bouger
    F 




              Djino Sabin Alolo et Christina Towle 
                      RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO / ÉTATS-UNIS DEBOUT    F 

  5 Davis Freeman  ÉTATS-UNIS / BELGIQUE   What you need to know   F     2° PRIX   




— 12h30 - 13h45
          6  Florent Trochel   FRANCE   Le vent reconnaîtra la pointure de mes pieds
                                   PRIX DES TECHNICIENS DU THÉÂTRE DE LA VILLE   



    7  Marysia Zimpel   POLOGNE What do you really miss?




    8  Gabriel Desplanque   FRANCE   J’ai bâti une maison sur trois octaves    F 








    9  OS 351/Susan Quinn   BELGIQUE / AUTRICHE   Cunningham Remix


    10  Rabtaldirndl   AUTRICHE   À travers le Rabtal sauvage


— 15h - 16h15
    11  Karel van Laere et Vanja Rukavina   PAYS-BAS   BOKKO the ultimate fusion
   
 F 


    12  Judith Cahen, Masayasu Eguchi, Béatrice Houplain et Clarisse Tranchard
      FRANCE   À nos corps défendant


    13  N'Zup   FRANCE   MadChic   hip hop


  14  Alina Bilokon & Léa Rault  UKRAINE / FRANCE   TYJ   F  
                   
         3° PRIX et PRIX DU PUBLIC     


    15  Simon Gauchet    FRANCE   Pergamon Altar (faire voyager les ruines)


— 16h30 - 17h45
    16  José Manuel Alvarez   ESPAGNE   D-Structures  flamenco contemporain



    17  OuChPo   FRANCE   Tu danses ?    F 



    18  James McGinn   ÉTATS-UNIS / BELGIQUE   Previously on Majestiny   F 

    19  Katharina Ernst   AUTRICHE   a : z_approximate symmetries


    20  Paula Rosolen   ALLEMAGNE   AEROBICS !    F       1ER PRIX