vendredi 12 juin 2015

En Israël, le gouvernement ne finance pas les artistes qui ne lui plaisent pas

Miri Regev, nouvelle ministre de la Culture d'Israël, Photo DR

(Libération, 10 juin 2015) La nouvelle ministre de la Culture remet en cause les subventions allouées à certains artistes qui ne seraient pas dans la ligne gouvernementale.
Les artistes et les intellectuels israéliens s’attendaient au pire après l’attribution du portefeuille de la culture à la députée d’extrême droite Miri Regev (Likoud), une ancienne haut gradée de Tsahal, l’armée israélienne, passée à la politique. De fait, ils n’ont pas été déçus. Car, à l’occasion de sa première apparition officielle à Sderot, dont elle inaugurait mardi le festival du film annuel, celle que ses ennemis surnomment «la poissonnière» tant ses prises de bec peuvent être violentes, a annoncé qu’elle gèlerait désormais les financements alloués «à tous ceux qui délégitimisent Israël et son armée». Et de poursuivre : «Si ces gens-là veulent poursuivre sur leur voie, ils sont libres. Mais pas avec de l’argent public.» > SUITE

LIRE AUSSI Israël s’attaque à la culture non patriotique, Le Temps (Suisse). ICI

jeudi 11 juin 2015

Élection de Mister Afghanistan à Kaboul


« Les bodybuilders afghans avaient rendez-vous le 3 juin à Kaboul, pour l'élection de Mister Afghanistan. Le bodybuilding est l'un des sports les plus populaires du pays, au point d'avoir été autorisé sous le régime taliban entre 1996 et 2001. » (source : Lalibre.br, Bruxelles, Belgique)

mercredi 10 juin 2015

Thomas Wallner, Avant que le dernier rideau tombe (au sujet de Gerrit, de Gardenia, d'Alain Platel)

Before the Last Curtain Falls (en français, Avant que le dernier rideau tombe) ​: The life and times of Gardenia’s veteran drag queens and trans performers (La vie et l'époque de la vétéran des performers drag queens et trans de Gardenia [magnifique pièce des belges Alain Platel et Franck Van Laecke]. Avec GERRIT. 

Campagne de AIDES - « Moi, le Sida. »

mardi 9 juin 2015

Sylvie Guillem en couverture de Télérama

Couverture, et très belle interview de la danseuse étoile Sylvie Guillem dans Télérama du 6 au 12 juin 2015, n° 3412. Elle est sans illusions sur l'évolution du ballet classique.   
À LIRE > ICI

Didier Fusillier nommé à direction de La Villette

Didier Fusillier, Photo DR

Didier Fusillier, 56 ans, a annoncé lui-même, dès le lundi 1er juin, sa nomination à la présidence de l’Etablissement public du parc et de la Grande Halle de la Villette (EPPGHV), dans le dix-neuvième arrondissement de Paris. Il a été élu à ce poste lors d'un Conseil d'administration de l'EPPGHV, vendredi 29 mai, pour un premier mandat de cinq ans. Comme l'écrit Le Monde du 2 juin 2015 (ici)
C’est la fin du cumul des postes pour cet homme-orchestre qui dirige deux scènes nationales - le centre culturel transfrontalier « le Manège » à Maubeuge, depuis 1990, la Maison des arts de Créteil depuis 1993 - et pilote les festivités de Lille 3000 en tant que directeur général. Bientôt, probablement aux alentours du 10 juin, il ne sera plus « que » le patron de la Villette, tout en restant conseiller artistique de Lille 3000. (...) 
Voilà un vaste territoire [de 55 hectares] à administrer pour Didier Fusillier, personnalité du monde de la culture depuis vingt-cinq ans. Après ses débuts à Maubeuge et à Créteil, il a été nommé en 1998 commissaire général du Printemps du Québec. Puis commença l’aventure lilloise, auprès de Martine Aubry, maire de Lille depuis 2001 : Didier Fusillier fut directeur général de Lille 2004, puis directeur artistique de Lille 3000. Parallèlement, il a organisé diverses grandes expositions (au Tripostal, à Lille, au Centre national des arts plastiques, etc.). Enfin, depuis 2013, il est le directeur artistique des Berges de Paris.
Nous n'oublierons pas la qualité de la programmation Danse et performance de la Maison des Arts de Créteil (94) sous sa direction, la fidélité de son soutien à des créateurs exceptionnels comme le collectif japonais Dumb Type, le chorégraphe britannique Michael Clark (bêtement snobé à Paris) et le chorégraphe états-unien Bill T. Jones. Qu'il soit permis de célébrer la qualité de l'accueil (cela devient tellement rare).
Fabien Rivière