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jeudi 5 octobre 2023

It It Anita (Liège), Psychorigid

Le nouvel album du groupe It It Anita, Mouche, vient de sortir ce 13 octobre 
L'ALBUM (écoute et achat)  >   bandcamp 
TOURNÉE (colonne de droite) > ICI
— NOUS AVONS DÉJÀ PUBLIÉ :
Pochette de l'album 

samedi 15 juillet 2023

Glauque (Namur, Belgique), Noir (« Il fait noir, dans ma tête, quand je danse... »)

Live for REEPERBAHN FESTIVAL COLLIDE, 09/09/22 | Visual Art by Tobias Hoffmann & Elastique.
Collide : rencontre musique - arts visuels ICI, Reeperbahn Festival, Hambourg
Qualité d'image : choisir 2160p-4K (en bas à droite)
Extrait de l'album un titre paru le 5 juillet dernier. 
L'ALBUM (écoute gratuite, et achat 1 €)  > bandcamp  
TOURNÉE (voir à droite de la page Bandcamp) 
▫️ LES GENS PASSENT, LE TEMPS RESTE - 1er ALBUM le 15/09/23 ▫️ 
Glauque


jeudi 22 juin 2023

It It Anita (Liège, Belgique), Don't Bend (My Friend)

Vidéo publiée hier. Premier morceau d'un album qui paraîtra cet automne.
Le morceau sur Bandcamp  > ICI   
It It Anita

dimanche 18 octobre 2020

Journal - Nouvelles de danse : « La danse face aux défis écologiques »



Nouvelles de danse est un trimestriel (gratuit) papier belge francophone basé à Bruxelles qui se veut « d'information et de réflexion sur la danse ». Il vient de publier son numéro Automne 20, n° 78, qui comporte un dossier principal très intéressant consacré à « La danse face aux défis écologiques ». 

En France la version papier se trouve dans certains lieux présentant de la danse et à la Librairie Wallonie-Bruxelles à Paris (ICI), proche du Centre Pompidou. On peut le consulter en ligne ou le télécharger au format Pdf sur le site de l'association Contredanse qui le publie (ICI).
Fabien Rivière

    SOMMAIRE    du numéro 78  
p.02  —  Edito 
p.03  —  Brèves 
p.04  —  Pratiques : Entretien avec Melinda Buckwalter   Par Patricia Kuypers
                 « Entrer dans la profondeur du corps » (au sujet du livre L'anatomie du centre)
p.06  —  Dossier : La danse face aux défis écologiques
p.07  —  Penser avec les pratiques chorégraphiques...    Par J. Clavel et C. Noûs
p.09  —  Voyager moins, plus lentement...    Par Jeroen Peeters
p.11  —  La culture passe au(x) vert(s)    Par Isabelle Meurrens
p.13  —  Entretien avec Thierry Smits    Par Wilson Le Personnic
p.15  —  Échange avec Maria Clara Villa Lobos    Par Alexia Psarolis
p.16  —  Échange avec Éleonore Valère-Lachky    Par Apolline Borne
p.17  —  Le spectacle vivant à l’heure de la scénographie durable    Par Rosita Boisseau
p.18  —  Vers une Monnaie éco-responsable    Par Sylvia Botella

+ Cahier Central
agenda français/english    premières, events

jeudi 7 février 2019

L'adolescence sidérante de Jan Martens (« Passing the Bechdel Test »)

 Brochure au format de poche remise à l'issue de la représentation, Photo Fabien Rivière

Le silence règne. L’espace du plateau est vide, si ce n’est, sur le bord gauche une table sur laquelle est posée un ordinateur portable. Au fond, un immense écran de projection, blanc. Une adolescente entre par le fond gauche, se dirige vers le portable, écrit quelques mots, qui sont diffusés sur l’écran géant. Puis, elle se saisit d’une chaise pliante au sol, et s’assoit face au public à droite. Treize ados vont ainsi se livrer au même rituel. Certaines phrases sont  "banales", si l’on veut. Mais le tout suffit à produire, déjà, un puissant effet de souffle. La déstabilisation débute. Car que sait-on, en fait « des ados ». La publicité et la musique participent grandement à en construire une représentation qui se veut dominante. Les parents ont leurs idées, aussi. Mais Jan Martens dans Passing the Bechdel Test, vu au deSingel à Anvers (Belgique) part d’un point zéro. Comme un sociologue qui ne veut pas avoir d’idées préconçues sur son sujet, comme un observateur qui ne saurait rien à priori. On peut alors  penser savoir où l’on va, qu’il sera question du réel quotidien de ses jeunes. Erreur. 

En fait, les ados ne vont pas cesser de parler, à part deux courts passages dansés. Ils parlent en flamand, nous lisons les sous-titres en français. C'est une langue à la fois simple et élaborée. En fait, il s’agit de textes de théoriciennes américaines qui ont étudiées la fameuse question du genre, ou, plus précisément, de la domination masculine. On se dit que l’on n'est pas à Anvers mais au fin fond des États-Unis (même pas à New York ou San Francisco, paradoxalement). Est-ce une classe de surdoué-e-s ? La maîtrise du texte est remarquable. Elle est le résultat d’une année de travail. Mais non, ce ne sont pas des surdoué-e-s. On peut penser qu’il existe un décalage entre le très haut degré d’élaboration du texte même si il demeure toujours compréhensible, et le jeune âge des interprètes. Cela produit un effet de dé-réalisation et de sidération, même si tout cela demeure très réel. On peut se demander soudain, quelques secondes, si ce ne sont pas des cyborgs. Et en même temps, quand on sera sorti de la salle, amené à parler de son ressenti à un membre de l’équipe de production, on sera submergé par l’émotion. Même si on a un peu lâché prise en cours de route. Sans doute aurait-il fallu plus de danse, pour pouvoir respirer. 

C'est une proposition singulière et de grande qualité, la plus intéressante à ce jour sur le sujet me semble-t-il. À l’inverse de tel spectacle où le chorégraphe - metteur en scène avait cru bon de rester au milieu du plateau, comme un père qui surveillerait ses enfants, contrôlant tout. Et annihilant tout. Ou de telle autre proposition, pas inintéressante certes, où l’on suivait quelques bellâtres (des jeunes hommes Blancs) en skate censés représenter « la jeunesse », oubliant les jeunes des quartiers populaires ou des campagnes, (considérés comme) bien moins "sexys". Ou enfin telle autre pièce, très rigide, très scolaire. À Anvers, on observe des corps, et des façons de tenir son corps, que l’on ne voit jamais en danse contemporaine (excepté le Gala (2015) du Français Jérome Bel). C’est en soit déjà énorme. 

Bref, les ados de Jan Martens ne cherchent pas à séduire. Ils s’approprient des outils exigeants, produits par l’Université. Ils  exposent des processus. Ils pensent à voix haute. Pas d’anti-intellectualisme, comme c’est souvent le cas en danse contemporaine, où on met un peu trop facilement en avant « le sensible », qui a bon dos et évite de trop réfléchir à ce que l’on fait vraiment.
Fabien Rivière

lundi 26 juin 2017

Livre - « Wim Vandekeybus - The Rage of Staging »

(ci-dessus) Couverture de l'ouvrage, (ci-dessous) visuels


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L'ouvrage Wim Vandekeybus - The Rage of Staging vient de sortir à l'occasion des trente ans de la compagnie du danseur et chorégraphe Belge basé à Bruxelles. C'est une réussite plastique éclatante. L'objet est massif mais maniable, souple, d'un format presque carré. Il rend parfaitement compte de l'univers pulsionnel mais réfléchi d'un monde qui apparaît en 1987 avec la pièce What The Body Does Not Remember. Monde masculin, peuplé de ragazzi pasoliniens.

Le livre est constitué principalement de photos, — couleur et noir et blanc mêlés, — et d'extraits de textes de divers auteurs (articles de collègues artistes, textes inédits et scripts des productions ; détails à la fin de l'article). L'organisation des pièces ne se fait pas chronologiquement, mais autour de quelques mots-clefs comme désir, indifférence, instinct, chair, peur, enfant, imagination, chaos, mort. 

La publication documente en 400 pages la totalité de la première période, d'environ 25 ans, purement dansée, et le début d'une nouvelle séquence, qui mêle danse et théâtre de texte.
Fabien Rivière 

       SOMMAIRE       

DESIRE & INDIFFERENCE / LE DÉSIR ET L'INDIFFÉRENCE   16
Sonic Boom — 2003 
FLESH / LA CHAIR   34
The Day of Heaven and Hell — 1998 
Nieuwzwart — 2009 
IMPERFECTION / L'IMPERFECTION   56
Immer Das Selbe Gelogen — 1991 
Alle Grössen Decken Sich Zu — 1995 
INSTINCT / L'INSTINCT   74
Her Body Doesn't Fit Her Soul  — 1993 
FEAR / LA PEUR    92
Mountains Made of Barking  — 1994
Bereft of a Blissful Union  — 1996 
CHILD / L'ENFANT  120
Talk to the Demon  —  2014 
Blush  — 2002 
Monkey Sandwich  — 2010 
CHAOS / LE CHAOS  168 
What The Body Does Not Remember — 1987 
Les porteuses de mauvaises nouvelles — 1989 
The Weight of a Hand — 1990 
Speak Low If You Speak Love — 2015 
IMAGE & IMAGINATION / L'IMAGE ET L'IMAGINATION   246
In Spite of Wishing and Wanting  —  1999 / The Last Words
Scratching The Inner Fields  —  2001  
It  — 2002 
Little Body on The Wall / Jan Fabre [solo de W. V, Direction et texte Jan Fabre]  — 1997 
Menske  — 2007 
Bêt Noir — 2006 Black Biist — 2009  Oedipus/Bêt Noir — 2011 
Radical Wrong — 2011 
7 For A Secret Never To be Told — 1997 
DEATH / LA MORT   326
Inasmuch as Life is Borrowed ...   —  2000
Puur/Here After  — 2005
Galloping Mind — 2015    [film]
AUDIENCE / LE PUBLIC   364
Booty Looting —  2012 

    TEXTES de    

Jean Baudrillard (philosophe), Paul Bowles, David Byrne (musicien), Damien Chapelle (danseur et comédien), Max Cuccaro (acteur), Jan Decorte (metteur en scène et comédien), Jan De Coster (installations), David Eugene Edwards (musicien), Jan Fabre, Lafcadio Hearn (écrivain), Ondrej Hrab (directeur de théâtre, Prague), Ted Hughes (poète), Kip Johnson (danseur), Jerry Killick (acteur), Sofie Mulders (journaliste), Milorad Pavic (écrivain), Mauro Pawlowski (musicien), Jean-Luc Plouvier (musicien, Ictus), Rainer Maria Rilke, Manuel Ronda (danseur, performer, dramaturge), P. F. Thomése (écrivain), Pieter T'Jonck (architecte, publie des textes sur la danse, le théâtre, l'architecture et les arts visuels), Roland Van Campenhout (chanteur), Wim Vandekeybus, Carlo Verano (acteur), Peter Verhelst (poète, romancier), Stefano Questorio (acteur).  

Wim Vandekeybus - The Rage of StagingÉditions Lannoo (Belgique), 400 pages, 2016, 60 €. En savoir + (en anglais, flamand, et français)
— Exemplaire signé par Wim Vandekeybus, sur webshop : ICI