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vendredi 17 septembre 2021

Disparition de Delphine Demont, chorégraphe


COMMUNIQUÉ DE PRESSE 

Dimanche 12 septembre s'est envolée la danseuse et chorégraphe Delphine Demont, créatrice d'Acajou et maman de deux petites filles.

Ceux qui ont croisé son chemin se souviendront de la douceur de la présence de Delphine, de son regard toujours neuf sur les choses de la vie et de la danse, de son humanité.

Avec sa compagnie, Delphine Demont a développé des outils comme l'AcaJOUET (inspiré par le système de notation Laban) et le Coffret Giselle, conçu avec Wilfride Piollet (théâtre miniature en 3D), objets qui ont permis au public déficient visuel de découvrir et de vivre aussi, dans la joie, des moments de cette danse à laquelle il semblait ne pas avoir accès. Interrogeant la perception et la conception du mouvement, ses créations ont fait se côtoyer danseurs aveugles et artistes valides ; on espère revoir, à l'automne, Nouvelle Lune... [Lien]

Ainsi s'en va bientôt cette personne aimée, dansant dans la nuit, sur le fil de la sensibilité, comme la Giselle virevoltante qu'elle affectionnait.

Laure DAUGE pour
Chorégraphes Associé.e.s


Extrait de Clairières, de Delphine Demont 
 > son dès le début, image à partir de 0:47 
avec Delphine Demont et Saïd Gharbi, filmé à Micadanses, Paris, le 23 octobre 2012 

jeudi 28 septembre 2017

Décès d'un fondateur de la danse contemporaine, Jaque Chaurand, à 89 ans

Jaque Chaurand en 1976, Photo DR ©
Le danseur Jaque Chaurand, Photo DR ©
Jaque Chaurand, Photo  DR ©

Le danseur et chorégraphe français Jaque Chaurand, né le 2 juin 1928, s'est éteint ce vendredi 22 septembre à l'hôpital à l'âge de 89 ans. La danse contemporaine perd une personnalité exceptionnelle, qui a participé de façon décisive à sa fondation. Il est en effet à l'origine d'une manifestation qui va marquer les années 70 et 80, Le Ballet pour Demain, appelée communément Concours de Bagnolet. Venant de la danse classique, il est cependant ouvert aux formes nouvelles. Celui qui n'aime pas les concours va en fonder un. C'est qu'il sent que (seule ?) cette forme est susceptible de mobiliser des énergies en faveur de la danse, alors parent pauvre des politiques culturelles, aussi bien des collectivités territoriales que de l'État, afin d'en élargir son auditoire et son assise sociale. Son intuition va se révéler très pertinente. Faute de pouvoir le faire à Paris, c'est la ville communiste de Bagnolet, commune limitrophe à l'est de la capitale qui l'accueille, mais dans un gymnase. Fondé en 1969, le concours est annuel et va durablement marquer les danseurs et les chorégraphes ainsi que le public qui s'y réunissent dans une ambiance passionnée et survoltée. La dernière édition se déroule en 1985, à l'issue de laquelle il est contraint de quitter brutalement la direction. Il prend alors ses distances avec le milieu de la danse contemporaine. 

Parmi les lauréats les plus connus on peut citer : en 1976 Dominique Bagouet et Jean-Claude Gallotta, en 1977 Reinhilde Hoffman, Karine Saporta, Matt Mattox et Jacqueline Robinson, en 1978 Maguy Marin, Alejandro Witzmann-Anaya et Dominique Boivin, en 1979 Christine Gérard et Jean Gaudin, en 1980 François Verret, en 1981 Joëlle Bouvier, Régis Obadia, Elinor Ambash, Régine Chopinot et Dominique Brun, en 1982 Josette Baïz et Daniel Larrieu, en 1983 Philippe Decouflé, en 1984 Catherine Diverrès, Bernardo Montet, Mark Tompkins et Claude Brumachon, en 1985 Pierre Doussaint, Isabelle Dubouloz, Mathilde Monnier, Alain Rigout et Angelin Preljocaj (liste complète des primé-e-s ICI).

Jusqu'au bout, Jaque Chaurand aura été très actif, aimant voyager notamment, de la Finlande à la Norvège, du Maroc au Japon, du Brésil à l'Irlande en août dernier. Il a été incinéré ce jeudi 28 septembre en début d'après-midi en banlieue parisienne dans l'intimité familiale. 
Fabien Rivière

Vue extérieure du gymnase, 1982, Photo DR ©
Le gymnase, dernières minutes avant le début du concours, Photo DR ©
1978, Remise des prix : (de gauche à droite) Jaque Chaurand, Daniel Mongeau (Maire-adjoint de Bagnolet),
Maguy Marin, Alexandro Witzmann-Anaya, Dominique Boivin, Photo Noak Carrau ©
1984, Remise des prix : (de gauche à droite) Catherine Diverrès, Bernardo Montet, Mark Tompkins, 
Jaque Chaurand, Claude Brumachon, Igor Eisner (Ministère de la Culture), Jean-Claude Gabin 
(Maire adjoint de Bagnolet chargé de la Culture), Photo Noak Carrau ©
1976 : Françoise Giroud, secrétaire d'État à la Culture, discutant avec Jaque Chaurand, à Pont-à-Mousson
(nord-est de la France, département de la Meurthe-et-Moselle, région Lorraine), Photo DR ©

lundi 26 décembre 2016

Disparition de Elie Hay

Sur sa page Facebook (cf. ci-dessous et ICI), Dennis Cooper nous apprend ce jour la terrible nouvelle de la disparition du jeune performer français Elie Hay à l'âge de 33 ans. Il ajoute :  « He took his life. » Par ailleurs, il précise : « Elie was in Japan because he fell in love with a Japanese woman and moved there, but he didn’t wind up being happy there. I guess he came back to France recently but didn’t tell his friends here. He died n Lille. »
Selon sa page Facebook, Elie Hay, après avoir résidé au Japon, vivait sur l'île Fraser, à l'est de l'Australie, au nord de Brisbane.
Fabien Rivière 





Source : page Facebook de Elie Hay, avril 2015





Source : page Facebook de Elie Hay, août 2015

      NOUS AVIONS PUBLIÉ     

dimanche 12 février 2012


Elie Hay, I like him



Première partie de la pièce I like him – qui en comporte trois – créée à la Ménagerie de Verre (Paris), festival Les Inaccoutumés, les 28 et 29 novembre 2008. Ici au MAC/VAL - Musée d'art contemporain du Val-de-Marne (site), à Vitry-sur-Seine, au sud de Paris. Avec Elie Hay et Lorenzo de Angelis (en bleu). Elie Hay vit à Paris. 
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Son nom figurait aussi dans notre liste des meilleures pièces créées en 2010. ICI
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