vendredi 7 décembre 2018

Revue - Soirée de lancement de "Repères" #42 : «Ce que la marche fait à la danse»

<<  À l’aube des « dancewalks » de Foofwa d’Imobilité ou du « Songlines » de Joanne Leighton, ce nouveau numéro de Repères, cahier de danse est consacré au rôle actuel de la marche dans l’écriture chorégraphique. 
Plutôt que d’aborder la marche au prisme de techniques codifiées visant à explorer ce que la danse fait à la marche, on peut aussi renverser la question : Que fait la marche à la danse ? Quels dialogues se tissent à la rencontre des spatio-temporalités de la marche, un art d’expérience, avec le monde de la danse ? 
Danser en marchant est souvent acte de résistance, de découverte de soi et d’autrui. Geste ordinaire issu de la vie quotidienne, la marche est également un mouvement perpétuel d’avancée ou de recul, qui laisse des traces esthétiques, philosophiques, écologiques et sociopolitiques, parmi d’autres…  >>
Marisa Hayes, rédactrice en chef 
          SOMMAIRE         

La marche : petite révolution dans la danse  Par Frédérique Doyon  p. 6
Des oeuvres chorégraphiques en forme de marche  Par Julie Perrin  p. 11 

Comme je marche, je danse  -  Par Anne Teresa De Keersmaeker  p. 15 
Témoignages des danseurs sur la marche  p. 16

La marche : instrument du désapprendre  Par Lise Saladain  p. 19
Les marches qui permettent - entretien Joanne Leighton  Par Gérard Mayen  p. 24

Alain Michard et Mathias Poisson - Les Promenades Blanches  p. 28 
                       Par François Maurisse
De fulgurances en fêlures  Par Frédérique Doyon  p. 30 

Pour approfondir  p. 31 

Repères, cahier de danse est publié par La Briqueterie (Centre de développement chorégraphique national du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine, France).  En savoir +  

mercredi 5 décembre 2018

Yarol : Girls

Réalisé par Adrien Dantou pour Yarol Poupaud. 
Avec Christine Gérard (à partir de 2:05).
Mis en ligne hier. 
— Danseurs :
Casimir Sochacki
Audjyan Officiel
Camille Dantou et Mikael Cadiou
Christine Gérard
Seungeun Shin
Adrien Z'Up Sissoko
Dgiorgia Chaix-saurin
Directeur de la photo : Vadim Alsayed
Steadicam : Mathieu Verdier
Left Productions

mardi 4 décembre 2018

Christophe Honoré : Comment danse-t-on après ?

Les Idoles, de Christophe Honoré, Photo Jean-Louis Fernandez




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Christophe Honoré a créé la pièce de théâtre Les Idoles, au Théâtre Vidy à Lausanne (Suisse) en septembre dernier. Elle est consacrée aux années Sida, à « ses six Idoles – Collard, Daney, Demy, Guibert, Koltès, Lagarce –, à travers six manières singulières d’affronter le désir et la mort en face (...) ». Il est aussi question de danse avec la figure du danseur et chorégraphe Dominique Bagouet (1951 - 1992). 

Après Tarbes, Toulouse, Marseille, Douai, Rennes et Poitiers (du 12 au 14 décembre), Les Idoles sera présenté du 11 janvier au 1er février 2019 à l'Odéon - Théâtre de l'Europe (Paris) (ICI), les 6 et 7 février à la Comédie de Caen (ICI) puis les 14 et 15 février à MA - Scène nationale, Pays de Montbéliard et le Granit, Scène Nationale de Belfort (ICI). 

Christophe Honoré a  publié le texte que l'on trouvera ci-dessous concernant sa relation à la danse. 
Fabien Rivière

Comment danse-t-on après ?

What thou lov’st well is thy true heritage
Ce que tu aimes bien est ton véritable héritage 
Ezra Pound, Canto LXXXI

Il me semble que c’était un dimanche, j’étais à Paris pour le week-end, c’était l’après-midi, au centre Beaubourg, à l’époque où j’ignorais qu’il s’y jouait aussi des spectacles, l’époque où je pensais que c’était un musée, c’est tout... On m’avait conseillé, on m’avait guidé vers les sous-sols. Je ne connaissais pas grand-chose à la danse contemporaine, je ne connaissais rien à la signalétique du centre Beaubourg. C’était l’époque où je voulais tout ressentir et comprendre, où mes vingt ans réclamaient chaque jour du nouveau : un cinéaste, un romancier, un metteur en scène, un chorégraphe, un photographe... chaque jour des bras où me jeter. Il me fallait des inconnus, des étrangers qui, je l’espérais, m’aimeraient un peu. L’époque où je croyais que je venais voir, alors que je venais m’abandonner.

Un gradin. Assis, on domine la scène. À main droite, des enceintes. Gigantesques. Entassées les unes sur les autres. À main gauche d’autres enceintes. Des carcasses. Pas le souvenir que c’était une configuration en miroir. Aucun souvenir du fond de scène. Il y a des lignes tracées au sol, comme des couloirs sur les pistes d’athlétisme, ou il n’y a peut-être rien.

Jours étranges, c’est le titre. Et, pendant que la salle se remplit de spectateurs, on entend ici et là des murmures. Voix retenues, et concernées. Messes basses. La chose est entendue pour la majorité de ceux qui viennent de s’asseoir. Il se répète que ce n’est pas “l’original que nous allons voir”. J’écoute le public, je ne comprends rien :

“J’ai vu l’original, moi, il y a quoi, un an, non ? La création... Oui ce sont les mêmes danseurs... Non pas tous... D’autres sont là... Ils tenaient à être là... C’est leur manière de témoigner, la seule vraie manière pour les danseurs,
il faut danser. Très important. Dans leurs corps, la mémoire. Eux seuls peuvent dire maintenant ce que c’était, l’original... La partition. Comment danse-t-on après ? La diffusion, ça se fait comment ? Il y a le risque de la prolifération. Tout le monde peut prétendre à... Il suffit d’un stage, d’une heure, soudain, les voilà héritiers. Et ça se dégrade ensuite. Pas du tout la même exigence, il manquera toujours l’œil de celui qui... Ça ne se copie pas même si ça se relit... Mais c’est un plaisir aussi, de le revoir. C’était si beau, l’original...”

Je ne comprends rien, j’écoute et je m’ennuie un peu alors que le noir tombe et que résonnent les premières notes d’une musique que je connais. Je la connais par cœur, une chaleur m’envahit, elle détruit l’ennui. Je la reconnais. La chanson des Doors, Strange days, je l’anticipe, la chaleur règne et je vais mieux.

Sur la scène sont apparus les danseurs. Ils ressemblent à des danseurs. Ils en ont la tenue. C’est Fame. Ils s’échauffent, ils tentent un saut, une course. Non, c’est La Boum. Ils dansent pour l’autre. Pour le séduire, l’entraîner, lui résister. Ils dansent dans l’éventualité du sentiment amoureux. Danse de couple, danse de salon. D’un mur d’enceintes à l’autre. Ils enchaînent les trajets. Ils se défient, ils se courent après, ils se heurtent. Ils vivent pleinement, et la musique qui se suspend, reprend, bégaye, les élève dans un mouvement unique. C’est une mer qui déferle. Comme un temps très beau, très léger, épuisé.

La joie dure, elle offre l’opportunité du détail, de l’espionnage. Le cadre se resserre, sur les mains. Elles scandent puis dessinent dans l’air des combinaisons compliquées. Elles se secouent, nettoient, et débutent de nouvelles phrases illisibles. Les pieds tracent des énigmes. Mains et pieds militent pour un autre temps que celui de l’élan en vue d’ensemble. Des clandestins complotant un temps interrompu, un freinage. Et je comprends ce que je n’avais pas saisi. J’assiste à une danse d’après. Nous sommes après la mort de celui qui l’a inventée. Mais nous sommes juste après. C’est une réunion de danseurs jouant comme on dépose une fleur sur une dalle, sur le bois autour d’un corps aimé et mort. Se déroule là un événement qui ne nous est pas adressé mais auquel nous sommes conviés. Et si je cadre maintenant les visages des danseurs, je lis des regards perdus, affolés, la peau qui tremble au-dessus des joues, la détresse dans les bouches, la peine qu’on retient mais qui les dévaste tous. Il faut tenir, et courir, s’élancer d’une enceinte à l’autre. Papillonner, flirter, continuer la discipline de légèreté. Tenter d’obtenir ce sentiment impur, inachevé et possible du chagrin heureux.

Le soir, j’ai repris le train pour Rennes. Et la semaine suivante, j’ai cherché qui était Dominique Bagouet. C’était l’époque sans Internet, où donc étais-je allé chercher ça ? J’ai découvert ce dont j’étais déjà certain, qu’il était mort du Sida peu de temps auparavant. J’en étais certain parce que c’était l’époque où tous ceux par qui j’étais aimé mouraient du sida : Koltès, Guibert, Demy, Daney, Lagarce, Collard... Cette fois, Bagouet. Jours étranges, non, jours sinistres et terrifiants. Jours où le désir s’appariait toujours à la mort. Désir des corps et désir de l’art.

Je n’ai plus vingt ans. Aujourd’hui, j’aimerais évoquer ces jours étranges... Comment durant quelques années, ceux que j’avais choisis comme modèles pour ma vie, mes amours, mes idées se rangèrent tous du côté de la mort. Comment le Sida brûla mes idoles. Je n’ai plus vingt ans et j’aimerais faire un spectacle qui raconte le manque mais qui espère aussi transmettre. Un spectacle pour répondre à la question : Comment danse-t-on après ?

Christophe Honoré

samedi 1 décembre 2018

L'assurance-chômage des Intermittents du spectacle de nouveau menacée : appel à la mobilisation

Le gouvernement veut imposer une nouvelle négociation dans le domaine de l'assurance-chômage pour aboutir à une forte baisse générale des allocations chômage de presque 4 milliards sur 3 ans. Pour les intermittents du spectacle une économie de 100 millions par an est exigée. 

L'acteur Samuel Churin (photo), une figure importante de la lutte pour la défense des droits des intermitents du spectacle, vient de publier le 29 novembre sur sa page Facebook un texte que nous publions dans son intégralité ci-dessous. Pour aider à sa lecture nous avons mis en forme et en couleurs certains passages. 

Par ailleurs, sur cette question, on peut lire une interview de représentants syndicaux (dans L'HumanitéICI) et les articles des quotidiens Libération (ICI) et Le Monde (ICI). 

En région parisienne une AG est prévue à l'appel de la CGT Spectacle le lundi 10 décembre à 19h au Théâtre national de la Colline (15 Rue Malte Brun, 20° arrondissement).  
Fabien Rivière
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Résumé et perspectives
Cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas exprimé sur la question de l’assurance chômage et il est temps de reprendre du service. Le répit pour les intermittents aura été de courte durée mais nous y sommes hélas habitués. 

Que s’est-il passé depuis la signature à l’unanimité de l’accord de 2016

Celui-ci a été appliqué. C’est un accord redistributif qui a permis de sauver au moins 6000 intermittents par an et qui a mis fin à de nombreuses ruptures de droits temporaires. En effet, la recherche de droits sur 10 mois ou 10 mois ½ avait engendré de nombreuses ruptures de droits. Non pas des techniciens ou artistes qui sortaient définitivement de l’indemnisation, mais qui ne cessaient de sortir de l’indemnisation pendant plusieurs mois avant de « refaire » leurs heures. Les premiers résultats sont clairs : l’accord de 2016 a « sauvé » les plus pauvres. Certes la nouvelle franchise sur les congés spectacle (franchise obligatoire imposée par la loi) a limité le nombre d’indemnités pour celles et ceux qui travaillent beaucoup, mais sachez que l’aspect redistributif de l’accord de 2016 est effectif. De fait il impacte les moins précaires pour redonner aux plus pauvres. Pour rappel, la date anniversaire est flottante comme avant 2003. Pour ouvrir des droits sur 12 mois lors d’une réadmission, déclarer une journée de travail la veille de votre date anniversaire ou peu de temps avant. Certains parleront de magouilles ou de triche. A cela je réponds que la date anniversaire flottante est un piège, qu’elle est aberrante, inadaptée à nos pratiques d’emploi, que ce qui n’est pas vertueux doit être détourné. 

Que s’est-il passé depuis l’élection de Macron

La part salariale des cotisations sociales pour l’assurance chômage a été supprimée pour l’ensemble des travailleurs du privé SAUF pour les intermittents du spectacle. En effet ces cotisations avaient été doublées pour notre secteur. Elles étaient de 4,8 % contre 2,4% pour le reste des salariés du privé. Nous sommes donc passés à 2,4% et elles sont de zéro pour l’ensemble des salariés. En contrepartie, la CSG a été augmentée. Pour rappel la CSG est payée par tout le monde, y compris par les fonctionnaires et retraités. Contrairement aux cotisations sur les salaires, la CSG est un impôt. Les recettes de l’assurance chômage sont donc constituées de :
- Cotisations patronales pour tous les travailleurs du secteur privé
- Cotisations salariales uniquement pour les intermittents du spectacle
- CSG payée par tous

Outre le fait que les recettes ne sont pas constituées de la même manière, les conséquences sont importantes pour le « pilotage » des accords Unedic : Il ne s’agit plus d’une gestion paritaire entre syndicats de salariés et syndicats de patrons, mais d’une tripartite. L’impôt abondant les recettes, l’état est partie intégrante de la négociation. Il l’était de fait avant, mais en coulisse. Maintenant, il l’est officiellement. Ainsi c’est l’état qui donne sa feuille de route en premier, et les syndicats sont sensés l’appliquer. Et avec un état libéral, le Medef aura beau jeu de dire : nous ne faisons que répondre aux injonctions de Macron.

Quelles sont ces injonctions ?

L’état demande 3 à 3,9 milliards s’euros d’économies sur 3 ans soit de 1 à 1,3 milliards d’euros par an sur l’assurance chômage en général, autrement dit sur le dos des chômeurs. Inutile de vous dire que le Medef va se faire un plaisir d’imposer cette lettre de cadrage. D’habitude c’est eux qui la rédigent. Faire des économies sur le dos des chômeurs, c’est obscène, tout le monde sera d’accord. Mais il y a pire dans les injonctions de Macron. Et le pire, c’est le fléchage. Car le gouvernement ne se contente pas de donner un objectif économique global, il indique où prendre l’argent. Résultat : tout comme pour sa réforme fiscale, les économies sur l’assurance chômage ne sont pas demandées aux plus « riches », mais EXCLUSIVEMENT aux plus pauvres. En effet, l’état indique que ce qui doit diminuer sont les indemnités versées aux travailleurs précaires. Autrement dit à TOUS LES INTERMITTENTS DE L’EMPLOI. Toutes celles et ceux qui ont des petits boulots à temps partiels vont se faire massacrer. Et nous en faisons partie évidemment. En cela Macron est tout à fait cohérent : on taxe les classes moyennes et les pauvres, on enrichit les plus aisés, le ruissellement fera le reste !!

Quelles conséquences pour les seuls intermittents du spectacle ?

Le Medef a rendu une jolie copie hier mercredi 28 novembre lors d’une journée de « négociations ». Cette copie a été distribuée à tous les syndicats de salariés. Denis Gravouil (négociateur pour la CGT et à la tête de la CGT spectacle) en a fait un résumé détaillé. En clair le MEDEF applique aux intermittents du spectacle la feuille de route de l’Etat et estime que notre secteur doit réaliser 100 millions d’euros par an d’économies
Autrement dit, si ces économies sont réalisées, on est tout proche de la disparition de l’intermittence. 

Que pouvons-nous faire ?

Nous réunir, nous organiser et nous défendre. 

Avant que l’Etat et le Medef tentent une nouvelle fois de faire disparaitre le dernier régime spécifique d’assurance chômage qui couvre l’emploi précaire, autrement dit le dernier régime pensé pour assurer une continuité de revenus sur une discontinuité d’emplois, avant que nos vies soient directement impactées, nous devons lancer un signal fort :
NOUS N’ACCEPTERONS AUCUNE ECONOMIE
Et non seulement nous ne devons pas accepter d’économies supplémentaires, mais nous devons revendiquer : UNE ASSURANCE CHOMAGE DIGNE POUR TOUTES ET TOUS.
En ce qui concerne les intermittents, l’accord de 2016 peut être rediscuté, mais uniquement dans le but d’être amélioré. 

Macron dans son programme réclamait plus de flexibilité en assurant qu’il n’allait pas oublier la sécurité liée à cette flexibilité. Non seulement il l’oublie, mais il fait pire : il tente de détruire le peu de sécurité qui était accordée aux plus fragiles.

Qu’il sache que nous ne laisserons rien passer, qu’il nous aura sur sa route. 

Jusqu’alors, l’Etat était un interlocuteur. Auparavant, c’était un jeu de dupes. Le ministère des affaires sociales voulait des économies, le ministère de la culture se disait de notre côté et tentait mollement de nous défendre. Pour la toute première fois, le nouveau ministre Franck Riester a décidé de nous ignorer en ne nommant pas de conseiller aux affaires sociales à son cabinet. Autrement dit, nous n’avons plus d’interlocuteur. Dont acte. Ils ne veulent pas discuter, AGISSONS.

La CGT appelle à la manifestation samedi 1er décembre Place de la République à Paris sur le chômage, la précarité et la hausse des salaires.
Pour les intermittents, il est essentiel que des AG s’organisent partout. 
Demandez aux théâtres de vos régions. Organisons nous.
Pour les franciliens, à l’appel de la CGT spectacle :

AG AU THEATRE NATIONAL DE LA COLLINE
LUNDI 10 DECEMBRE 19 H
SOYONS NOMBREUX PARTOUT

jeudi 22 novembre 2018

Exposition « FAM », Galerie Agathe Gaillard

Robert Mapplethorpe, Thomas and Dovanna, 1986 - © Robert Mapplethorpe Foundation

FAM
5 NOVEMBRE – 9 FÉVRIER 2019

<<  La Galerie Agathe Gaillard présente FAM. Cette exposition rétrospective dont Fabienne Martin fondatrice de l’agence FAM en 1977 est la commissaire, montre à travers des photographies iconiques, l’âme des années FAM, qui ont marqué l’histoire de la presse, de la mode et de l’image, par son esthétique si singulière.

Créée en 1977 et reconnue internationalement, FAM fut le berceau créatif de mannequins hors du commun et de photographes légendaires, tels que Martine Barrat, Guy Bourdin, Elliott Erwitt, Peter Lindbergh, Robert Mapplethorpe, Sarah Moon, Helmut Newton, Paolo Roversi, David Seidner, Jean-Loup Sieff, Paul Steinitz, Deborah Turbeville, Albert Watson, Wim Wenders …

« J’ai créé l’agence FAM avec l’espoir de proposer une alternative à l’image du mannequin classique, et pour rompre avec le mythe de la femme dont la seule plastique parfaite compte. Aussi, ma réflexion et mon travail m’ont poussé à rechercher des sources d’inspiration pour les photographes dont le travail reflétait à mes yeux une singularité ou une sophistication baroque. Je me suis surtout intéressée à la mise en scène sous forme d’images ou de scénarios fictifs.

C’est le style et la personnalité de ces mannequins qui ont déterminé mes choix, elles tracent l’empreinte d’une nouvelle vision de la féminité à travers une multitude de portraits subtils. ». Fabienne Martin   >>    En savoir + 

Adresse : 3, rue du Pont Louis-Philippe, Paris, France
Heures d'ouverture : Mardi au samedi 14h - 19h — Gratuit 

mardi 20 novembre 2018

Suisse - Foofwa d'Imobilité présente « DANSONgS » et son premier film « Dyade »

 — Jeudi 15 novembre 2018, 12h45, RTS (Radio Télévision Suisse). 
DANSONgS – Rencontre et Dyade sont deux créations qui s’inscrivent dans le nouveau projet triennal de la compagnie, “GLocal (2018-2020) – ethics in local and global dance projects”.
Site du chorégraphe : www.foofwa.com  

Sangue (France) : Alice + We are singes

 
 << Sangue, c’est la pierre en persan, le socle sur lequel on construit des montagnes. Ayant forgé ses premières armes dans le théâtre, le hip-hop et la danse contemporaine, il fait partie de cette génération qui maîtrise l’art du collage sonore. >>   (2018)

dimanche 18 novembre 2018

Agenda Danse et performance - Paris et sa région Décembre 2018

1  —  Théâtre de la Ville - Les Abbesses
2  —  Théâtre de la Ville à La Villette 
3  —  Théâtre de la Ville au Palais de Béhague
4  —  Festival Kalypso 
 —  Théâtre de la Cité internationale 
 —  TPE Théâtre Paul Eluard Bezons
 —  Théâtre de la Ville au TND Chaillot 
 —  TND Chaillot
9  —  Ménagerie de Verre
10  —  Opéra de Paris 
11  —  MC93 - Bobigny
12  —  Centre Pompidou
13  —  Théâtre des Champs-Élysées 
14  —  Atelier de Paris Carolyn Carlson
15  —  Maison de la musique - Nanterre
16  —  Maison des Métallos
17  —  Palais des Congrès 
18  — Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines - Scène nationale
19  — Tournée A Love Supreme Anne Teresa De Keersmaeker et Salva Sanchis 
20  —  Centre national de la danse
21  —  Scala
22  —  Cité des sciences et de l'industrie
23  —  Philharmonie
24  —  L'Étoile du nord
25  —  Théâtre Antoine Vitez - Ivry-sur-Seine
26  —  CentQuatre 




1  —  Théâtre de la Ville - Les Abbesses (18°)

Lucy Guerin (Australie)  Split    duo - 50 mn. 
Du mardi 4 au samedi 8 décembre 20h. Photo DR  En savoir +  


Hofesh Shechter avec la Shechter II*  Show     1h
* Interprètes de 18 à 25 ans
Du jeudi 20 au dimanche 30 décembre. En savoir +   




2  —  Théâtre de la Ville à La Villette (19°)
Anne Teresa De Keersmaeker  Rain (Live)       Conseillé
Du jeudi 6 au samedi 8 décembre. Photo DR  En savoir +   
Portrait Anne Teresa De Keersmaeker (15 sept.- 31 décembre 2018)


3  —  Théâtre de la Ville au Palais de Béhague - Ambassade de Roumanie (7°)
Alexandra Pirici  Delicate Instruments of Engagement  
Situé au 23, rue Saint-Dominique (métro Solférino). 
Du mercredi 12 au vendredi 14 décembre, 19h et/ou 20h. Photo DR  En savoir +   


4  —  Festival Kalypso 
Du mercredi 7 novembre au dimanche 16 décembre. 6° édition. 
51 compagnies - 20 lieux - 95 représentations. En savoir + 





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5  — Théâtre de la Cité internationale (14°)
Vera Mantero  As Práticas Propiciatórias dos Acontecimentos Futuros
Jeudi 13 et vendredi 14 décembre. Photo Vitorino Coragem  En savoir +  

Nora Chipaumire  100% POP   
Lundi 17 et mardi 18 décembre. Photo DR  En savoir +    
 


 —  TPE Théâtre Paul Eluard Bezons (95)
Philippe Ménard  Eldorado/s   1h - CRÉATION
Samedi 8 décembre 20h30. Photo Delphine Micheli   En savoir +  


Fabrice Lambert  Aujourd'hui, sauvage    CRÉATION
Lundi 17 décembre 20h30. Capture d'écran Espaces Magnétiques  En savoir +  


 —  Théâtre de la Ville au TND Chaillot (16°)
Rachid Ouramdane  Franchir la nuit 
Du samedi 15 au vendredi 21 décembre.  En savoir + — En savoir +   


 —  TND Chaillot (16°) 
Festival Tous Humains (30 novembre - 21 décembre) : 
Lia Rodrigues  Fúria   
Du vendredi 30 nov. au vendredi 7 décembre, Salle Firmin Gémier, 19h45. En savoir + 

Photo Sammi Landweer  

Veillée de l'humanité 
Danse, théâtre, musique. Lundi 10 décembre, durée : 3 heures.
Salle Jean Vilar et Esplanade des Libertés et des Droits de l'Homme.  En savoir + 
Avec  Taigue Ahmed, Marcia Barcellos, Alvie Bitemo, Caroline Brossard, Fabrice Bwabulamutima, James Carlès, Carolyn Carlson, Francois Chaignaud, Olivier Dutilloy, Kubra Khademi, Alonzo King, Anne-Laure Liégeois, Caroline Marcadé et les trois promotions du Conservatoire national supérieur d'art dramatique, Phia Ménard, Dominique Mercy (Tanztheater Wuppertal, Pina Bausch), José Montalvo, Wajdi Mouawad, Ohad Naharin, Paul Pascot, Angelin Preljocaj, Nelson Rafael-Madel, Aliocha Regnard, Lia Rodrigues, Eric Ruf (sociétaire de la Comédie-Française), Kirill Serebrennikov (en cours). Et avec Isabelle Adjani. 

François Chaignaud & Nino Laisné  Romances Inciertos, un autre Orlando
Du mardi 18 au vendredi 21 décembre. En savoir +  


9  —  Ménagerie de Verre (11°)
Inaccoutumés 
13 novembre - 8 décembre. En savoir + 


10  —  Opéra de Paris 
Rudolf Noureev  Cendrillon 
Opéra Bastille, du lundi 26 novembre au mercredi  2 janvier. En savoir + 

John Neumeier  La dame aux camélias 
Palais Garnier, du vendredi 30 novembre au jeudi 3 janvier. En savoir + 


11  —  MC93, Bobigny (93) 
Philippe Decouflé  Solo   1h 
Du mercredi 19 au samedi 22 décembre. En savoir +     


12  —  Centre Pompidou (4°)
Dans le cadre de l'exposition de Maya Dunietz, Thicket

Lori Goldston et Ghédalia Tazartès   performance 
Jeudi 6 décembre 18h30, musée, niveau 5. En savoir + 


13  —  Théâtre des Champs-Élysées (8°)
Ballet de l'Opéra national de Kiev  Casse-Noisette 
Du dimanche 23 décembre au dimanche 6 janvier. En savoir +   


14  —  Atelier de Paris Carolyn Carlson CDCN (12°)
Hors les murs : 
Joanne Leighton  I am sitting in a room 
Mardi 4 décembre 20h30 au Théâtre Berthelot, Montreuil (93)  www.atelierdeparis.org


15  —  Maison de la musique, Nanterre (92) 
Premières scènes hip-hop #4 : Slyde, Hors PairE, Philippe Ameida
Samedi 1er décembre 20h30, à la Maison Daniel-Féry. En savoir +   

Ambra Senatore et Marc Lacourt  Giro di pista 
Dimanche 16 décembre 16h30, à la Salle des fêtes. En savoir +  


16  —  Maison des Métallos (11°)
Si’mhamed Benhalima et Kevin Mischel  SOI
Du mardi 4 au dimanche 9 décembre. Photo DR   En savoir +
Dans le cadre du Festival Kalypso (danse)
et du Festival Paris Hip Hop Winter (musique, 1-9 décembre) Site 
+ Mercredi 5 décembre : Masterclass — Projection de Entre ciel et terre, quand le hip hop devient art (d'Éric Ellena, 52 mn., 2013) — Rencontre-débat : Pratique de la danse hip hop en milieu scolaire, état des lieux et retours d’expériences — 


17  —  Palais des Congrès (17°)
Boris Eifman Ballet  Anna Karénine 
Du mercredi 28 novembre au dimanche 2 décembre. En savoir +   


18  — Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Scène nationale (78)
Marlene Monteiro Freitas  Bacchantes - Prélude pour une purge 
Samedi 8 décembre.   Photo Laurent Philippe   En savoir + 

  Anne Teresa De Keersmaeker    Achterland 
Jeudi 20 décembre. En savoir +   
Dans le cadre du Portrait Anne Teresa De Keersmaeker (15 sept. - 31 déc. 2018)


19  —    Anne Teresa De Keersmaeker & Salva Sanchis  A Love Supreme En savoir +
      Le Théâtre de Rungis — 6 Décembre     
       La Lanterne – Pôle culturel de Rambouillet — 14 Décembre     
       Théâtre Firmin Gémier / La Piscine — 15 et 16 Décembre     
       Théâtre du Beauvaisis - Scène nationale — 18 Décembre     
       Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du val d’Oise — 20 et 21 Décembre
Dans le cadre du Portrait Anne Teresa De Keersmaeker (15 sept. - 31 déc. 2018)


20  —  Centre national de la danse, Pantin (93)
L'invitation aux musées. 
——— Week-end #3 : 
Musée de la danse Boris Charmatz.
Samedi 8 et dimanche 9 décembre.  En savoir + 
 A Dancer's Day, étrangler le temps, Photo Ursula Kaufmann  


21  — La Scala (10°)
Michèle Anne De Mey et Jaco Van Dormael  Kiss & Cry    1h15
Du mardi 4 au lundi 31 décembre. Photo DR  En savoir +  
Dans le cadre d'une trilogie : Cold Blood est présenté du 4 au 27 janvier (ICI), et Amor, un solo qu'interprète Michèle Anne de Mey, du 29 janvier au 3 février (ICI). 


22  —  Cité des sciences et de l'industrie (19°)
Exposition corps et sport 
Du mardi 16 octobre au samedi 5 janvier. En savoir +  


23  —  Philharmonie (19°)
Exposition Comédies musicales, la joie de vivre du cinéma 
Du vendredi 19 octobre au dimanche 27 janvier. En savoir +  
Espace dʼexposition de la Philharmonie. 


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24  —  L'Étoile du nord (18°)
Danse Jeune public : Festival Flip Flap
Du mardi 4 au samedi 22 décembre. En savoir +   


25  —  Théâtre Antoine Vitez, Ivry-sur-Seine (94) 
Piergiorgio Milano  Pesadilla  
Dimanche 16 décembre 16h. En savoir +  



26  —  CentQuatre (19°) 
Lia Rodrigues (Brésil)  Fúria             Attendu
Du mercredi 12 au samedi 15 décembre 20h30. Photos Sammi Landweer En savoir +