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mercredi 5 juin 2024

Human Koala (Pantin, France), Dance to Forget

Extrait de l'album The Big Decay, paru le 5 juin 2020.
L'ALBUM  > bandcamp 

jeudi 24 mars 2022

Cleary Connolly (Irland & France), Roller Dance

Cleary Connolly for Anne Cleary and Denis Connolly
— Chorégraphie et Interprétation : Francis Voignier (France). (pièce sans titre à l'origine)
Dans le cadre de l'exposition de Cleary Connolly POURQUOI PAS TOI ? Niveau moins 1, Centre PompidouParis, France, 8 novembre 2008.   

mardi 9 novembre 2021

Bonjour Joseph (France), Quand il fait noir + Amour Amour

Le groupe Bonjour Joseph est né à Nantes fin 2018. Il est constitué du percussionniste et performeur Jonathan Poulet et du chanteur, bassiste et réalisateur de clips Gaspard Hoël. 

Extraits du premier album, Bonjour Joseph & les cloches de l'apocalypse, publié le 23 juin 2021. Excellente proposition, dont une merveille qui clôt le voyage, Le nouveau monde. 
Fabien Rivière 
L'ALBUM (écoute gratuite et achat) > Bandcamp 
Visuels Facebook de Bonjour Joseph

jeudi 4 novembre 2021

Koki Nakano (France), Train-Train + Near-Perfect Synchronization

 — Artist & composer: Koki Nakano, New Album Pre-Choreographed
Director: Benjamin Seroussi 
Choregrapher: Damien Jalet with Aimilios Aropoglou 
Performance: Aimilios Aropoglou
Director: Benjamin Seroussi 
Choreographer & Dancer: Amala Dianor 
— Le spectacle issu de cet album se veut interdisciplinaire entre musique, danse (chorégraphiée par Benjamin Bertrand) et installation vidéo (réalisée par Susana Abreu). > Théâtre de Vanves, dans le cadre du Festival OVNI · Festival de l’inclassable !, vendredi 26 novembre 2021, 20h (à la suite de The Wheels Orchestra). En savoir +  

samedi 18 septembre 2021

Akeron (France), Interstice + Salamandre

J'ai découvert Marius Hoël aka Akeron dans la chorégraphie Beauté Bâtarde de Rémi Esterle, lors de la « soirée Formats courts » de Danse élargie 21 le 10 septembre dernier (cf. le compte-rendu dans l'article Danse élargie 21 : de belles découvertes lors de la première soirée). Ici, c'est le slameur qui signe ses propres créations.  
Fabien Rivière
— Ci-dessus : Vidéo publiée le 3 septembre 2021. Ci-dessous, publiée le 20 février 2021. 

vendredi 16 octobre 2020

La vitesse de Fabrice Lambert (« Seconde nature »)

Seconde nature, de Fabrice Lambert, Capture d'écran Espaces Magnétiques 
.
Avec Seconde nature, vu hier soir au Théâtre de la Ville - Théâtre des Abbesses à Paris, Fabrice Lambert nous propose une œuvre d'une maturité inquiète mais nécessaire et courageuse. 

Les interprètes se déplacent constamment dans une nuit profonde éclairée artificiellement, et ne verront jamais le jour. L'espace est vide mais saturé d'une musique puissante et stellaire, avec un passage vers la techno à mi-parcours, et rempli jusqu'à la gueule de flashs stroboscopiques redoutables. Ils dansent souvent devant un mur d'images tout aussi artificielles, irréelles et saturées. On perçoit une existence qui se déploie dans un environnement gelé et hostile où le danseur - citoyen a cependant la puissance d'un brise-glace. 

On se demande comment ils font pour tenir. On voudrait s'approcher paisiblement, leur parler tranquillement, leur demander ce qui ne va pas, essayer de comprendre la situation, leur situation. On voudrait arriver à les faire au moins ralentir un peu ce flot, ce flux de folie. On rêve même de les faire stopper, d'arriver à les extraire de cet enfer terrestre. Grande naïveté certes.  

Ils ont la santé, comme l'on dit, et une singulière capacité de résistance. Jamais ils ne flanchent, ne soufflent, ne manifestent une quelconque fatigue ou lassitude. Jusqu'à une surprise finale, de taille. Inévitable finalement. Il n'est pas sûr qu'ils se posent beaucoup de questions. Il n'est pas sûr qu'ils le peuvent, pris sinon emportés par la vie. 

Ils sont quatre. Ils ne cessent de se croiser mais ne se rencontreront jamais. On ne peut pas vraiment appeler cela un collectif. Il n'y aura pas de prise de conscience, de questionnement, de protestation, de contestation de cet ordre terrestre. La contradiction n'est qu'apparente : on peut être ultra passif tout en étant ultra actif. C'est une tragédie sans pathos qui n'est pas sans élégance, vue le jour qui suit l'annonce de l'instauration d'un couvre-feu en France*.
Fabien Rivière
* Applicable de 21h à 6h pour six semaines, voir plus, à partir de samedi, dans neuf métropoles, soit 20 millions de français. 

Seconde nature, Théâtre de la Ville - Théâtre des Abbesses (Paris), du jeudi 15 au dimanche 18 octobre 2020. En savoir +   

dimanche 21 juin 2020

Lukas Ionesco (France), Negative Spirits + Sold My Life (et Diaperpin, Blond)

— (ci-dessus) Extraits du premier album de Lukas Ionesco, Paris Texas, publié le 7 juin 2019. 
— (ci-dessous) sous l'alias de Diaperpin, Blond, mis en ligne en septembre 2016.

lundi 15 juillet 2019

Antonin Rioche (France), « Oh Boy! » (avec Benjamin Behrends)


— Based on the dance-piece "Oh Boy!" by Antonin Rioche
Co-production : h7o7Films & Antonin Rioche 
Adaptation by Antonin Rioche & Hadi Moussally
Film Director : Hadi Moussally (from h7o7Films)
Choreographer : Antonin Rioche 
Dancer & Voice : Benjamin Behrends
D.O.P & Post Production : Olivier Pagny
Sound Design : Niels Plotard 
Fashion Stylist : Marie Scirocco
Fashion Designers : Hed Mayner & Sean Suen

© 2019 h7o7Films & Antonin Rioche

Awards & Nominations : 
« Special Mention » in « Asolo Art Film Festival 2019 » (Italy)

Official Selections : 
— Ibrida Festival 2020 - Siena (Italy) - April 2020
— International Meeting on Videodance - Valencia (Spain) - October 2019
— Muestra Movimiento Audiovisual 2019 - Guadalajara (Mexico) - July 209
— Pop Culture Film Festival 2019 (USA)
— Bogota Experimental Film Festival 2019 - Bogota (Colombia) - August 2019
— Asolo Art Film Festival 2019 - Asolo (Italy) - June 2019
— Music & Dance Video Shorts Film Festival 2019 (USA)
— International Video Art House Madrid 2019 - Madrid (Spain) - May 2019
— EnCore: Dance on Film 2019 - Atlanta & Houston (USA) - May & June 2019
— Frame Rush Screendance Festival 2019 - London (UK) - March 2019

mardi 20 novembre 2018

Sangue (France) : Alice + We are singes

 
 << Sangue, c’est la pierre en persan, le socle sur lequel on construit des montagnes. Ayant forgé ses premières armes dans le théâtre, le hip-hop et la danse contemporaine, il fait partie de cette génération qui maîtrise l’art du collage sonore. >>   (2018)

mercredi 22 novembre 2017

Hashtag #balancetonporc : Trois affaires dans le milieu de la danse

Photo Fabien Rivière ©

Il se dit que tous les milieux sociaux sont touchés par l'électrochoc provoqué par l'affaire de viols, agressions et harcèlements sexuels dont Harvey Weinstein est l'auteur, qui est à l'origine du hashtag #balancetonporc. Et la danse ? À ce jour, on connaît trois situations, que nous présentons, en nous concentrant sur deux. D'une part, une danseuse et chorégraphe met en cause un journaliste de danse. D'autre part, deux danseuses accusent un chorégraphe. Un théâtre d'Île-de-France (le Théâtre Paul Eluard de Bezons) qui le programmait cette saison a immédiatement réagi, s'interrogeant sur les suites à donner,  puis retirant son soutien au chorégraphe. Dans les deux cas, dans un premier temps, aucun nom n'est publié, mais certains professionnels reconnaissent l'identité des intéressé-e-s.

UNE CHORÉGRAPHE FACE UN JOURNALISTE DE DANSE 

Le 19 octobre, la danseuse et chorégraphe Tatiana Julien, sur sa page Facebook, après avoir, écrit-elle, « très longuement hésité, par pudeur », témoigne à charge contre un journaliste de danse, dont elle ne donne pas le nom, et livre ses réflexions (à lire ICI). 

Sur sa page Twitter le journaliste nie les accusations, le 23 octobre : « Si attaque de Tatiana Julien ≠ moi s/Facebook c’est parce que je n’ai pas aimé sa pièce et que je l’ai twitté dès la création #Critiklibrrr », puis « Je n’ai js rien demandé à T.Julien. Ni sex ni rien. Et nul lien hiérarchique, de pouvoir. Qui la croit faible ou impressionnable comme cela ? ». Le 30 octobre il indique : « Résumé d’une semaine troublée: L’intelligence est rare, le courage exceptionnel, les nantis veules. Qui dit qu’avec Fbook le monde change ? » 

Le 25 octobre, il menace : « T.Julien vs PHV : cela pourra être amusant de voir comment des gens qui se cachent sous un profil pourront faire face… Aux juges !. » Et, le 18 novembre, il indique passer à l'attaque : « Impressionnant un constat d’huissier sur Facebook, surtout quand il est fait à temps. On y voit tout, même les commentaires effacés… Ce qui revient à en faire des aveux. Quand on a posté des conneries, cette info devrait donner quelques idées de recul dans l’honneur. » (cf. ICI).    (à suivre)

DANSEUSES FACE À UN CHORÉGRAPHE 

Le 19 octobre, une danseuse, sur sa page Facebook, décrit une scène qui se serait déroulée dans un studio, lors d'un duo entre elle et un chorégraphe, non nommé. Une autre danseuse indique qu'elle aussi a connu une situation identique. Le Théâtre Paul Eluard (TPE) de Bezons (nord-ouest de Paris) réagi, sur sa page Facebook en publiant le texte suivant : 
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Nous sommes très choquées après la découverte sur les réseaux sociaux de témoignages d'interprètes chorégraphiques relatant des violences sexistes. En effet, un chorégraphe dont nous avons programmé le spectacle, est accusé d'en être l'auteur.

La programmation de l'œuvre de ce chorégraphe, en raison de son propos public et de son interprétation par un groupe de cinq femmes, avait été pensée avec d'autres spectacles, en soutien à la mobilisation dans la lutte contre les violences faites aux femmes, qui à son jour le 25 novembre.

En tant que théâtre militant depuis plus de 20 ans, nous affirmons sans équivoque et rappelons notre solidarité avec chaque femme victime de violence et/ou de harcèlement sexiste. 

Nous rappelons notre engagement pour l'émancipation de toutes les formes de domination et de discrimination.

Nous prenons aujourd'hui le temps nécessaire exigé par la situation grave, le temps notamment d'entendre les personnes concernées si elles l'acceptent, afin de nous permettre de dire rapidement ce qu'il nous paraîtra juste de faire.

L'équipe du tpe
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Un peu moins d'un mois plus tard, la décision tombe, dans un communiqué d'une page que nous publions intégralement ci-dessous. Le chorégraphe, qui est cette fois nommé, et qui y présentait sa nouvelle création, Sur le silence du temps, y parle d’une « ambiguité du désir qui fait la danse » (nous soulignons). Par ailleurs, on trouvera en fin d'article la copie du texte du programme initialement prévu 
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 — COMMUNIQUÉ 
Bezons, le 16 novembre 2017

Le temps n’est plus au silence 

Après la réception de plusieurs témoignages détaillés et convergents de femmes, interprètes chorégraphiques, d'abus et violences sexuels sous couvert de la danse, après avoir également entendu le chorégraphe et son énoncé d’une « ambiguité du désir qui fait la danse », le TPE [Théâtre Paul Eluard] retire son soutien à la création de Daniel Dobbels Sur la silence du temps et annule la représentation prévue le 24 novembre dans le cadre de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes. 

Bien entendu, le contexte de la programmation et l’intention donnée à la pièce, dans cet engagement contre les violences faites aux femmes, agissent comme des catalyseurs de la conscience et de la parole. Les femmes sont sorties du silence parce que l’intention artistique affichée est apparue comme une provocation insoutenable, une usurpation de la souffrance contenue depuis tant d’années. Le TPE entend cette parole, il dit sa solidarité autant que la colère d’avoir été trompé et utilisé.

Depuis, il est opposé par certains que le théâtre ne peut décider avant qu’un tribunal compétent ne se soit prononcé suite à un dépôt de plainte. Qu’il conviendrait donc de fermer les yeux, oreilles, de verrouiller esprit et langue, de continuer. Effectivement, il ne nous appartient pas de juger du point de vue de la Justice. Nous ne le faisons pas. Quid en revanche de l’engagement artistique ? S’est-il du fait même de la pertinence concrète d’une réalité, volatilisé, vidé du sens que pourtant nous clamons au fil des programmations et des saisons, être notre fondement ? Comme figé dans le choc et le bouleversement entrevu, a-t-il perdu toute forme, tel un objet apolitique sans goût et sans odeur monté sur la chaîne de la fabrique sociale ? La promesse de l’art est celle de l’émancipation. Nous défendons et construisons cette promesse chaque jour dans notre pratique professionnelle. Se détourner au moment où celle-ci nous confronte ? Le TPE est engagé contre toutes les formes de discriminations depuis plus de 20 ans, c’est à ce titre qu’il décide de ses actes. 

Quant à la danse, elle est dans une réalité économique fragile. Et elle souffre encore des préjugés des défenseurs de la pudeur dont elle vient trop souvent écorner les représentations rigoristes. Certains nous ont demandé d’ailleurs, au nom des jeunes interprètes des compagnies en danger, de garder sous cloche notre vue, encore. On nous a expliqué parce que l’on estimait que nous n’étions pas en capacité de comprendre, que nous étions « écervelées », que la danse c’était cela, complexité et ambigüité. Nous ouvrons grand les yeux, prenons note et rassurons nos interlocuteurs. Nous sommes danseuses et danseurs depuis des années, programmons la danse, nous sommes public engagé, nous défendons et soutenons la danse. Nous savons qu’elle n’est pas un écran, voile du défoulement des pulsions d’appropriation du corps d’un autre, d’une autre, outil de conservation d’un ordre social patriarcal, qu’elle ne peut porter un geste d’oppression. Car nous savons à quel point elle est la liberté, tout au contraire, pour tous et toutes ces jeunes artistes, des faubourgs de Soweto au cœur des grandes villes occidentales. 

Le silence a étouffé. Souhaitons que la voix porte loin. 

Pour le Théâtre Paul Eluard, le conseil d’administration et les membres de l’équipe en solidarité, 
Valérie Lafont, directrice par intérim, Christian Ourmières, président. 
Contact > Valérie Lafont > directions@tpebezons.fr / 01 34 10 20 20
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ET AUSSI 

Enfin, on peut indiquer qu'il existe un siteL'envers du décor ICI, qui recueille, anonymement, les « témoignages sur les violences sexistes et sexuelles subies dans le milieu du spectacle (cinéma, audiovisuel, spectacle vivant, arts visuels, etc). » À ce jour, la danse en est absente. 

Sur le site www.balancetonporc.com on trouve le seul témoignage semble-t-il à ce jour qui concerne le milieu de la danse : celui d'une femme de 29 ans, relatant des faits d'agression sexuelle survenue quand elle en avait 16, d'un professeur de danse, dans un club de danse à Lille (ICI). Elle demeure anonyme, ne donne pas de nom, ni de l'agresseur ni du lieu.
Fabien Rivière
ON PEUT LIRE 
Témoignages de femmes contre le chorégraphe Daniel Dobbels : sa pièce déprogrammée, par Ève Beauvallet, Libération, 22 novembre 2017. ICI 

Page extraite du programme papier du Théâtre Paul Eluard de Bezons, saison 2017-2018

mercredi 1 novembre 2017

Maroc - « Danser Casa » de Mourad Merzouki & Kader Attou


Mourad Merzouki, directeur de la compagnie Käfig et du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne (France) et Kader Attou, directeur de la compagnie Accrorap et du Centre chorégraphique national de La Rochelle (France) préparent ensemble à Casablanca (Maroc) Danser Casa. Ils « ont choisi 8 danseurs casablancais [dont une jeune femme ; parmi 186 danseurs] pour une co-création inspirée de leurs pièces de répertoire ». Les workshops se déroulent fin avril, en mai, juillet et décembre 2017. La tournée est prévue à partir de mars 2018 (En savoir +). 
Fabien Rivière
Facebook DANSERCASA 
 (ci-dessous) Reportage de France 24 - à partir de 7 mn. 33 s., mai 2017