mercredi 15 octobre 2025

L'atelier A : Vincent Glowinski


« Chaque semaine ARTE et l'ADAGP* [Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques] vous font découvrir le travail d'un artiste à l'occasion de son actualité. En visitant son atelier, partez à la découverte des inspirations et des techniques de la nouvelle génération d'artistes contemporains. »
Créée en 1953, l'ADAGP est la société française de perception et de répartition des droits d'auteur dans le domaine des arts graphiques et plastiques.
    ARTE.tv · 21 oct. 2020
Révélation Art Urbain 2018
— Vincent Glowinski vit à Bruxelles (Belgique). 

lundi 13 octobre 2025

« Entre-Temps », la métamorphose de Philippe Decouflé

Entre-Temps, Photo Pierre Planchenault


Philippe Decouflé reçoit le public depuis le 9 octobre à la Villette à Paris à l’espace Chapiteaux, le long du canal de l’Ourcq, où il présente sa nouvelle création, Entre-Temps, pour une série de 14 représentations. Accueillir le public est chez lui un art, tonique et doux. Avant la représentation, dans la salle, au pied de la scène à gauche un DJ debout et de dos devant sa platine, balance du bon son, différent chaque soir, d'avant les années 90, comme par exemple The Clash, ou issu de West Side Story ou Grease. Devant le rideau de scène baissé, un homme en costume noir, cheveux poivre et sel, cravate noire avec motifs blancs, portant un loup se dandine en essayant de suivre le flot musical. Notre Fantomas se nomme Philippe Decouflé. 


La scène révèle au sol un parquet ancien comme celui d’une salle de bal. Quand on lève les yeux, c’est plutôt un château du temps du cinéma muet, vide, et hanté ? 


Concernant les neuf interprètes, on citera le danseur et chorégraphe Dominique Bagouet remarquant un jour qu’il travaillait jadis avec des danseurs, mais maintenant avec des êtres humains dansants. C’est ce qui frappe ici. D’ailleurs, il n’y a pas eu d’audition. Le chorégraphe a contacté les interprètes, expérimentés, de 40 à plus de 70 ans, qu’il connaît bien. Il déclare d’ailleurs : « Travailler avec des danseurs un peu plus mûrs, ça donne de la profondeur, ils ont une vraie personnalité sur scène. (…) Chez moi, ce qui est politique, c’est de montrer qu'un danseur de 70 ans, c'est extraordinaire. Il faut sortir des archétypes sur la beauté » (Sud Ouest, 10 avril 2025, ICI)


Il précise aussi un point important : « Mais après, c'est vrai que ce n'est pas mon truc de revendiquer des choses sur un plateau, je suis un saltimbanque et j'en suis content. J'aime cette dimension de divertissement. Il y a un trop grand écart entre le spectacle dit intelligent, culturel et le spectacle populaire. Le spectacle populaire tire trop sur des ficelles idiotes et le spectacle pointu refuse d'être spectaculaire. » (idem)   


Dominique Boivin dans Entre-Temps, Photo Jean Vermeulen

Il a aussi renouvelé son équipe qui l’entoure hors plateau, qu’il qualifiait lors de la précédente pièce, Stéréo, d‘« équipe exceptionnelle. On se connaît tous depuis des années », ne gardant que le décorateur Jean Rabasse. 


La passion de la musique est toujours présente, entre culture populaire et culture savante, avec Kraftwerk, The Doors, Supertramp, Madonna, Bach, Haydn, Liszt, Rameau (avec Gavotte en La Mineur), Prokofiev, Michel Legrand, Sébastien Lagrange, enregistrée ou jouée live par l’exceptionnel pianiste à la vitalité contagieuse Gwendal Giguelay. Il accompagne le cours de danse de Peter Goss du jeudi que suit Decouflé. 


Eric Martin, Visuel associé à Entre-Temps, par Olivier Simola


La danse est surprenante, dans son dépouillement, qui défend une humanité émouvante. On se croise, on écarte les bras doucement, et on n’a pas peur de se prendre dans les bras. De longues marches toniques. Et soudain un ‘’solo’’ sublime d’Eric Martin, sur les 8 minutes et 25 secondes du O Superman de Laurie Anderson, répétitif, follement sensuel et inquiet (album Big Science, en 1982). Il est suivi par un magnifique solo de Dominique Boivin sur le Knee 1 de la pièce de Bob Wilson Einstein on the Beach, musique de Philipp Glass. Decouflé a demandé au premier quelle musique avait changé sa vie. Il a proposé ce morceau et créé cette danse. Génie du danseur. Le second, danseur et chorégraphe, a ressuscité du matériel ancien. Il y a aussi ces danses populaires bretonnes, enivrantes.  


Catherine Legrand, Visuel associé à Entre-Temps, par Olivier Simola

Deux autres figures importantes de l’histoire de la danse contemporaine sont aussi de la partie. Catherine Legrand a débuté sa carrière d’interprète avec Dominique Bagouet, qu’elle accompagne de 1982 jusqu’à la fin tragique de ce dernier le 9 décembre 1992, et au-delà. Elle transmet sa danse, cette tenue si particulière du corps, ces bras qui s’élèvent vers le ciel avec tellement de douceur. Michèle Prélonge travaille avec Régine Chopinot, d’ailleurs présente le soir de la première, à partir de 1980 pendant six ans. Elle participe ainsi à la création de Halley’s comet, Appel d’air, Swim one, Grand écart, Délices, Via, Le défilé ou encore À La Rochelle, il n’y a pas que des pucelles. Depuis 2000, elle se considère comme une danseuse « épisodique et vintage ». Par exemple, elle prend en charge en 2002 les archives de Régine Chopinot dans le cadre du centre chorégraphique national de La Rochelle. 


La seconde partie mélange la lumière à l’ombre, la vie à la mort. Le temps passe, comme l’on dit, et on sait le chemin qui mène à quel but, radical. Le chorégraphe donne le sentiment d’avoir lâché prise, c’est-à-dire ayant enfin réussi à assumer sa face solaire et sa face inquiète. Il n’est plus le joyeux drille qui produit de l’entertainment. Pas de pathos ni de pathétique, cependant. La vie, simplement, et c’est bouleversant.  

Fabien Rivière

Vu le 9 octobre 2025

Entre-Temps, de Philippe Decouflé, espace Chapiteaux, La Villette, Paris, du 9 au 26 octobre 2025. En savoir + 


DISTRIBUTION : 

Conception et mise en scène Philippe Decouflé 

Assistante Violette Wanty 


De et avec Dominique Boivin, Meritxell Checa Esteban, Catherine Legrand, Éric Martin, Alexandra Naudet, Michèle Prélonge, Yan Raballand, Lisa Robert, Christophe Waksmann 

et au piano Gwendal Giguelay 

Avec la participation d’un groupe de volontaires amateurs 


Lumière direction technique Begoña Garcia Navas 

Décor Jean Rabasse assisté d’Aurélia Michelin 

Costumes Anatole Badiali 

Musiques originales Gwendal Giguelay, XtroniK, Guillaume Duguet 

Montage des voix Alice Roland 


Régie plateau Léon Bony 

Régie lumière Grégory Vanheulle 

Régie son et bruitages Guillaume Duguet 

Direction de production et coordination Frank Piquard 

Production Sarah Bosquillon, Jérémy Kaeser, Julie Viala, Jeanne Ferrante 

Régie générale Chaufferie Antoine Cherix 


Accessoires Lahlou Benamirouche 

Construction Guillaume Troublé, Léon Bony, Matthieu Bony 

Costumiers Jean Malo, Jean Baptiste, Arnaud Coeuff, Aurélie Conti 

Stagiaire Costumes Cécilia Bouchez 

Accessoires costumes Eugénie Delorme, Prisca Razafindrakoto 

Peinture Katia Siebert, David Nouyrit, Sylvie Mitault, Margot Gillot, Jean Lynch 

Couturières Décor Solange Comiti, Deborah Tuil 

Chauffeur Gilles Maron


TOURNÉE 2026 : 
— 7 - 9 janvier, MC2: Grenoble  En savoir +
— 15 - 17 janvier, Bonlieu Scène Nationale, Annecy  En savoir +
— 29 janvier - 1er février, anthéa Antipolis, Théâtre d’Antibes En savoir + 
— 25 - 28 février, La Comédie de Clermont-Ferrand  En savoir +
— 4 au 6 mars, Maison de la Culture d’Amiens  En savoir +
— 25 - 29 mars, Théâtre de Caen  En savoir +
— 16 - 17 avril, Théâtres de la Ville de Luxembourg  En savoir +

lundi 6 octobre 2025

Danse - Volmir Cordeiro fonce (« Parterre »)

Lucia Garcia Pulles dans Parterre, Photo Laurent Philippe

La première de la nouvelle création de Volmir Cordeiro, Parterre, s'est déroulée à la Briqueterie à Vitry-sur-Seine (94), dans le cadre de la 5° édition du festival Excentriques. On entre dans la salle du rez-de-chaussée par le bas, au niveau de la scène. Elle est presque vide. Un sentiment d'immensité, et de tranquillité, vous saisit. «Ça respire», se dit-on, comme si un immense bol d'air frais nous était offert. 

Un sol gris clair, traversé de quelques lignes droites ou courbes gris foncé. Au fond, une longue barre noire de la largeur du plateau, à deux mètres de haut, sur laquelle sont posés des vêtements dans des noirs, des blancs et des gris. Tout au fond aussi, une frêle jeune femme avance lentement et discrètement, des branchages réunis à la main droite, la tête et le buste penchés vers le sol souvent. Elle le frappe, ou son dos nu, sans violence. Elle va évoluer dans tout l'espace.  

Ainsi, vont se succéder, chacun ayant droit à un solo, Lucia Garcia Pulles, Volmir Cordeiro, Marius Barthaux, Elie Autin et Cassandre Moun. Il est important de les nommer tant la qualité de la danse et de leurs engagements sont impressionnants tout au long de la pièce. 

Dans ces solos, on repère donc qu'ils ont souvent la tête baissée mais sans que cela n'altère en rien leurs déterminations à aller de l'avant, et, pourquoi pas, leur dignité. Aller de l'avant comme un militaire qui progresse sur un terrain d'opération. Baisser la tête pour se faire discret, pour éviter les balles ennemies. On pense aussi à des petits personnages de BD, à des zoulous, à des zazous. 

Au bout de vingt minutes, la pièce est à un tournant. Les interprètes sont réunis, les bustes et plus largement les corps se tendent, dans une frontalité nouvelle. Ils sont habillés soudain comme à une cour de Louis XIV, mais à partir de matériaux de récupération, et pourtant forts élégants. Ils font société, au sens du jeu social et du contrôle social, grimaçants. Cependant, la pièce va défaire rapidement cet ordre pour retrouver et défendre un appétit féroce de liberté, enivrante, puissante, tourbillonnante, vitale. Les costumes sont signés Rubén Pioline Aronian avec la couturière Coco Blanvillain. On saluera la création sonore de Loup Gangloff, qui pulse.

Le chorégraphe explique dans une interview : « C'est ce parterre, tel qu'il était constitué dans la hiérarchie théâtrale du 18e siècle, où les personnes parlaient, mangeaient, buvaient, se retrouvaient autour d'une expérience sociale. J’ai aussi un tropisme pour le comportement carnavalesque et la joie participative, qu’on active en abolissant la hiérarchie sociale, et qui a à voir avec une forme d’égalité spatiale puisque les corps se mélangent en un même lieu du débat, du tumulte. »  Il défend ce qu'il nomme « une gestuelle de l’indiscipline. » (ICI)

Construction rigoureuse, pour une proposition réjouissante, exigeante tout en étant populaire, de quoi ravir un public de 7 à 107 ans. 
Fabien Rivière 

Parterre, de Volmir Cordeiro, La Briqueterie - Centre de Développement Chorégraphique National (CDCN) du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine, dans le cadre du festival Excentriques (25/09 au 11/10), du 1 au 3 octobre, vu le 2 octobre.  En savoir +

TOURNÉE : 
— Mardi 7 et mercredi 8 octobre 2025 - Friche La Belle de Mai, Festival ActOral - festival des arts et des écritures contemporaines, MarseilleEn savoir + 
— 28 mars 2026 - Le Dancing CDCN (Centre de développement chorégraphique national), au Parvis Saint Jean, Dijonwww.ledancing.com 
— Mardi 28 et 29 avril 2026 - Théâtre Olympia - CDN (Centre dramatique national) Tours avec le CCN (Centre chorégraphique national) de Tours.  En savoir + 

dimanche 5 octobre 2025

« Parterre » de Volmir Cordeiro

Parterre, Photo Laurent Philippe

.La Briqueterie vient de présenter la création de Volmir Cordeiro sobrement intitulée Parterre dans le cadre du festival d’Automne 2025. Selon nous, cette pièce d’une heure et des poussières fait entrer l’ex-danseur de Lia Rodrigues dans la cour des chorégraphes qui comptent.

Le parterre avait à l’origine le sens de sol, de plancher, avant de désigner, selon l’Académie, la partie d’une salle de spectacle située entre les fauteuils d’orchestre et le fond du théâtre. La notion englobe, connote ou contamine celles de parquet, plate-bande, verdure, pelouse, massif, carré, boulingrin. Au sens large, le mot désigne l’orchestre, les stalles, la galerie, donc aussi le spectateur. Lequel était au départ debout et, de nos jours, assis mais non en lieu et place du prince. Le parterre peut être de buis, de gazon ou de fleurs. Paradoxalement, il arrive qu’il soit aquatique puisqu’on emploie parfois l’expression parterre d’eau pour qualifier un bassin. En Espagne, on lui préfère le solide et on parle de macizo (de massif). Au Brésil, on utilise l’expression canteiro de flores si bien que, dans sa note d’intention, Volmir Cordeiro exprime le désir de « faire émerger un jardin de couleurs et de parfums capable de nous rendre ensemble et confiants ». Que cent fleurs s’épanouissent, donc, pour paraphraser Mao.

Ce rêve éveillé de Volmir Cordeiro débute un peu comme le conte Cendrillon de Perrault et de Grimm – thème qui a inspiré les chorégraphes, de Louis-André Duport à Jean-Christophe Maillot, en passant par Petipa-Ivanov-Cecchetti, Laban, Fokine, Ashton, Gsovski, Noureev, etc. Tandis que s'installe l’assistance, une interprète, déjà dans la place, Lucia García Pulles, vêtue d’un jupon bleu en matière plastique conçu par Rubén Pioline Aronian et cousu par Coco Blanvillain, balaie consciencieusement le plateau au moyen d’un branchage cueilli, peut-on penser, dans le jardin de la Briqueterie – tout théâtre a son parterre, sa cour et son jardin. Des marques au sol rappellent celles qui ornaient le parquet du palais des Sports pour IXe Symphonie (1964) de Béjart. Ces cercles, triangles, lignes et signes n’ont rien de cabalistique, rien à voir avec un culte orisha. Elles évoquent la géométrie du jardin à la française, ainsi que le précise le chorégraphe. Avec la longue patère au fond du parterre où pendent des vêtements colorés, pauvres et baroques à la fois, ces traces grises sur PVC clair composent la scénographie d’Hervé Cherblanc.

Après l’extinction des lumières de salle, entrent en jeu les feux du spectacle sous le contrôle d’Éric Wurtz. Et entre en scène le danseur-chorégraphe en personne. À l’admirable variation en forme de prestation de service de Lucia García Pulles, succède un solo délicat de Volmir Cordeiro qui, usant d’une serpillère pour accessoire, parachève le nettoyage de la moindre particule de terre. La bande-son percussive et festive de Loup Gangloff monte de plusieurs degrés et dizaines de décibels. Trois autres performances individuelles se suivent sans se ressembler : celle, technique et athlétique de Marius Barthaux, celle, élégante et indolente, d’Élie Autin, celle, déliée et gracieuse de Cassandre Moun. Sans transition, sans pas de deux ou de plus, on passe au deuxième acte de la pièce, constitué d’un travail d’ensemble. En d’autres termes – ceux du programme –, « les cinq singularités s’imbriquent, se combinent. » La géométrie terre à terre triomphe de toute hiérarchie sociale. Volmir Cordeiro considère le théâtre comme « un espace intrinsèquement démocratique ».

Nicolas Villodre

Parterre, de Volmir Cordeiro, La Briqueterie - Centre de Développement Chorégraphique National (CDCN) du Val-de-Marne, Vitry-sur-Seine, dans le cadre du festival Excentriques (25/09 au 11/10), du 1 au 3 octobre, vu le 3 octobre.  En savoir +

TOURNÉE : 
— Mardi 7 et mercredi 8 octobre 2025 - Friche La Belle de Mai, Festival ActOral - festival des arts et des écritures contemporainesMarseille. En savoir + 
— 28 mars 2026 - Le Dancing CDCN (Centre de développement chorégraphique national), au Parvis Saint Jean, Dijonwww.ledancing.com 
— Mardi 28 et 29 avril 2026 - Théâtre Olympia - CDN (Centre dramatique national) Tours avec le CCN (Centre chorégraphique national) de Tours.  En savoir + 

vendredi 3 octobre 2025

Le photographe Antoni Lallican est mort en Ukraine

Antoni Lallican, série Odessa, life on a TightRope [Odessa, la vie sur une corde raide] (8/19) 
.
Le très talenteux photographe français, Antoni Lallican, 37 ans, est mort ce vendredi 3 octobre dans une frappe de drone russe contre sa voiture, alors qu'il se trouvait en reportage dans le Donbass. Son collègue ukrainien George Ivanchenko, 25 ans, a été grièvement blessé.
Fabien Rivière
Site du photographe  >  www.antonilallican.com/  
Série Odessa, life on a TightRope >  ICI

- La rédaction de Mediapart : En hommage au photographe Antoni Lallican. > ICI
Le Monde, Antoni Lallican, photojournaliste français tué en Ukraine, était « d’une curiosité insatiable et d’un véritable goût de l’autre »Par Aude Dassonville et Brice Laemle, 6 octobre 2025. >  ICI

— NOUS AVONS AUSSI PUBLIÉ : 
Donbass (en rouge), en Ukraine

Plan de l'Ukraine
Antoni Lallican, série Odessa, life on a TightRope [Odessa, la vie sur une corde raide(11/19)

samedi 30 août 2025

Beat Furrer (Suisse - Autriche), Spur

L'œuvre de Beat Furrer est interprétée par le Quatuor Diotima, album n° 32 de l'ensemble musical, paru le 15 novembre 2024. 
Premier morceau des deux CD. 
— L'ALBUM (écoute et achat)  >  bandcamp

Le Quatuor Diotima — Yun-Peng Zhao et Constance Ronzatti au violon, Franck Chevalier à l'alto et Pierre Morlet au violoncelle — est né au sein du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSMD) de Paris en 1996. Il commande des œuvres contemporaines ou propose le répertoire classique. Bref, deux violons, un alto et un violoncelle.  quatuordiotima.fr
POCHETTE de L'ALBUM

vendredi 29 août 2025

Idles, Rabbit Run

C'est l'excellent groupe britannique Idles qui a réalisé la bande-son du film Caught Stealing, en français Surpris en train de voler, de l'états-unien Darren Aronofsky, dans son titre original, et Pris au piège en son titre français. Les deux sortent aujourd'hui à l'étranger, mais le 27 août pour le film en France. 
L'ALBUM Caught Stealing (écoute et achat)  >  bandcamp
BANDE-ANNONCE (anglais) >  ICI
BANDE-ANNONCE (anglais - vostf)  >  ICI
— IDLES sur ESPACES MAGNÉTIQUES  >  

vendredi 22 août 2025

Dinosaur Pile-Up (UK), My Way + Sick of Being Down + 'Bout To Lose It

Extrait du 5° album du groupe britannique Dinosaur Pile-Up, en français Accumulation de Dinosaures, paru ce 22 août, le premier en six ans, suite aux graves problèmes de santé de son chanteur, Matt Bigland
L'ALBUM (écoute et achat)  >  bandcamp
NOUS AVONS DÉJÀ PUBLIÉ >  ICI
DINOSAUR PILE-UP
POCHETTE de L'ALBUM 

jeudi 14 août 2025

chest. (Paris), Blood on your doorstep


Extrait de l'album All Good Things End, sorti le 28 février dernier. 
Blood on your doorstep, en français Du sang sur le pas de votre porte.
L'ALBUM (écoute et achat)  >  bandcamp
— Le groupe est en concert à Paris, — avec l'exceptionnel groupe de rock britannique Heavy Lungs ! (précédent concert à Paris en avril dernier, notre article avec photos > ICI), — le mardi 16 septembre 20h au Petit Bain, péniche amarrée au pied de la Bibliothèque François Mitterrand (13° ardt.).  Billets
CHEST.
POCHETTE de l'ALBUM

mardi 12 août 2025

David Chichkan, artiste ukrainien aux convictions anarchistes, est mort au combat à l'âge de 39 ans

Dernière publication de David Chichkan sur son compte Instagram
David Chichkan, Drones de gauche anarchiques et antiautoritaires, 2024, aquarelle, 84 x 119 cm.

ArtReview écrit que l'artiste David Chichkan aidait à repousser un assaut d'infanterie russe dans la région de Zaporijia, au sud-est de l'Ukraine, quand il a été gravement blessé le 8 août, et est mort le 9. (ICI)

Et de préciser : « En 2022, son exposition personnelle « Rubans et Triangles » au Centre d'art municipal de Lviv [ouest de l'Ukraine, proche de la frontière avec la Pologne] a été vandalisée par un groupe de militants d'extrême droite non identifiés, mécontents de la modification par Chichkan du drapeau bleu et jaune ukrainien, de la broderie ukrainienne et d'éléments du costume traditionnel pour y inclure d'autres couleurs plus révolutionnaires. Le noir, dans les mains de Chichkan, dénotait l'idée d'anti-autoritarisme et de décentralisation ; le violet représentait le féminisme ; et le rouge était utilisé pour faire référence à l'égalité sociale et à la démocratie directe. Dans la même exposition, l'artiste a imaginé deux nouvelles associations pour une Ukraine réformée, accrochant des banderoles pour les associations ouvrières anarchistes « Le Réseau des groupes de la révolution sociale » et « Coordination des initiatives pour l'émancipation du travail ».

L'une des premières expositions de Chichkan, « Lost Opportunity », présentée au Centre de recherche sur la culture visuelle de Kiev en 2017 et composée de dix dessins critiquant l'héritage de Maïdan [la révolution de la Dignité, également dénommée révolution de Maïdan date de février 2014], a également été vandalisée. Huit œuvres ont été détruites et un agent de sécurité blessé par un groupe d'hommes masqués. La même année, son travail a été présenté à la cinquième Biennale d'art contemporain d'Odessa. »
Fabien Rivière
ON PEUT LIRE : 
David Chichkan : vingt ans de lutte révolutionnairedariasaburova89, Mediapart, 12 août 2025. ICI 
— INSTAGRAM de l'ARTISTE > ICI   

Hommage - Donald Rodney, Psalms

Donald Rodney :
 18 mai 1961, Birmingham — 4 mars 1998, 36 ans

« Psalms is the Autonomous Wheelchair constructed by Guido Bugmann for Donald Rodney’s “Nine Night in Eldorado” at the South London Gallery, 1997. »  
http://i-dat.org/psalms/

« Ça, c'est Psalms lors du vernissage de Donald Rodney à la South London Gallery (1997). En l'absence de celui-ci. Psalms le représentait : une chaise roulante motorisée, vide, équipée d’un ordinateur, d’une caméra vidéo et de sensors qui lui permettent de se déplacer silencieusement sur le plancher sans entrer en collision, ni avec les humains, ni avec les choses exposées— la rêverie d’une promeneuse solitaire qui ne va nulle part et évite juste de tamponner les autres. » (Source : Le Beau Vice, site d'Elisabeth Lebovici, ICI
DONALD RODNEY 
Capture d'écran Espaces Magnétiques

vendredi 8 août 2025

Osees (Los Angeles), Abomination + Sneaker

                    Joie : est sorti aujourd'hui le nouvel album du prolifique groupe de rock états-unien de Los Angeles Osees, toujours aussi pêchu sinon explosif, Abomination Revealed At Last. Conclusion ? : les temps sont (très) durs, mais aucune raison d'être abattu. Bien au contraire ?  
Fabien Rivière
                                                                                           
     L'ALBUM (écoute et achat)     >     bandcamp  
— Nous avons déjà publié  >  ICI 
L'ALBUM (écoute sur YouTube) : 
POCHETTE de L'ALBUM
LE GROUPE OSEES

mercredi 6 août 2025

The B-52's, Work That Skirt

Extrait de l'excellent album Whammy! publié en 1983. 
La vidéo a été mise en ligne il y a cinq ans.

mardi 5 août 2025

Hommage - Philip Glass/Robert Wilson: the CIVIL WarS

Bob Wilson vient de mourir le 31 juillet à l'âge de 83 ans. 
Philip Glass a 88 ans. 
— L'opéra The CIVIL WarS, sous-titré A Tree Is Best Measured When It Is Downdate de 1984. Cet enregistrement est de 1999. 
L'ALBUM (achat)  >  bandcamp 
— MORCEAUX : 
   1. Prologue   19:40
   2. Scene A    15:23
   3. Scene B    21:15
   4. Scene C    22:10
Sondra Radvanovsky, Soprano.   (tracks: 1, 3, 4)
Denyce Graves, Mezzo-soprano.   (tracks: 1, 3)
Giuseppe Sabbatini, Tenor.    (tracks: 2)
Zheng Zhou, Baritone.     (tracks: 1)
Stephen Morscheck, Bass.   (tracks: 4)
Robert Wilson, Narrator.    (tracks: 3)
Laurie Anderson, Narrator.    (tracks: 4)
Text by Robert Wilson and Maita di Niscemi
American Composers Orchestra
Dennis Russell Davies, Conductor
The Morgan State University Choir. 
Dr. Nathan Carter, Music Director. 

lundi 4 août 2025

Philip Glass - Another Look at Harmony, Part 3 (1975) - Live in San Jose 1978

La pièce Another Look at Harmony est présentée par Les Métaboles - Léo Warynski - Yoan Héreau à la Philharmonie de Paris les 17 et 18 décembre 2025.  En savoir +
« Parts 1 and 2 (1975) of Another Look at Harmony were rewritten as the first Dance and Train scenes respectively in the 1976 opera "Einstein on the Beach" [from Bob Wilson]. 
Part 3 (1975) was a piece for solo organ originating from incidental music composed for the Mabou Mines Theatre Company's [New York] production of Samuel Beckett's Cascando. 
Part 4 (1977) stood alone as a piece for chorus and organ, and this last piece is the only one to be released in its original form. »

dimanche 3 août 2025

Ryoji Ikeda - Live in London, 23.11.8, Barbican Hall

Né en 1966 au Japon et Parisien d’adoption, Ryoji Ikeda présente à la Philharmonie de Paris du 5 au 7 décembre 2025 Ultratronics [live set]. Présence par ailleurs d'autres artistes. En savoir +