lundi 20 octobre 2014

Belgique - Le discours offensif de Martine Wijckaert

Martine Wijckaert

SCÈNES (La Libre.be, 14 octobre 2014) Les Prix de la critique ont été décernés lundi soir [13 octobre], au Théâtre national [Bruxelles], devant une assemblée vive, nombreuse et inspirée au sein de laquelle figurait la ministre de la Culture et de l'Enseignement, Joëlle Milquet, qui a ouvert la soirée en présentant sa politique culturelle. Place ensuite aux lauréats, à leurs remerciements, à leurs revendications et à leurs discours engagés. Parmi ceux-ci, celui de Martine Wijckaert, lauréate du Prix Bernadette Abraté a été particulièrement remarqué et très applaudi. Le texte de cette metteuse en scène, qui a créé et dirigé la Balsamine (ce lieu mythique de "résistance" et de création ouverte aux jeunes), incite à méditer, s'insurger, se réveiller. 

Son discours :

L'obtention de ce prix est un paradoxe.

Car recevoir un prix, qu'on le veuille ou non, fait du bien à l'âme et aux nerfs. > SUITE

PRÉCISIONS Charles Michel est le Premier Ministre — wallon, et membre du Mouvement Réformateur* [MR] — de la Belgique depuis le 11 octobre 2014. Le 7 octobre, un accord a été signé entre les quatre partis N-VA, CD & V, Open VLD et MR pour la formation d'un gouvernement de coalition de centre-droit. Il lui est reproché son alliance avec les nationalistes flamands du Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA**, en français, Alliance néo-flamande) dont le responsable est Bart De Wever, le très contesté bourgmestre [maire] de la ville d'Anvers depuis janvier 2013. Il milite notamment pour l'indépendance de la Flandre. Dans une interview accordée en décembre 2012 à La Libre.be, Jan Fabre s'inquiétait déjà de la montée en puissance de ce parti en Flandre, et notamment à Anvers, où il réside et travaille : « Leur programme est même dangereux. Ces extrémistes n’ont aucun sentiment pour la beauté, la vulnérabilité ou l’individu. Bart De Wever qualifie les artistes d’intellectuels gauchistes pervers. C’est ce qu’il pense de gens comme moi. On n’est rien pour lui. Etre artiste en Flandre, c’est parfois dangereux. Pour eux, la seule bonne culture est celle du Lion flamand. Je ne comprends pas pourquoi certains n’ont rien retenu de l’Histoire... » (ICI)
* Logo à droite. ** Logo ci-dessous. 

1 commentaire:

  1. la fin des institutions bicommunautaires est programmée. La culture
    belgicaine cela n'existe pas. Rendons aux deux peuples leur identité
    et leur patrimoine. L'exemple de la sisccion de Louvain est á suivre

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