mardi 19 novembre 2013

Mis en cause, le Centre National de la Danse réplique + Droit de réponse de Jean-Marc Adolphe

Le 6 novembre, Mouvement.net, prolongement internet de la revue papier Mouvement, publiait une longue analyse critIque signée de son fondateur et rédacteur en chef Jean-Marc Adolphe portant sur les six ans de direction (2008-2013), soit deux mandats, de la directrice du Centre National de la Danse (CND) à Pantin (93), Monique Barbaroux (lire notre La revue Mouvement dénonce le « naufrage » du Centre National de la danse), qui postule pour un troisième mandat. Elle était accompagnée d'une réponse de Jean Gautier, président du Conseil d'administration du CND (à lire ici), et d'un droit de réponse de Thierry Lounas, directeur des éditions Capricci (ici). L'article de Jean-Marc Adolphe a aussi paru comme Blog sur Mediapart, aggrémenté de commentaires (ici).

Mais ce 18 novembre, dans la foulée d'un Conseil d'administration extraordinaire du CND, réuni suite à l'article de Jean-Marc Adolphe, un communiqué de presse est rendu public. Nous le reproduisons ci-dessous, pour information. Il affirme que tout va bien au CND. 

Il y a quelques jours, Jean-Marc Adolphe annonçait une suite à son article. 

Pour mémoire, le 7 juillet dernier Le Nouvel Observateur avait publié un article critique, Tensions au Centre national de la danse (ici), de même que le 22 juillet Le Figaro, son Abus d'énarchie au Centre national de la danse (ici).
Fabien Rivière

Communiqué de presse 

Objet : Réunion d’un Conseil d’administration extraordinaire du Centre national de la danse le 18 novembre 2013 à la suite des déclarations publiées le 6 novembre dernier par Mouvement.net 

Devant les attaques particulièrement malveillantes et infondées dont la directrice générale et le personnel du Centre national de la danse ont été victimes, plus de la moitié des membres du Conseil d’administration (CA) a demandé, comme les statuts le prévoient, une réunion extraordinaire du CA. 

Celle-ci a eu lieu le 18 novembre. Ils considèrent qu’elles portent injustement atteinte à la réputation et à l’exercice des missions d’une institution qui fait preuve d’un dynamisme certain au service des artistes, des professionnels/elles de la danse et de ses publics. 

En conséquence, le CA a voté une délibération témoignant sa confiance pleine et entière envers Mme Barbaroux, directrice générale, les directeurs et l’ensemble des équipes du CND. 
Pantin, le 18 novembre 2013 

Membres du Conseil d’administration du Centre national de la danse 
Monsieur Jean Gautier, Président du Conseil d’administration 
Membres de droit 
Le Directeur général de la DGCA [Direction Générale de la Création Artistique] ou son représentant  [Ministère de la Culture et de la Communication], 
Le Délégué à la Danse du ministère de la Culture et de la Communication ou son représentant, 
Le Président de l’EPPGHV [Établissement Public du Parc et de la Grande Halle de la Villette] ou son représentant, 
Le Directeur général de la Cité de la Musique ou son représentant, 
Le Directeur du CNSMDP [Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris] ou son représentant, 
Le Maire de Pantin ou son représentant. 
Personnalités qualifiées 
Didier Deschamps 
Solange Dondi 
Béatrice Massin 
Élisabeth Platel 
Représentants élus des salariés/ées du CND 
Karen Millot 
Jérôme Séron

    DROIT DE RÉPONSE    de Jean-Marc Adolphe, 19 novembre 2013
Je découvre avec stupeur le contenu du communiqué de presse rédigé à l’issue du Conseil d’administration extraordinaire du Centre national de la danse du 18 novembre 2013. Je constate qu’un conseil d’administration extraordinaire est convoqué. 

De mémoire, me concernant, c’est la première fois que je constate qu’un conseil d’administration extraordinaire est convoqué pour commenter un article de presse. Mais sur ce point, il ne m’appartient pas de juger de la gravité de la situation.

En revanche sans être nommé, mais en tant qu’auteur de l’article et directeur de la publication de Mouvement, je suis gravement mis en cause dans mes compétences professionnelles (des « attaques particulièrement infondées et malveillantes ») ; mais de surcroît, pour étayer cette affirmation diffamatoire, le texte du communiqué de presse tente de faire croire à qui n’aurait pas lu mon article que j’aurais attaqué « le personnel du Centre national de la danse ». Or, il n’y a dans mon article aucune allégation de la sorte, et pour une bonne raison : je connais parfaitement le dévouement et les qualités professionnelles du CND, ainsi que la motivation de ce personnel, à laquelle je fais d’ailleurs allusion dans mon texte.

Je me réserve donc la possibilité d’engager à l’encontre du Centre national de la danse toutes poursuites judiciaires que je vais envisager avec mon avocat. Dans l’immédiat, et sans délai, en application de l'article 13 de la loi de 1881, je vous saurai gré, compte tenu des inexactitudes et des insinuations calomnieuses de ce communiqué de presse à ce que mon droit de réponse soit envoyé par le CND à tous les destinataires du communiqué de presse posté le 18 novembre.

lundi 18 novembre 2013

Soutenir le documentaire "Gosses des quais : La vie"

Le réalisateur Elegance Bratton, capture d'écran Espaces Magnétiques


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Le réalisateur États-Unien Elegance Bratton souhaite poursuivre et achever son documentaire Gosses des quais : La vie, titre original Pier Kids: The Life, consacré à de jeunes gays et transgenres sans-abris à New York qui appellent le Quai de la rue Christopher ("Christopher Street Pier"), au sud-ouest de Manhattan, leur maison. Il a ainsi lancé une souscription qui court tout le mois de novembre, avec une présentation détaillée du projet, ici

Le film suit trois jeunes : DeSean, Krystal, et Casper (cf. ci-dessous, de gauche à droite). Têtu résume bien la situation : on suit « DeSean, qui a retrouvé sa véritable mère à l'âge de 18 ans, avant que celle-ci ne le mette à la porte à cause de son orientation sexuelle ; Krystal, jeune transgenre devenue sans-abri à l'âge de 16, qui a connu plusieurs villes avant de s'installer sur ce quai de New York et Casper, qui a grandi de foyer en foyer avant de retrouver sa mère à l'âge de 14 ans. Il fréquentait le Christopher Street Pier pour y explorer sa bisexualité, mais a été fauché par une voiture (dont les conducteurs ont pris la fuite) pendant la réalisation du documentaire. » Il est décédé.

Les policiers les pourchassent et le milieu gay, obsédé par sa "respectabilité", ne veut pas en entendre parler. 

Elegance Bratton connaît bien son sujet. Comme l'explique Columbia Spectator, il a été mis à la porte à 16 ans de la maison familiale dans le New Jersey et a vécu dix dans la rue.    
Fabien Rivière
Sources : Têtu - The Huffington Post - Columbia Spectator


Guillaume Depardieu, Je mets les voiles

L'album musical Post Mortem de Guillaume Depardieu paraîtra le 25 novembre 2013. Guillaume Depardieu est mort le 13 octobre 2008 à 37 ans. 

jeudi 14 novembre 2013

En Tunisie, les agressions contre les artistes se multiplient

Lénaïg Bredoux, Mediapart, 12 novembre 2013

« Au-delà des cas les plus connus comme le rappeur Weld El 15, de nombreuses figures de la scène culturelle tunisienne sont victimes d’arrestations par la police mais aussi d’agressions de la part de groupes salafistes.

« Ils n’ont pas réussi à m’avoir ; ils ont incendié ma voiture. Mais ce n’est pas la première fois. À chaque manifestation culturelle, je reçois des menaces. » Amir Gueddiche a 34 ans. Il vit entre la France, où il étudie, et la Tunisie où il prépare le tournage de plusieurs documentaires. Connu de la scène culturelle du Kef, au nord-ouest de Tunis, il a été menacé la semaine dernière « par une bande de salafistes » dans un pays où la police multiplie parallèlement les arrestations d’artistes. » > SUITE (accès payant)

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appel de détresse
par
Amir Gueddiche
29 mai 2012, blog de Anais Parmentier, Mediapart.

El Kef, Tunisie
Je me nomme Amir Gueddiche, on s'est déjà vu en Tunisie et spécialement au Kef, je t’envoie ce mail afin de nous aider et de balancer un peu partout notre situation actuelle et critique, il se peut que j'aurai plus la bonne santé de mes mains pour t’écrire ces quelques lignes d'ici quelques temps :

L'histoire a commencé bien avant aujourd'hui, y a deux semaines des salafistes ont tabassé un jeune étudiant à l'ISSEP (l'institut supérieur du sport et de l’éducation physique du Kef) nommé Saif Chida (blessures aux dos au niveau de la colonne vertébrale et des bleus un peu partout) dans un café nommé la cabane sous le prétexte que ce dernier est un mécréant, le café a été détruit.  > SUITE  (accès gratuit)

lundi 11 novembre 2013

Richard Mosse, Theatre of War

« Theatre of War was shot from one of Saddam Hussein's hilltop palaces situated in the mountains overlooking the River Tigris in central Iraq. It is a slow, virtually static video piece redolent of classical history painting. Audio was recorded at the official US military hand-over ceremony at the nearby city of Saniya. A mullah's prayer for unity among Arabs is spoken, after which the pan-Arab national anthem, Mawtini (My Homeland) is played, emphasizing Arab national solidarity and a pan-Arab territory. March 2009. Cinematography by Trevor Tweeten / Digital Color by Jerome Thelia »

Richard Mosse, Untitled (Iraq)

 « Bullet scored paraphernalia lie scattered in these dangerous wastes, evoking sculpture by Giacometti, Moore, Serra. Live and spent fire litter the surrounding landscape, creating an indelible image of the playfulness of destruction. The soundtrack invokes a roll of Iraqi place names, some of which are immediately recognizable to us through countless news dispatches from Iraqi wars.
Cinematography by Trevor Tweeten / Digital Color by Jerome Thelia. »

Richard Mosse, Fraternity

samedi 9 novembre 2013

Montpellier - Rencontre « Le corps, quel engin ! »

Le quotidien Libération organise les 8 et 9 novembre à Montpellier une série de débats sur le thème : « Le corps, quel engin ! » (Programme ici - Témoignages )  

La danse y a sa place avec la présence ce vendredi du danseur et chorégraphe Radhouane El Meddeb dans le débat Gros, gras, mon corps balance et du danseur Hedi Thabet pour L'homme en chantier, et la rencontre ce samedi Danse : la révolution sur la pointe des pieds (en Afrique) avec le Sud-Africain Steven Cohen, la Tunisienne Sandra Dachraoui et le Genevois Gilles Jobin.  

     Sandra Dachraoui - Tunisie : elle danse dans la rue pour résister     ici
      Steven Cohen - « Je me suis juste habillé pour le travail »      ici
      Steven Cohen    son texte à lire ici
      Radhouane El Meddeb    vidéo ci-dessous

      « Le breakdance, ça rend heureux »     à lire ici        
           Des danseurs de la formation Ex.e.r.ce (ici, Centre chorégraphique national de Montpellier) témoignent (glaçant) ci-dessous  

jeudi 7 novembre 2013

La revue Mouvement dénonce le « naufrage » du Centre National de la Danse

Monique Barbaroux, directrice du Centre National de la Danse, 
Visuel de l'article de Jean-Marc Adolphe 

Hier, Jean-Marc Adolphe a publié sur le site de la revue Mouvement qu'il dirige une longue analyse serrée du Centre National de la Danse (CND) basé à Pantin (Seine-Saint-Denis). Elle est clairement titrée : « Le CND : un naufrage de dix millions d'euros », soit le montant du budget annuel du lieu. Et de préciser dans le sous-titre : « À moins d’un mois de la fin du second mandat de Monique Barbaroux à la tête du Centre national de la danse, aucune décision n’est encore prise : renouvellement ou succession ? Exercice de contrôle technique afin d’y voir plus clair. »
À LIRE > ICI  

Pétition : Pour le maintien du cumul d'emplois artiste interprète et enseignant

À l'attention : Ministère de la Culture et de la Communication

Le gouvernement s'apprête à présenter un projet de loi relatif à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires.

Les articles 6 et 7 de ce projet prévoient l'impossibilité pour un agent public «de cumuler un emploi permanent à temps complet avec un ou plusieurs autres emplois permanents à temps complet ou incomplet.»

De fait, cette mesure aura comme conséquence directe d'empêcher les artistes des orchestres et théâtres lyriques d'enseigner et les professeurs de conservatoires de donner des concerts.

Il ne saurait évidemment être question de tolérer un cumul d'emplois abusif qui nuirait aux filières d'enseignement et/ou d'interprétation dans une période marquée par une crise profonde de l'emploi. 

Mais, de tout temps les artistes interprètes ont partagé leurs savoirs, leurs expériences, leurs connaissances, et les enseignants de la musique ont nourri leur pédagogie de leur expérience professionnelle d'interprète.

C'est bien cette pratique mixte qui aura permis à des générations d'élèves des conservatoires de profiter d'un enseignement spécialisé d'une qualité exceptionnelle, comme en atteste le niveau des étudiants qui sortent des cycles de formation.

C'est la raison pour laquelle nous demandons au gouvernement de prévoir, dans cette loi relative à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires, une dérogation à cette interdiction de cumul pour les activités artistiques et pédagogiques. > LA PÉTITION

SNAM CGT [ site ], le 25 octobre 2013

Russie - Le pouvoir impose son candidat à l'Académie de ballet Vaganova de Saint-Pétersbourg

Vue du bâtiment de l'Académie de ballet Vaganova à Saint-Pétersbourg

(AFP, le 5 nov. 2013 - deux précisions apportées) Un nouveau scandale agite le monde du ballet en Russie après la nomination à l'Académie de ballet Vaganova de Saint-Pétersbourg, anciennement École de ballet impérial, du danseur étoile Nikolaï Tsiskaridzé (cf. photo ci-dessous à droite), renvoyé du Bolchoï de Moscou à la suite d'un conflit avec la direction.

Une centaine de professeurs de l'Académie de ballet Vaganova et de danseurs du théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg ont signé une lettre ouverte au président Vladimir Poutine en lui demandant de revenir sur cette nomination "inacceptable" qui a, selon eux, "paralysé" l'école qui a compté parmi ses élèves de prestigieux danseurs comme Rudolf Noureev, Mikhaïl Barychnikov et Galina Oulanova.

Tsiskaridzé, 39 ans, a été nommé fin octobre recteur de l'Académie Vaganova après avoir été renvoyé en juin du Bolchoï dont la direction l'a presque ouvertement accusé d'être l'instigateur de l'attaque à l'acide contre le directeur artistique de l'établissement Sergueï Filine. 

Il a été présenté le 28 octobre par le ministre de la Culture Vladimir Medinski aux professeurs et élèves de l'école dont la rectrice et la directrice artistique, très respectées, avaient appris le jour même qu'elles étaient remerciées.

"Cette nomination hâtive a pratiquement paralysé le travail de l'Académie et a porté un préjudice énorme à l'Académie et à toute la culture russe", écrivent les signataires dans cette lettre adressée également à l'Unesco.

Ils déplorent le départ de la rectrice Vera Dorofeïeva et de la directrice artistique Altynaï Assylmouratova et dénoncent "une décision inacceptable voire criminelle", avant de demander que la nomination de Tsiskaridzé "soit revue immédiatement dans le cadre des lois russes". 

Le nouveau recteur est diplômé de l'Académie de chorégraphie de Moscou, connue pour un autre style de danse et traditionnellement considérée comme moins prestigieuse que sa rivale de Saint-Pétersbourg.

Personnalité très médiatique, Nikolaï Tsiskaridzé devait participer mardi à une conférence de presse à Moscou qu'il a finalement snobée. 

La danseuse étoile russe Diana Vichneva, diplômée de Vaganova, a estimé la semaine dernière que l'école "légendaire" était "devenue une pièce de rechange dans un jeu qui n'a rien à voir avec l'Académie" en suggérant que Tsiskaridzé auquel la chronique mondaine attribue des protecteurs hauts placés n'était pas "moralement irréprochable". 

Avant d'être renvoyé du Bolchoï en juin, il s'était engagé dans une querelle acerbe avec la direction du théâtre après l'attaque à l'acide commise en janvier contre son rival Sergueï Filine.

Le directeur du Bolchoï, Anatoli Iksanov - limogé depuis -, avait presque ouvertement accusé M. Tsiskaridzé d'être l'instigateur de cette agression.

Le danseur avait pour sa part mis en doute la gravité des blessures de M. Filine, qui a pratiquement perdu la vue et doit témoigner mercredi au procès du danseur du Bolchoï Pavel Dmitritchenko, arrêté et soupçonné d'avoir commandité l'agression. Tsiskaridzé comparaît dans ce procès comme "témoin de la défense".

La célèbre critique de ballet Tatiana Kouznetsova a comparé la nomination de Tsiskaridzé à Saint-Pétersbourg à "une opération des services spéciaux" dans un article à l'hebdomadaire Vlast. 

Elle explique le mécontentement après sa nomination par le caractère de Tsiskaridzé, qui "suscite des inquiétudes", mais surtout par le fait que "l'ex-étoile et ex-pédagogue du Bolchoï ne soit pas aussi estimé dans le milieu professionnel que le pensent ses admirateurs, les hommes d'Etat et leurs épouses".

Musée Petipa de l'Académie de ballet Vaganova (autres visuels)

La nomination de Tsiskaridzé intervient aussi après plusieurs semaines de conflit entre l'Académie Vaganova, une école fondée en 1738 qui forme notamment les danseurs pour le Mariinski, et le directeur de ce dernier théâtre, Valeri Guerguiev, qui proposait de réunir les deux institutions au sein d'une même structure.

Vera Dorofeïeva, la rectrice de l'Académie Vaganova limogée, a déclaré mardi à la radio Echo de Moscou qu'avec Tsiskaridzé l'Académie perdrait son indépendance. 

*   *   *
Site de l'Académie de Ballet Vaganova (en russse et anglais)
Présentation détaillée de l'Académie de Ballet Vaganova (wikipédia)

dimanche 3 novembre 2013

Collectif 2 Temps 3 Mouvements, Création 2014 (épisode 1)



Trio constitué de Lucien Reynes, Sylvain Bouillet et Mathieu Desseigne. Filmé à Saarbrück, Allemagne (ville limitrophe de la France), en avril et mai 2013. « Une tentative pour vous présenter en quelques images et trois phrases, notre projet en gestation. Porté par un trio de danseurs acrobates, la prochaine pièce sera une création partagée avec une vingtaine d'amateurs. Un challenge qui on l'espère, sera alimenté par des envies réciproques et des expériences à mettre en partage. »

Livre - Atteinte du sida, une génération de quinquagénaires raconte sa survie

« Décembre 2012, Spencer Cox arrive aux urgences d’un hôpital de Harlem. Il est squelettique et peine à respirer. Son système immunitaire a cessé de fonctionner. L’homme de 44 ans, qui vit avec le sida depuis le milieu des années 80, est décédé cinq jours plus tard. Ce militant historique de Act Up, qui s’est battu durant des années pour obtenir l’homologation des traitements antirétroviraux, avait tout simplement cessé de prendre les médicaments qui le maintenaient en vie. Il n’en pouvait plus de lutter.
Ce décès tragique jette une lumière crue sur la génération de Spencer Cox. «Il y a environ 50 000 personnes infectées de longue date aux Etats-Unis», détaille Perry Halkitis, un professeur de psychologie à la New York University qui vient de leur consacrer un ouvrage et qui est lui-même séropositif. «La plupart ont la cinquantaine, ont contracté la maladie au début des années 80, sont gays et vivent dans les grands centres urbains comme New York ou San Francisco.» » Julie Zaugg, Le Temps (Suisse), 2 novembre 2013. SUITE (accès gratuit mais inscription obligatoire) (et 3 derniers articles ci-dessous) 
–– Le livre, The AIDS Generation, présentation par l'éditeur. ICI
–– Présentation de l'auteur du livre, Perry N. Halkitis. ICI  

–– Témoignage de Scott Jordan. ICI  

–– Lee Raines (ex-danseur):«Je me suis engagé corps et âme dans le militantisme». ICI 

–– Sean McKenna : «Je me sens comme le vétéran d'une guerre oubliée». ICI

vendredi 1 novembre 2013

Documentaire : La Ribot au travail avec le Ballet de Lorraine

Le Ballet de Lorraine site facebook, dirigé par Petter Jacobsson et situé à Nancy (France), a commandé une pièce à la chorégraphe espagnole basée à Genève (Maria) La Ribot. À l'issue de six semaines de travail, EEEXÉÉÉCUUUUTIOOOOONS!!! site, pour 19 interprètes, a été créée le 24 novembre 2012.

La Radio Télévision Suisse (RTS) a eu la bonne idée de consacrer un reportage aux répétitions, diffusé le 31 octobre 2013 et accessible ci-dessous.    

Photo Couleur Mathieu Rousseau

mardi 29 octobre 2013

Colloque Performances et animalités - Paris

     Programme (format pdf)      

Publicité - Bière (et mise en bière)

   REMARQUE   Sans doute peut-on trouver intéressante cette publicité, mise en ligne le 3 septembre 2013, pour une bière – et vantant la camaraderie qui y serait associée – qui le 8 septembre venait de dépasser les 3 millions de vues et plus de 7,326 millions ce 29 octobre. Mais faut-il oublier pour autant le nombre de (souvent jeunes) tué-e-s (ou handicapé-e-s à vie) sur la route à la suite d'une consommation excessive d'alcool et trop souvent de... bière ? 
Pour un exemple d'article de presse présentant cette publicité de façon enchantée : Cette pub Guinness va vous faire fondre... sur le site Belge La Libre.be. ICI   
Fabien Rivière

dimanche 27 octobre 2013

Lou Reed, Sweet Jane - Live in Paris, 1974

Lou Reed est mort ce dimanche à 71 ans. 

« Lou Reed est mort en regardant les arbres et en faisant du tai-chi » témoigne son épouse Laurie Anderson. ICI
« Lou Reed était drôle, enthousiaste, inventif », par Bernard Comment, Le Temps (Suisse). ICI (accès gratuit mais inscription obligatoire)

LIVRES 
Rimes Rhymes, Lou Reed, novembre 2012, Éditions Photosynthèses, Arles (France). Ouvrage bilingue français-anglais comportant environ 300 photos de Lou Reed et un texte de Bernard Comment. ICI
Lulu (+CD), Lou Reed, 2011, Éditions Seuil, Paris (France). Lié à une pièce de Bob Wilson. ICI
Le corbeau, Lou Reed, 2009, Éditions Seuil, Paris (France). Avec des dessins de Lorenzo  Mattotti (interview), ICI  
Traverser la feu, Lou Reed, 2008, Éditions Seuil, Paris (France). 512 pages. Paroles des albums de Lou Reed. ICI